Tendances. Phénomènes affectifs. Esthétique. - compte-rendu ; n°1 ; vol.21, pg 421-428
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Description

L'année psychologique - Année 1914 - Volume 21 - Numéro 1 - Pages 421-428
8 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1914
Nombre de lectures 18
Langue Français

Extrait

Henri Piéron
VI. Tendances. Phénomènes affectifs. Esthétique.
In: L'année psychologique. 1914 vol. 21. pp. 421-428.
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Piéron Henri. VI. Tendances. Phénomènes affectifs. Esthétique. In: L'année psychologique. 1914 vol. 21. pp. 421-428.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1914_num_21_1_8029TENDANCES. PHÉNOMÈNES AFFECTIFS. ESTHÉTIQUE 421
VI. — Tendances. Phénomènes affectifs. Esthétique.
JAMES DREVER. — Instinct in Man {L'instinct chez V homme). — In-8»
de 281 p., 1917, Cambridge University Press.
L'auteur a visé à apporter une contribution à la psychologie à
l'éducation, la psychologie étant pour lui l'étude subjective du com
portement, qu'elle interprète en termes d'expérience interne.
L'instinct est défini une force innée de tendance, guidant la con
naissance, accompagnée d'intérêt ou d'émotion, et déterminant, par
tiellement au moins, l'action.
Sans admettre que l'instinct représente une connaissance intuitive
supérieure, Drever y voit une forme consciente de l'élan vital; la part
de connaissance de l'instinct serait d'ordre perceptif, impliquant, outre
des sensations, une tendance, une impulsion, et un facteur affectif
d'intérêt, un sentiment de valeur.
Classant les tendances instinctives, J. Drever adopte, avec quelques
modifications, la classification de Mac Dougall, admettant, comme lui,
que les principaux instincts sont de type émotionnel, la peur et la
colère par exemple ; et il passe en revue, rapidement, les appétits, les
tendances générales (imitation, sympathie, suggestibilité, etc.), et les spécifiques (réactions d'attention, de préhension, de loco
motion, etc.; peur, colère, curiosité, instinct grégaire, amour, etc.).
En somme, c'est une psychologie des tendances et des émotions-
tendances que tente l'auteur sous le nom d'instinct, qui prend ainsi
une extension exagérée, une signification qui ne s'accorde plus avec
celle que labiologie — étude objective du comportement — a du adopter;
cela est regrettable.
H. P.
W. B. CANNON. — The interrelations of emotions as suggested by
recent physiological researches {Les interrelations des émotions,
telles qu'elles se dégagent de recherches physiologiques récentes). — Am.
J. of. Ps., XXV, 2, 1914, p. 256-282.
Résumé très clair de l'influence des émotions sur le système ner
veux autonome, dont le sympathique constitue le tronçon moyen,
thoraco-lombaire, avec suggestions sur l'utilité des réactions, des
réflexes affectifs, comme l'augmentation du sucre du sang et les varia,
tions vasculaires qui seraient dues à la libération d'adrénaline dans la
circulation par excitation sécrétoire des surrénales.
L'auteur rapporte l'antagonisme des expressions affectives à l'ant
agonisme des différentes sections du système autonome, en particulier
à l'opposition du sympathique avec le système crânien d'une part et
avec le système sacré de l'autre.
Au point de vue psychologique, il y a particulièrement à retenir le
fait, souligné par Cannon, que les fortes émotions, si différentes
qu'elles soient, engendrent des effets viscéraux très semblables, par
exemple la terreur et la rage. Aussi, en accord avec Sherrington, *2â ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
l'auteur considère qu'il est impossible d'admettre l'origine viscérale
des émotions et que la théorie de James ne peut physiologiquement
être admise. Il rappelle que les manifestations « pseudo-affectives »
qui peuvent encore être obtenues chez le chat décérébré mais à con
nexions viscérales, sont très brèves, toutes différentes des manifesta
tions obtenues chez l'animal à cerveau normal, mais privé de con
nexions viscérales.
H. P.
JAMES R. ANGEL L. — A reconsideration of James theory of emotion
in the light of recent criticisms [Un nouvel examen de la théorie de
l 'émotion de James à la lumière de récentes critiqnes). — Ps. Rev., XXIII,
4, 1916, p. 251-262.
La théorie de James, après une période de grande faveur, a été
discréditée après les travaux de Sherrington, et, plus récemment, de
Cannon.
L'auteur pense qu'il y a lieu de la réhabiliter, car, dans ses lignes
essentielles elle n'est pas affectée, d'après lui, par les résultats des
expériences de ces deux physiologistes : les impulsions instinctives de
la tête du chien ne sont pas modifiées par la suppression des connexions
centrales avec les viscères, cela prouve l'indépendance physiologique
du segment antérieur, cela ne pas que les sensations viscérales
organiques ne jouent aucun rôle dans les émotions de l'homme; on
n'a pas prouvé non plus que l'émotion, état psychique, précède ce
qu'on appelle des expressions physiologiques.
Angell voudrait d'ailleurs qu'on laisse de côté les points contro
versés et qu'on s'attache à la discussion de la base instinctive des
réactions émotionnelles, et à la répercussion invariable sur le cortex
de ses effets réflexes dans les muscles, les glandes et les viscères. Qu'on
établisse une doctrine en donnant à ces deux grands groupes de faits
leur place et, qu'on appelle ou non « Jamesienne » cette théorie,
on y aura fait rentrer l'essentiel de celle de James.
Ces vues d' Angell appelleraient de longues discussions.
H. P.
A. WOHLGEMUTH. — On the feelings and their neural correlate,
with an examination of the nature of pain [Sur les sentiments et lew
corrélatif nerveux, avec un examen de la nature de la douleur). — Br.
J. of Ps., VIII, 4, 1917, p. 423-476.
L'auteur établit les deux propositions suivantes :
A. Tout processus de conscience élémentaire correspond à un pro-
, cessus nerveux défini, à la mise en action d'une chaîne propre de
neurones. •
B. Les sentiments sont des états de conscience élémentaires (sent
iment d'agréable et de désagréable).
Dès lors, la conclusion s'impose, il doit y avoir pour les sentiments
un corrélatif nerveux particulier, et les données neurologiques per
mettent de le localiser dans la région latérale du thalamus (Head et
Holmes). PHÉNOMÈNES AFFECTIFS. ESTHÉTIQUE 428 TENDANCES.
Mais ce centre affectif ne doit pas être confondu avec le centre de la
douleur, car la douleur n'est pas un sentiment, n'est pas le sentiment
d' « unpleasantness » porté à son maximum, la douleur vraie (qui
n'est pas la douleur morale), est une sensation élémentaire.
Et Wohlgemuth apporte les résultats de toute une série d'expé
riences d'introspection provoquée, montrant que des sensations dou
loureuses (piqûre, pincement) peuvent être accompagnées du sentiment
d' « unpleasantness », mais pas nécessairement, et que parfois même
ces sensations s'accompagnent d'une impression affective agréable.
H. P.
GEORGE V. N. DEARBORN. — Certain further factors in the Physio
logy of Euphoria (De certains nouveaux facteurs dans la physiologie de
l'euphorie). — Ps. Rev., XXI, 3, 1914, p. 166-187.
Parmi les facteurs conditionnant les tons affectifs fondamentaux, la
dysphorie, et l'euphorie, qui représente la réaction personnelle plus ou
moins parfaitement adaptée au milieu, l'auteur envisage dans cette
étude : 1° les influences î-elevant de la nutrition et du sympathique,
(les 4 millions de villosités intestinales, riches en muscles lisses et en
terminaisons nerveuses sympathiques, adaptant probablement le
contenu du sang en lipoïdes et protéiques de nutrition aux besoins
immédiats divers des cellules nerveuses, et envoyant au sympathique
des actions qui deviendraient de l'euphorie par fusion dans le cerveau) ;
2° le tonus et la contraction active de la musculature volontaire avec
apport, par les champs récepteurs correspondants, d'une contribution
variable mais essentielle, au réservoir dynamique du système nerveux
central, la kinesthésie étant probablement, dans tous les sens, un
élément d'euphorie; 3° les influx épicritiques intégrés, venus de la
peau et des muqueuses (ceux-ci paraissant jouer le rôle essentiel dans
l'euphorie humaine, les deux moyens possibles de stimulation étant
l

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