Sensations lumineuses et chromatiques. L adaptation. Topographie de la sensibilité. - compte-rendu ; n°1 ; vol.45, pg 506-531
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Sensations lumineuses et chromatiques. L'adaptation. Topographie de la sensibilité. - compte-rendu ; n°1 ; vol.45, pg 506-531

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Description

L'année psychologique - Année 1944 - Volume 45 - Numéro 1 - Pages 506-531
26 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1944
Nombre de lectures 21
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

b) Sensations lumineuses et chromatiques. L'adaptation.
Topographie de la sensibilité.
In: L'année psychologique. 1944 vol. 45-46. pp. 506-531.
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b) Sensations lumineuses et chromatiques. L'adaptation. Topographie de la sensibilité. In: L'année psychologique. 1944 vol. 45-
46. pp. 506-531.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1944_num_45_1_8231506 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Des formules, tables, courbes donnent, en fonction du délos à
obtenir, la luminance requise. G. D.
992. — K. OGLE. — Some aspects of the eye as an image-forming
mechanism (Quelques aspects de l'œil comme mécanisme formateur
d'image). — J. of Opt. Soc, XXXIII, 1943, p. 506-512.
On discute d'abord la question de la grandeur de l'image rét
inienne en fonction de la correction, par un verre : influence sur
l'acuité, sans doute négligeable sauf chez les aphaques ; importance,
reconnue aujourd'hui, de petites différences entre les 2 yeux. Puis
O. étudie l'origine, axiale ou axiale-réfractive, des défauts sphériques :
présentation de 2 cas particuliers en fonction de l'âge, rappel des"
données de Tron, de Paul, et de l'Institut de Dartmouth (131 cas
d'anisométropie, mais souvent avec astigmatisme). Traitant à part
les cas où l'astigmatisme dépasse ou non 0,5 dt, O. donne la différence
relative des images (après correction) en fonction de l'anisométropie ;
elle restera faible si l'origine est axiale, croîtra plus ou moins selon
la part refractive, ce qui permet de retrouver grossièrement les
résultats de Tron : au-dessous de 6 dt, l'origine purement axiale
est rare. G. D.
993. — M. QUERGY. — L'œil et la vision dans les carnets de Léonard
de Vinci. — An. Méd. Ps., T. II, 1,945, p. 482-519.
Long article sur les contributions apportées par Léonard de Vinci
a l'anatomie de l'appareil visuel, à l'étude de la lumière, des vertus
visuelles de la pupille, dès mouvements de la pupille et de la grandeur
•apparente des objets, de la perception du relief « âme de la peinture »
selon l'expression du peintre, de la dioptrique oculaire. Illustration
par la reproduction de nombreux schémas de Léonard de Vinci.
R. B.
b) Sensations lumineuses et chromatiques
L'adaptation. Topographie de la sensibilité
994. — H. H OLSON. — Multiple-variable analysis of factors affecting
lightness and saturation (Analyse multiple-variable de facteurs
- affectant la clarté et la saturation). — Am. J. of Ps., LV, 1, 1942,
p. 45-57.
Analyse de variance portant sur l'importance relative de la
composition, du montant de l'illumination et du reflet du fond sur
la clarté et la saturation des surfaces réfléchissantes. Au lieu d'em
ployer des petits stimuli fovéaux toute la rétine est soumise à la
lumière chromatique. La saturation et la clarté sont grandement
affectées par les illuminants chromatiques puissants, par les grands
changements dans les montants d'illumination et par des différences de
reflet du fonds. Il existe des effets d'interaction entre les illuminants
et les fonds pour la saturation mais pas pour la clarté. I. L.
995. — R. E. TAUBMAN. — Apparent whiteness in relation to albedo
and illumination (La blancheur apparente, dans ses rapports avec
Valbedo et Véclairement). — J. of exp. Ps., XXXV, 1945, p. 235- ■'■:-■
241.
On fait varier séparément l'éclairement et l'albedo, et on fait VISION. MOTRICITÉ OCULAIRE 507
apprécier par les.sujets le degré de blancheur apparente. Il augmente
/ avec Péclairement pour la valeur supérieure de l'albedo, mais varie
peu avec les valeurs supérieures. On étudie le rapport de ces résultats
avec le problème de la constance des couleurs. P. G.
996. — L. A. JONES. — Psychophysics and photography (Psycho
physique et photographie). — J. of Opt. Soc, XXXIV, 1944,
p. 66-88.
Conférence rappelant les phénomènes fondamentaux : message
sensoriel, loi de Fechner (avec. historique de la psychophysique),
fonction psychométrique, courbe de luminosité, sensibilité chromat
ique, différentielle, etc. Application à la reproduction des tons,
dont la théorie physique ne peut résoudre le problème de la qualité
photographique. Compte rendu d'expériences offrant des séries de
photos, plus ou moins exposées ou contrastées, au jugement de
300 sujets. Discussion de la méthode, qui déterminait le seuil du
« juste acceptable » et de 1' « excellent », et statistique des résultats.
Conclusions très générales. G. D.
997. — t R. M. EVANS. — Visual process and color photography (Les
processus visuels et la photographie des couleurs). — R. M. EVANS
et J. KLUTE. — Brightness constancy in photographie reprodue-
' tions (La constance de brillance dans les reproductions photogra
phiques). — J. of Opt. Soc, XXXIII, 1943, p. 579-614 et XXXIV,
1944., p. 533-540.
Dans une l*6 partie, E. étudie les relations de brillance, exposant
longuement la complexité du problème. Les théoriciens ont surtout
considéré les relations de luminance, ce qui ne fournit que des règles
très générales ; ils ont ignoré (elle n'avait pas de nom) la « brillance »,
intensité de la sensation. Or la solution est fausse qui consiste à
respecter les luminances de l'objet dans la reproduction, car celle-ci
supprime la 3e dimension (facteur de l'éclairement), la couleur,
et réduit le champ total ainsi que les dimensions angulaires, — ce
qui peut accroître ou affaiblir les contrastes. Il en résulte que l'ordre
même de certaines brillances peut être inversé. La brillance des
objets dépend à la fois de la luminance et de la réflectance, dont les
poids respectifs varient avec les sujets (et leur entraînement, la
connaissance des divers éclaireaients du champ, les instructions
reçues), avec les fonds (continuité ou multiplicité, contrastes avec
les objets), etc. Le photographe devrait augmenter l'éelairement
des régions sombres ou ombrées, de façon que les éclairements
extrêmes soient au plus dans le rapport de 1 à 4. Il y a une valeur
optimum pour le contraste des luminances. L'idéal serait de repro
duire les leucies des objets, comme peut faire l'artiste. Un exemple
concret illustre l'exposé. La meilleure reproduction est la vue stéréos-
copique transparente en couleurs, observée de préférence dans une
salle obscure. Une région dont la luminance valait 30 fois celle d'une
autre y fut jugée moins lumineuse (leucique) par tous les sujets.
Dans une 2e partie, E. étudie de même l'adaptation et la cons
tance chromatiques, en s'appuyant sur les résultats de Wright et de
Schouten (par égalisations œil contre œil). Il expose l'influence de
Péclairement (naturel ou artificiel), de la sensibilité chromatique, de 508 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
le sensibilité lumineuse aux différents X, de l'adaptation (générale,
locale, indirecte), des contrastes de couleur (simultanés ou successifs,
avec référence aux travaux de Judd, 1940), du champ environnant,
des mouvements oculaires. La réduction des dimensions affaiblit
les contrastes, parce que toutes les aires sont réduites.
La 3e partie étudie les divers phénomènes d'adaptation lumineuse
(p. ex., la sensation de « marron » exige un niveau général
ou local supérieur à celui que produit l'objet), les relations numériques
proposées, les marges d'erreurs, les applications aux photos normales
(éclairées par plus de 150 lux). Ayant posé le problème dans toute
sa complexité, E. montre l'obligation de choisir un compromis.
Contrastes et chromies seront réglées, tant bien que mal, par surim
pression d'un « masque » neutre, non sans maintes difficultés; et
comment tenir compte des mouvements oculaires ? De bonnes
conditions sont obtenues par la projection de films sur une grande
surface, dans une salle obscure, avec luminances limitées ou environ
nement lumineux (gris) de l'écran.
E. et K. appliquent les notions précédentes — en précisant les
termes («constance approximative de leucie » et non de brillance) — à
l'étude expérimentale du cas simple d'un buste de plâtre, à éclairer
au mieux pour la photo. Les divers essais sont décrits, et les résultats
présentés par 7 reproductions. Pour que la photo, comme l'objet,
produise une

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