Tropismes - compte-rendu ; n°1 ; vol.32, pg 338-348
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Description

L'année psychologique - Année 1931 - Volume 32 - Numéro 1 - Pages 338-348
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1931
Nombre de lectures 19
Langue Français

Extrait

b) Tropismes
In: L'année psychologique. 1931 vol. 32. pp. 338-348.
Citer ce document / Cite this document :
b) Tropismes. In: L'année psychologique. 1931 vol. 32. pp. 338-348.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1931_num_32_1_5053338 ANALYSÉS BIBLIOGRAPHIQUES
remplissaient ces conditions. Il nous expose maintenant le résultat
de ses recherches sur les différences individuelles.
La méthode suivie est celle que l'auteur appelle pourcentage des
degrés de détermination. Une corrélation élevée entre les résultats
obtenus avec deux labyrinthes X et V ne peut pas toujours s'expli
quer entièrement par un facteur commun de détermination ; mais
on peut toujours attribuer à ce facteur un pourcentage d'influence
au moins égal au carré du coefficient de corrélation.
Appliquant cette méthode, T. établit d'abord que l'aptitude à
l'apprentissage d'un labyrinthe ne dépend ni du sexe, ni du poids
du corps, ni de la fréquentation (qui est en rapport direct avec les
aptitudes visuelles). Puis il cherche à prouver l'existence d'un fac
teur général (semblable à celui que Spearman a cru pouvoir établir
chez l'homme) ; ses expériences tendent à montrer que ce facteur
agit au moins dans la proportion de 0,64 % dans l'apprentissage
par les rats de deux types de labyrinthes différents. L'examen plus
détaillé des corrélations permettrait de supposer que le facteur
commun réside dans un transfert de plus en plus efficace de l'apt
itude acquise dans les premiers essais aux essais ultérieurs. Mais ce
n'est là qu'une hypothèse, qui sera écartée dans la suite.
Dressant, dans son quatrième article, un tableau de toutes les
causes auxquelles on peut attribuer les différences individuelles, T.
s'efforce de les éliminer par des expériences rigoureuses ; elles peuvent
l'être, soit parce qu'elles demeurent constantes quand les effets va
rient, soit que leurs variations ne présentent aucune corréla
tion avec celles des résultats. En étudiant la reprise, après un long
intervalle de 6 à 8 mois, d'un apprentissage incomplet de 19 jours,
on trouve des corrélations individuelles dans la vitesse de l'appren
tissage et du réapprentissage qui ne peuvent plus être mises sur le
compte d'un transfert des effets de la première expérience. D'autres
expériences permettent d'éliminer les différences sensorielles. Il
faut donc conclure qu'il s'agit de individuelles céré
brales innées et non acquises. P. G.
b) Tropismes l
282. - GOTTFRIED FR^ENKEL. - Die Mechanik der Orien
tierung der Tiere im Raum {Mécanique de V orientation des animaux
dans l'espace). — Biological Reviews, VI, 1, 1931, p. 36-87.
L'auteur, qui appartient à l'Université juive de Jérusalem, montre,
dans cette revue très claire, que, grâce à Kühn, les difficultés ren
contrées par le système de Lœb en matière de tropismes se trouvaient
aplanies.
Une distinction initiale sépare les tropismes, courbures d'animaux
fixés, et les tactismes, déplacements orientés d'animaux libres.
Deux grandes catégories de tactismes se rencontrent : 1° les pko-
botactismes, qui correspondent aux essais et erreurs de Jennings (qui
ne trouvaient pas place dans le système de Lœb) et consistant en des
mouvements non dirigés de fuite pour des variations d'intensité d'une
1. Voir aussi les n°« 171, 310,324,327. .

IPSYCHOLOGIE ZOOLOGIQUE ET BIOLOGIE 839
stimulation supérieure ou inférieure à une certaine valeur optima
pour laquelle se présente un état d'indifférence (en sorte que la
région où se réalise cet optimum exerce un effet de capture progres
sive sur les organismes phobotactiques) ; 2° les topotactismes qui sont
orientés (positivement, négativement ou transversalement) vis-à-vis
d'une direction de stimulation.
Les topotactismes, à leur tour, doivent être divisés en une série
de catégories :
Les tropotactismes sont les tropismes lœbiens, déterminés par
une asymétrie de réception et conduisant à l'excitation symétrique
et équilibrée des récepteurs, avec, en cas d'exclusion d'un organe,
la réaction de manège.
Les téloiactismes caractérisés par le maintien de l'orientation, mal
gré des modifications unilatérales des dispositifs récepteurs ou moteurs.
Les ménotactismes, dans lesquels l'organisme maintient une direc
tion de mouvement faisant un angle défini vis-à-vis d'une direction
de stimulation, servant de repère spatial.
Les mnérnotactismes enfin, dans lesquels ce sont les impressions
mnémoniques, qui en l'absence de repères sensoriels actuels d'orien
tation, maintiennent une direction définie de mouvement.
Toutes les activités dirigées des organismes peuvent dès lors s'ex
primer en termes de tactismes.
L'auteur passe en revue les phototaetismes, géotactismes, chimio-
tactismes, thermotaotismes, phonotactismes et galvanotactismes.
Par exemple, les protozoaires, vis-à-vis de la lumière, présentent
du photophobotactisme bien étudié par Jennings.
On a des cas assez voisins chez les insectes de phototropotactisme
(où entre deux sources égales, l'animal se dirige suivant la bissectrice
de l'angle que font avec lui les deux sources) et de phototélotactisme
(où l'animal, dans ce cas, va délibérément vers l'une ou l'autre des
sources) ; l'orientation de fourmis se guidant sur le soleil, représente
un photoménotactisme ; et, si le soleil reste caché pendant quelque
temps, le maintien de la direction est le fait du photomnémotactisme.
H. P.
283. - W. ZIMMERMANN et Ö. KŒHLER. - Die Orientierung
von Pflanze Und Tier im Raum (L'orientation des plantes et animaux
dans Vespace). — Bi. Zentr., LI, 1931, p. 21-5S.
Z. expose (p. 21-36) la partie botanique, et K. (p. 36-58) la partie
zoologique.
K., à rencontre de l'assimilation générale de Lœb entre animaux
et plantes, distingue du tropisme des organismes fixés les tactismes
des organismes libres, et montre que l'opposition stérile de Lœb et de
Jennings se trouve résolue par la synthèse de Kühn, désigne comme
« phobiques » les modes de réaction décrits par Jennings,
« topiques » ceux correspondant aux tropismes orientés de Lœb, avec
des cas intermédiaires.
Dans sa classification générale, K. envisage :
lo Réactions phobiques \ r * ( Pseudophobotactisme Euphobotactisme non partiellement dirigé dinge
oo z° Reactions R£„„,; r, lopioues ^™v.„„„ r * -, ( * Eutopotactisme t-> Pseudotopotactisnïe i . > t. dirigé .. »■ . non dirige »« • . 340 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
II donne des exemples pour ces 4 cas, celui du géotactisme de la
Paramécie pour le premier, du Stentor ou de la larve de mouche
(Mast) dans la réaction aux ombres, pour le second, le galvanotac-
tisme de la Paramécie pour le troisième, le cas des spermatozoïdes
pour le dernier.
A côté des phobotactismes de contact, les plus communs, on peut
observer un stéréotopotactisme vrai (Crozier).
K. expose ensuite les notions introduites par Kühn (Die Orien
tierung der Tiere im Raum, Iena, 1919) de télotactisme (Zieleins
tellung) correspondant à une régulation d'équilibre, à la fixation vi
suelle d'un objet, et de ménotactisme (dont on ne connaît des exemples
que de nature visuelle), et montre que ce qu'il y avait d'exact dans
les conceptions de Lœb, prend facilement sa place dans le système
général de Kühn, satisfaisant et complet. H. P.
284. - W. v. BUDDENBROOK. - Beitrage zur Lichtkompassor
ientierung (menotaxis) der Arthropoden (Contributions à l'orienta
tion lumineuse de repérage fixe (ménotactisme) des Arthropodes) . —
Z. für ver. Ph., XV, 3, 1931, p. 597-612.
Beaucoup d'Arthropodes qui suivent un chemin déterminé uti
lisent le repérage d'une source de lumière, par exemple, certaines
fourmis revenant au nid. Si la direction du flux lumineux se trouve
brusquement changée, l'orientation de l'animal change de manière
à rétablir le repérage primitif. Si la source de lumière est déplacée de
180°, l'animal se retourne complètement, de 180° également.
C'est ce « ménotactisme » (maintien d'une orientation repérée)

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