Sensations lumineuses et chromatiques. L adaptation. Topographie de la sensibilité - compte-rendu ; n°1 ; vol.40, pg 617-638
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Sensations lumineuses et chromatiques. L'adaptation. Topographie de la sensibilité - compte-rendu ; n°1 ; vol.40, pg 617-638

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Description

L'année psychologique - Année 1939 - Volume 40 - Numéro 1 - Pages 617-638
22 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1939
Nombre de lectures 25
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

b) Sensations lumineuses et chromatiques. L'adaptation.
Topographie de la sensibilité
In: L'année psychologique. 1939 vol. 40. pp. 617-638.
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b) Sensations lumineuses et chromatiques. L'adaptation. Topographie de la sensibilité. In: L'année psychologique. 1939 vol. 40.
pp. 617-638.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1939_num_40_1_5831VISION. MOTRICITÉ OCULAIRE 617
En utilisant les fibres qui répondent, les auteurs ont cherché le
seuil avec des éclairements monochromatiques localisés (micro-
éclaireur), épargnant l'électrode (afin d'éviter les effets photoé
lectriques). Le seuil était défini auditivement, la réponse amplifiée
étant transmise à un haut-parleur.
Dans ces conditions, les courbes de sensibilité spectrale des cônes
isolés se montrent variables, et plus étroites que la courbe de visibilité
qui représenterait une résultante statistique.
Les maxima observés dans ces expériences préliminaires, qui
doivent être poursuivies, sont compris entre 450 et 600 my..
Il y aurait donc bien hétérogénéité des récepteurs, et le nombre
des systèmes serait même probablement plus grand que l'implique
la théorie trichromatique, mais on peut affirmer qu'il existe réell
ement au moins trois systèmes d'éléments sensibles intervenant dans
les réceptions chromatiques, un « bleu » (460-480 my.), un « vert »
(500-530 my) et un « jaune » ou « rouge » (580-600 my.). H. P.
984. — H. K. HARTLINB. — Excitation and inhibition of the
« off » response in vertebrate optic nerve fibers (Excitation et
inhibition de la réponse « off » dans les fibres nerveuses optiques de
Vertébrés). — Am. J. of Ph., CXXVI, 1939, p. 527 P.
Dans le nerf optique de grenouille, un tiers des fibres répondent à
la cessation ou à une forte réduction de l'éclairement.
La réponse de ces fibres est d'autant plus grande que l'écart
dans la réduction est plus élevé, que la surface est plus grande
(dans la limite du territoire propre de chaque fibre). Il y a réponse
à une d'étendue de ce territoire éclairé, non à son
accroissement.
En explorant avec une petite tache lumineuse le territoire propre
d'une fibre, on s'aperçoit que la sensibilité n'est pas répartie de façon
homogène ; la sensibilité maxima est au centre.
Si l'on déplace brusquement la tache d'une région plus sensible
à une région moins sensible, il y a réponse, comme pour une diminut
ion d'éclairement.
Ceci indique que les effets provenant des diverses régions du
champ récepteur convergent sur une cellule ganglionnaire, où ils
se somment. Un éclairement reprenant dans une autre partie du
champ abolit la réponse déclenchée par la cessation d'un éclairement
localisé. Les effets d'inhibition convergent et se somment tout
comme les effets d'excitation par cessation. H. P.
b) Sensations lumineuses et chromatiques
V adaptation. Topographie de la sensibilité
985. — B. BOURDON. — Expériences concernant la vision, les yeux
fermés. — J. de Ps., XXXV, 1938, p. 424-445.
Expériences concernant en général la lueur produite par l'éclair
ement très court des yeux fermés succédant à une période d'obscurité.
Dans ces conditions, la lueur diffuse qu'on aperçoit n'est pas uniforme.
Les yeux fermés restent à un assez haut degré perméables à la lumière.
Bien que la perception des couleurs les yeux fermés soit forcément ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 618
très défectueuse, il est possible, sinon d'identifier exactement des
■couleurs, du moins d'avoir à quelque degré la perception de couleurs
différentes. Le champ perçu présente des phénomènes de dilatation
quand la lumière apparaît, de contraction quand elle disparaît.
Aucune différence de profondeur n'est perçue. La localisation à droite
ou à gauche ne dépend pas de la situation réelle de la source lumi
neuse, mais de la direction du regard ; la localisation en hauteur se
fait toujours au-dessus des yeux, même quand la source lumineuse
est au-dessous. Le mouvement n'est généralement pas perçu, et,
quand il semble l'être, c'est le résultat d'une illusion. Il existe des
images consécutives dont la couleur semble dépendre, de façons
variées selon le cas, de celle de l'excitation primaire, et dont les
dimensions dépendent de la distance à laquelle on la projette par
l'imagination. Tous ces faits s'expliquent en songeant que ce que
nous voyons les yeux fermés, c'est non la source lumineuse, mais nos
yeux et notamment la partie de nos paupières qui recouvre nos
pupilles. Les expériences faites les yeux fermés se rapprochent des
observations faites sur les aveugles-nés opérés 'de la cataracte.
G.-H. L.
986. — W. S. STILES. .— The directional sensitivity of the retina
and the spectral sensitivities of the rods and cones (La sensibilité
en direction de la rétine et les sensibilités spectrales des bâtonnets et
des cônes). — Pr. of R. S., B., CXXVII, 1939, p. 64-105.
Il a été déjà établi que des rayons entrant dans l'œil par différents
points de la pupille engendrent en un même point de la fovea des effets
lumineux qui diffèrent en brillance et en couleur, avec un rôle
propre de l'incidence rétinienne en plus des effets dus à des différences
dans l'absorption, la diffusion et la réflexion.
L'efficience est maxima pour une pénétration centrale, et l'eff
icience relative tj pour un point d'entrée P distant de r mm. du centre
peut se calculer d'après la formule
■n = 10-2-"-2
où p est une constante d'environ 0,05, variant un peu avec la longueur
d'onde, atteignant un maximum dans le bleu et un minimum dans
le jaune.
Par des mesures du seuil d'accroissement de brillance, S. a mesuré
l'influence de la direction incidente, fovéale ou parafovéale, en
observation monoculaire, grâce à un appareil à double spectromètre
et un dispositif tachistoscopique réglant la durée d'exposition. Les
déterminations (avec 60 mesures pour chaque valeur de seuil) ont été
faites sur l'œil gauche de l'auteur.
Les résultats sont donnés sous forme graphique avec des lon
gueurs d'onde allant de 430 à 700 infi pour la fovea et la région para
fovéale (à 5° d'écart) avec des incidences de 0 à 3°, côté nasal ou
temporal, en matière d'énergie nécessaire pour atteindre le seuil
absolu de vision (brillance initiale nulle) ou le seuil différentiel. (forte
brillance initiale).
Dans la fovea, pour toutes les radiations, avec le seuil absolu,
l'efficience maxima correspond à une incidence temporale de 1°; VISION. MOTRICITÉ OCULAIRE 619
et à 5° d'écart l'efficience maxima correspond à l'incidence 0, mais
avec variations suivant les radiations, l'effet étant maximum pour
les plus grandes longueurs d'onde, s'annulant à 500 mjx et s'inver-
sant même à 430.
Pour le seuil différentiel, à 5° du centre fovéal, c'est avec toutes les
radiations que la courbe dessine une efficience maxima en pénétration
centrale (incidence nulle).
Cela tient, d'après S., à la substitution, pour les courtes longueurs
d'onde, dans le fort éclairement, des cônes aux bâtonnets ; et l'effet
de direction très marqué pour les est négligeable pour les
bâtonnets ; en dehors de la fovea, on a, avec le seuil absolu, inter
vention des cônes pour les grandes longueurs d'onde, et des bâtonnets
seuls pour les courtes.
Toutefois, dans la fovea même, la courbe d'efficience en fonction
de la direction d'incidence pour 430 mjj. n'est pas parallèle à celles qui
caractérisent toutes les autres longueurs d'onde.
S. admet qu'interviennent alors certains cônes sensibles au bleu
et dont la sensibilité en direction ne serait pas la même que celle des
autres cônes.
Allant plus loin, il fait l'hypothèse de trois sortes de cônes, en
accord avec la théorie trichromatique, et soumet cette hypothèse à
une expérience consistant à déterminer le seuil différentiel fové

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