Travail. Entraînement. Fatigue. L Imitation - compte-rendu ; n°1 ; vol.36, pg 638-649
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Travail. Entraînement. Fatigue. L'Imitation - compte-rendu ; n°1 ; vol.36, pg 638-649

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Description

L'année psychologique - Année 1935 - Volume 36 - Numéro 1 - Pages 638-649
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1935
Nombre de lectures 15
Langue Français

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1° Travail. Entraînement. Fatigue. L'Imitation
In: L'année psychologique. 1935 vol. 36. pp. 638-649.
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1° Travail. Entraînement. Fatigue. L'Imitation. In: L'année psychologique. 1935 vol. 36. pp. 638-649.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1935_num_36_1_30738638 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
par ses sujets. L'effet est le même sur les différentes catégories d'audi
teurs, les intelligents et les non-intelligents, les musiciens et les
non-musiciens. Il semble qu'il y ait une signification de la musique
qui puisse être comprise par tous.
Quelle en est l'origine ? Il faudra, pour la déterminer, de longues
séries d'expériences, bien que les compositeurs en aient depuis
longtemps une connaissance vague et non exprimable par des mots.
La théorie qui paraît la plus logique est celle de Ferguson. Il y a
pour cet auteur deux éléments fondamentaux dans la musique :
la suggestion de mouvement et la suggestion de pression. La première
est celle qui produit les effets les plus puissants : II faut nous mouvoir
et nous mouvoir en accord avec la musique. La seconde implique
des tensions et des relâchements, des efforts et des abandons. Les
éléments qui produisent la « pression » peuvent être divisés en
trois groupes, deux mélodiques et un harmonique. Les deux premiers
sont la montée et la descente de la gamme, d'une part, de l'autre,
la relation à la tonique. L'élément harmonique est constitué par les
consonances et les dissonances et leurs combinaisons variées. Naturel
lement, d'autres éléments variés (qualité tonale des différents instr
uments, etc.), viennent modifier ou renforcer l'expression musicale.
G. P.
1107. — M. G. COLBY. — Instrumental reproduction of melody by
preschool children (Reproduction instrumentale de mélodies par
les enfants d'âge préscolaire). — J. of genet. Ps., XLVII, 2, 1935,
p. 413-430.
On peut déterminer l'aptitude musicale chez des enfants de
3 ans 1/2 à 4 1/2 en leur apprenant, au lieu de les soumettre à une
pluralité de tests indépendants, à reproduire sur un instrument
une mélodie simple, c'est-à-dire en étudiant un acte musical qui
implique la coordination d'un certain nombre de capacités : manuelle,
imitative, perceptive, etc. Il résulte de cette étude que le succès
dans la reproduction instrumentale d'une mélodie simple dépend
de 4 facteurs : le nombre des unités sonores, la grandeur des inter
valles, la « direction » de la mélodie et le degré de répétition ou
de symétrie. Les sujets ayant le moins d'aptitude musicale ont
une tendance à simplifier chacun de ces facteurs. D'autre part, le
champ mélodique appréhendé est différent du simple champ sensoriel
acoustique, ce qui indique l'importance de la forme dans l'expérience
musicale. A. T.
XL — Activité et Travail
1° Travail. Entraînement. Fatigle. L'imitation1
108. — W. MOEDE. — Die Kennzeichnungswerte menschlicher
Arbeit (Les valeurs caractéristiques du travail humain). — Ind.
Psychot., XII, 1, 1935, p. 1-9.
Rapide revue des divers points de vue pouvant présider à une éva
luation des résultats du travail humain : mesures physiques, physiolo
giques, ergotechniques, économiques, psychologiques. D. W.
1. V. aussi les n™ 456, 696, 699. ET TRAVAIL. ENTRAINEMENT, FATIGUE 639 ACTIVITÉ
1109. — G. SOLER DOPFF. — Sobre I'Evaluacio biologica de la
capacitat de treball (Sur l'évaluation biologique de la capacité
de travail). — R. de P. i P., III, 11, 1935, p. 213-220.
L'A. étudie la capacité de travail au moyen de la méthode
ergodyne monographique combinée avec l'analyse du métabolisme
basai dans les différentes situations de repos et de travail musculaire.
Il expose sa technique sans donner ni les détails ni les résultats que
l'on attend. L. B.
1110. — R. ALLERS et J. BIERER. — üeber ein- und beidhändige
Arbeit am ErgOgraphen (Sur le travail d'une ou de deux mains
à Vergographe). — Arb. Ph., VIII, 1935, p. 490-501.
Lorsque le sujet travaille à l'ergographe simultanément avec
les deux mains le rendement de ce travail est inférieur à la somme
du travail effectué par chaque main séparément. L'étude a été
faite sur 10 sujets. Les expériences de contrôle montrent qu'il ne
s'agit pas ici de l'action inhibitrice que le travail d'une main pourrait
exercer "sur celui de l'autre. Il s'agit là d'après les A. d'un facteur
central supplémentaire qui entre en jeu au moment du travail
simultané des deux mains. La fatigue de ce centre qui assure la
coordination des mouvements peut expliquer la diminution du rende
ment. Les variations spontanées que l'on observe au cours du travail
ergographique indiquent le rôle important joué par les facteurs
psychologiques dans ce travail. B. N.
1111. — D. VAMP A. — Tempi parziali e tempi totali di lavoro
(Temps partiels et temps totaux de travail). — Ar. it. di Ps., XIII,
3-4, 1935, p. 200-230.
L'A. étudie, au cours de la répétition constante d'une même
opération de travail, la variation de la forme et du temps de ce
travail ainsi que des rapports existant entre les mouvements simples
qui constituent cette opération. L'expérience utilisa le tapping et
les deux phases de ce travail très simple, soulèvement et abaissement,
furent enregistrées sur un cylindre. L'élaboration statistique des
résultats recueillis permet d'arriver aux conclusions suivantes. Il
existe un principe de compensation entre les mouvements simples
d'une opération complexe. La probabilité d'une durée type est
plus grande pour les temps totaux que pour les temps élémentaires
correspondant aux mouvements simples isolés du travail. Il se produit
par l'adaptation continue et progressive de l'individu à la situation
complexe du travail une modification continuelle de la forme du
travail individuel dans le temps. Il est impossible d'attribuer une
valeur constante à un temps élémentaire. R. L.
1112. — J. M. UFLAND et I. M. WUHL. — Modifications, dans le
travail, de la chronaxie sensitive (en russe, avec résumé allemand).
• — Bases physico-chimiques de l'activité nerveuse. Institut Bek-
terev, Leningrad, 1935, p. 168-182.
Les auteurs ont constaté que la chronaxie motrice n'était pas
seule à augmenter sous l'action du travail, mais aussi la chronaxie 640 . -ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
sensitive ; l'élévation est maxima environ 5 minutes après la fin
du travail (parfois 20 à 25 minutes après).
Pendant le travail statique, la chronaxie augmente d'abord,
diminue quand survient la fatigue, et augmente à nouveau après
la fin du travail (déterminations sur la main). L'augmentation est
à peu -près la même après 5 minutes de travail statique ou dynamique.
A la main ne travaillant pas, les variations de chronaxie sont
parallèles mais moindres. H. P.
1113. — J. M. UFLAND et I. M. WUHL. — De l'influence du travail
intellectuel sur la chronaxie motrice et sensorielle. — Tr. hum.,
III, 2, 1935, p. 153-164.
Le travail consistait en traduction à livre ouvert d'une langue
étrangère et en solution de problèmes à rechercher. On déterminait
la chronaxie sensorielle et motrice avant le travail, jusqu'à obtention
d'une valeur stable, et après le travail (immédiatement, 8, 16 et
24 minutes après). Les expériences ont porté sur des adultes et
sur un groupe d'adolescents de 14 à 16 ans. La chronaxie musculaire
était celle du M. flexor digitorum et du M. extensor digitorum, la
sensorielle étant déterminée par l'irritation des points sensibles
de la surface cutanée de l'avant-bras. Les résultats obtenus sont
les suivants : Pour les adultes, le travail prolongé provoque une
diminution de la chronaxie du M. flexor, et du M. extensor, et
augmentation instable de la chronaxie sensorielle, le travail de courte
durée entraînant la même diminution de la chronaxie du M . flexor,
celle de Yextensor ne changeant pratiquement pas. Chez les adoles
cents, le travail court diminue la chronaxie du flexor et augmente
celle de Yextensor, la chronaxie sensorielle augmente considérablement.
Il y a là des différences curieuses, que les auteurs ne prétendent
pas expliquer de façon certaine. t M. F.
1114. — L. G. SCHERMANX. — Der Einfluss von geistiger Arbeit

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