Spectacle des exécutions et espace urbain - article ; n°1 ; vol.98, pg 111-125

François Hinard

Description

Publications de l'École française de Rome - Année 1987 - Volume 98 - Numéro 1 - Pages 111-125
L'ensemble du jeu social que constitue l'exécution publique d'un condamné, au dernier siècle de la République, est déterminé par les coutumes (plutôt que par la loi). Or, si nos sources nous renseignent assez bien sur les moyens et sur les acteurs de cette cérémonie, il convient d'y chercher aussi des indications concernant les lieux et les décors..
À partir donc des exécutions attestées pour la période on peut déterminer les pôles dominants de cette topographie de la mort violente : campus sceleratus, Esquilin, Champ de Mars, Forum, Tibre. Mais il est beaucoup plus difficile de recomposer la procédure dans son ensemble pour donner aux espaces et aux décors dans lesquels elle se déroule, toute leur signification.
En tout cas le lien entre les rituels de l'exécution et les lieux où ils sont pratiqués se manifeste précisément par le changement conjoint que subissent les uns et les autres, à la fin de la République, après que les vainqueurs des guerres civiles les ont en quelque sorte caricaturés et dévoyés.
15 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Sujets

• Sociologie, société et politique

Informations

• Publié par: PUBLICATIONS_DE_L-ECOLE_FRANCAISE_DE_ROME
• Publié le: 01 janvier 1987
• Nombre de lectures: 23
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

François Hinard
Spectacle des exécutions et espace urbain
In: L'Urbs : espace urbain et histoire (Ier siècle av. J.-C. - IIIe siècle ap. J.-C.). Actes du colloque international de
Rome (8-12 mai 1985). Rome : École Française de Rome, 1987. pp. 111-125. (Publications de l'École française de
Rome, 98)
Résumé
L'ensemble du jeu social que constitue l'exécution publique d'un condamné, au dernier siècle de la République, est déterminé
par les coutumes (plutôt que par la loi). Or, si nos sources nous renseignent assez bien sur les moyens et sur les acteurs de
cette cérémonie, il convient d'y chercher aussi des indications concernant les lieux et les décors..
À partir donc des exécutions attestées pour la période on peut déterminer les pôles dominants de cette topographie de la mort
violente : campus sceleratus, Esquilin, Champ de Mars, Forum, Tibre. Mais il est beaucoup plus difficile de recomposer la
procédure dans son ensemble pour donner aux espaces et aux décors dans lesquels elle se déroule, toute leur signification.
En tout cas le lien entre les rituels de l'exécution et les lieux où ils sont pratiqués se manifeste précisément par le changement
conjoint que subissent les uns et les autres, à la fin de la République, après que les vainqueurs des guerres civiles les ont en
quelque sorte caricaturés et dévoyés.
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Hinard François. Spectacle des exécutions et espace urbain. In: L'Urbs : espace urbain et histoire (Ier siècle av. J.-C. - IIIe
siècle ap. J.-C.). Actes du colloque international de Rome (8-12 mai 1985). Rome : École Française de Rome, 1987. pp.
111125. (Publications de l'École française de Rome, 98)
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