Sensations musculaires et kinesthésie. Impressions de position et de déplacement. Fonctions labyrinthiques - compte-rendu ; n°1 ; vol.24, pg 427-433
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Sensations musculaires et kinesthésie. Impressions de position et de déplacement. Fonctions labyrinthiques - compte-rendu ; n°1 ; vol.24, pg 427-433

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Description

L'année psychologique - Année 1923 - Volume 24 - Numéro 1 - Pages 427-433
7 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1923
Nombre de lectures 32
Langue Français

Extrait

4° Sensations musculaires et kinesthésie. Impressions de
position et de déplacement. Fonctions labyrinthiques
In: L'année psychologique. 1923 vol. 24. pp. 427-433.
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4° Sensations musculaires et kinesthésie. Impressions de position et de déplacement. Fonctions labyrinthiques. In: L'année
psychologique. 1923 vol. 24. pp. 427-433.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1923_num_24_1_4546SENSATION ET PERCEPTION 427
G. -T. PACK. — New experiments in the nature of the Sensation of
Thirst (Nouvelles expériences sur la nature de la sensation de soif).
— Am. J. of Ph., 65, 1923, p. 346-349.
Douze lapins sont privés de nourriture et de boisson pendant
7 jours ; au bout de ce temps, on injecte aux uns une petite quantité
d'eau, aux autres une solution de pilocarpine, entraînant une sal
ivation profuse, et on les met tous en présence d'eau à boire. Alors
que ceux qui n'ont pas reçu de pilocarpine boivent de 62 à 177 cent
ilitres d'eau, les autres ne boivent que 15 à 25 centilitres en une heure.
Cela montre, conformément à la théorie de Cannon, que la soif
est due à une sécheresse relative de la muqueuse buccale et pharyn
gée ; elle est presque abolie en effet, malgré une forte déperdition
d'eau, quand, sous l'influence de la pilocarpine, on rétablit la sécré
tion salivaire.
H. P.
4° Sensations musculaires et kinesthésie. Impressions de
position et de déplacement. fonctions labyrinthiques
AGNES PIRIG. — Experimentelle Untersuchung über Lageempf
indung und - auf f assung und ihre Beziehung zur Auffassung der
Bewegung (Recherche expérimentale sur la sensation et la perception
d'attitude et sur ses rapports avec la perception du mouvement). —
A. f. ges., Ps., XLIII, 2-4, 1922, p. 229-312.
Dans une première série d'expériences, le sujet doit comparer
deux attitudes qui sont successivement imprimées à son avant-bras,
au moyen d'un kinématomètre de Storring. Chaque attitude est
précédée par quelques mouvements passifs bien déterminés avec
plusieurs changements de direction. La sensibilité différentielle
s'est montrée la plus fine lorsque le bras et l'avant-bras forment
un angle de 165° (on a employé des angles de 50°, de 90°, de 120°,
de 165° et 180°) et lorsque le mouvement qui précède immédiatement
l'attitude est un mouvement de flexion ; en prenant alors, pour tous
les quatre sujets, la moyenne de tous les angles, on trouve une moyenne
du seuil différentiel de 6,35 mm. = 0,635°. Les sujets, tous étudiants
ou professeurs de philosophie, accusent des sensations localisées
dans l'avant-bras, parmi lesquelles les sensations des muscles et des
ligaments paraissent prédominer.
Afin d'éliminer le rôle éventuel du mouvement dans la perception
de l'attitude, les mêmes expériences sont répétées avec deux va
riantes. L'une consiste à distraire le sujet, en lui faisant faire du
calcul mental pendant l'exécution des mouvements ; et l'autre, à
ralentir le mouvement qui précède ou qui suit immédiatement l'att
itude de telle sorte qu'il ne soit plus perçu en tant que mouvement.
Le seuil s'est montré abaissé, étant, dans ce dernier cas, de 3,55 mm.,
tandis que dans les expériences avec distraction il a été de 7,8 mm.
et dans les expériences sans, distraction et sans ralentissement des
mouvements intermédiaires il a été de 8,4 mm. 428 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
La perception du mouvement, loin de contribuer à la perception
de l'attitude, paraît être, au contraire, un facteur de gêne.
Dans une autre série d'expériences l'auteur étudie la
des positions des yeux : le sujet étant placé dans une chambre
obscure et ayant la tête immobilisée, doit comparer la position de
deux points lumineux qui apparaissent successivement l'un à côté
de l'autre, à une distance de 3 mètres du sujet, et que ce dernier
doit fixer au fur et à mesure. L'apparition de chacun de ces points
est précédée par des expositions d'autres points lumineux, que le
sujet doit également fixer, exécutant ainsi des mouvements variés, le
dernier mouvement précédant la fixation d'un des deux points
principaux, se faisant de droite à gauche, ou de gauche à droite,
les points principaux apparaissant, soit dans la ligne de la vision
directe, soit à 45° à droite ou à gauche.
L'appréciation s'est montrée plus difficile pour la vision monoc
ulaire, mais seulement au début. Le seuil est un peu abaissé lorsque
les mouvements précédant immédiatement les points de fixation
principaux se faisaient de droite à gauche. En prenant la moyenne
pour les différents dispositifs, on trouve que le seuil différentiel est
de 0,25° pour les yeux, tandis qu'il était de 0,75° pour l'avant-bras.
Les sujets accusent des sensations localisées dans les yeux, et
principalement des sensations musculaires. La localisation spatiale
apparaît d'une façon plus nette dans l'appréciation des positions de
l'avant-bras. La certitude du jugement est un peu moindre.
L'auteur se croit autorisé à conclure que la sensation de l'att
itude est une sensation autonome n'exigeant pas l'intervention des
sensations kinesthésiques. La perception de l'attitude se base sur
des provenant du membre au repos, liées à la localisation
spatiale.
Dans d'autres expériences, l'auteur s'efforce d'analyser la sensa
tion du mouvement, en produisant à l'aide du kinématomètre une
accélération progressive d'un mouvement au début trop lent pour
être perçu. Il semble, d'après les dépositions des sujets, qu'un chan
gement d'attitude soit perçu antérieurement au mouvement ; que
ce dernier est perçu grâce aux sensations de pression, de traction, etc.,
qui se modifient d'une façon continue et qui sont liées à la locali
sation dans l'espace de la partie du corps intéressé.
D. W.
ALFRED FLEISCH. — Das Labyrinth als beschleunigungsempîin-
dendes Organ (Le labyrinthe comme organe sensible à l'accélération)
~ Pf. A., 195, 1922, p. 499-515.
Examen du débat entre Quix et Magnus et de Kleyn, le premier
attribuant aux otolithes la perception des mouvements de progres
sion linéaire, l'ascension par exemple, tandis que les autres réservent
aux canaux la perception de tous les mouvements, aussi bien de
progression linéaire que de rotation (cette perception persistant
après une centrifugation qui mettrait hors de cause les otolithes).
Théoriquement l'auteur expose que, si les otolithes donnent la
perception des déviations de verticale, quand il y a un mouvement
de translation horizontale sur le côté, il doit y avoir un effet sur les ET PERCEPTION 429 SENSATION
otolithes, analogue à un déplacement par rotation sur le côté, à
une déviation de la verticale ; dès lors cette translation doit s'accom
pagner de mouvements de correction dirigés par le changement de
verticalité apparente, changement augmentant avec l'accélération
de la translation.
Les mouvements de correction peuvent être observés sur les yeux :
L'expérience fut faite sur le lapin, avec des appareils enregistreurs
des oculaires placés à côté de l'animal, sur la table
soumise à T& translation horizontale. Or, les mouvements attendus
des yeux ont bien été obtenus, conformément à la théorie, après
une latence d'une demi-seconde.
L'auteur conclut de là que les canaux et les otolithes sont des
appareils de fonction homogène : Les canaux perçoivent les accélé
rations angulaires et peut-être aussi les linéaires ; les otolithes per
çoivent les accélérations linéaires, la gravitation étant conçue comme
une accélération durable (ce qui fait rentrer le statique dans la loi
générale du dynamique).
Tout le labyrinthe (utricule et saccule, canaux), apparaît alors
comme un organe « accéléré-sensible ».
H. P.
JEAN MALASSEZ. — Perturbation du sens des accélérations angul
aires. — B. B., 89, 1923, p. 719-721.
L'auteur a employé la méthode d'André Broca, pour la mesure
-du temps de réaction à une « accélération angulaire » de grandeur
d

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