Tropismes. Mécanismes nerveux.  Fonctions sensorielles - compte-rendu ; n°1 ; vol.28, pg 340-363
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Description

L'année psychologique - Année 1927 - Volume 28 - Numéro 1 - Pages 340-363
24 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1927
Nombre de lectures 22
Langue Français
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Extrait

b) Tropismes. Mécanismes nerveux. Fonctions sensorielles
In: L'année psychologique. 1927 vol. 28. pp. 340-363.
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b) Tropismes. Mécanismes nerveux. Fonctions sensorielles. In: L'année psychologique. 1927 vol. 28. pp. 340-363.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1927_num_28_1_6435340 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
détermination d'une loi reliant dans une espèce donnée, le poids P
et la surface alaire S :
S = a -f- &P (a et b étant des constantes). Le rapport de susten
tation R
R== a+h?
peut être comparé d'une espèce à l'autre en faisant la réduction à
un même poids P. La constante a représente un excès biologique-
ment utile de surface portante (nécessaire chez les espèces qui
portent leur proie comme les Ammophiles, les Pompiles, etc.),
excès qui peut être réduit par section d'ailes sans empêcher le vol.
Mais le maximum de réduction de la surface alaire est supérieur à
l'excès réel de surface portante dans les conditions normales du vol
par suite d'un mécanisme compensateur dû à l'accélération des
battements (mécanisme réduit par la fatigue) et encore très insuff
isamment connu. H. P.
b) Tropismes. Mécanismes nerveux. Fonctions sensorielles
177. — ET. RABAUD. — Tropismes et comportement. — R. ph.,
Cil, 1926, p. 5-30 et 239-268.
Les mouvements des êtres vivants résultent de l'interaction de
l'organisme considéré avec certains excitants agissant dans certaines
conditions. Le tropisme ou orientation doit être distingué de la kinèse
ou mouvement. Les mouvements orientés des animaux ou plantes
fixés relèvent de mécanismes différents ; doivent seuls être retenus
comme tropismes ceux qui sont assimilables aux mouvements orien
tés des organismes libres.
L'excitant étant donné, le mouvement orienté est irrésistible,
sans qu'il soit permis d'invoquer un processus de sélection. Non
seulement le seuil, mais aussi l'intensité maxima qui détermine une
réaction de même sens varie avec les organismes ; de sorte que ce que
nous appelons intensités d'un même excitant constituent en réalité
autant d'excitants distincts. Les réactions d'un même individu à un
même excitant varient selon les conditions de l'un et de l'autre, et
ici encore, sans relation à la finalité. Les actions simultanées de
plusieurs excitants de nature différente tantôt se renforcent, tantôt
se neutralisent, tantôt se combinent.
Une fois établi le fait de mouvements orientés sous l'action des
composants du milieu, il faut l'interpréter. Selon Jennings, l'attrac
tion serait simplement la résultante d'une succession d'essais accom
pagnés d'erreurs, c'est-à-dire, pour éliminer l'apparence intentionnelle
de ces termes, de mouvements les uns impropres, les autres propres
au résultat final, ces derniers devenant de plus en plus fréquents.
Mais la sinuosité du trajet suivi par un organisme vers un excitant
externe s'explique par diverses causes, en particulier la sensibilité
différentielle, le retard de la réaction orientée sur la réaction motrice,
les interférences multiples. Supposer avec Jennings un choix, même
involontaire, d'une situation favorable, c'est appliquer une inter- Psychologie zoologique et biologie 34i
prétation subjective à une action purement physiologique. Selon
Lœb, les tropismes seraient dus à l'existence de lignes de force dans
l'espace et à la symétrie morphologique des organismes. Ceux-ci
s'orienteraient selon les lignes de force jusqu'à ce qu'ils rencontrent
une position symétrique par rapport à elles ; ils seraient alors attirés
par l'excitant d'où elles partent. Mais l'expérience prouve que la
direction de l'excitant est sans importance. S'il est exact que les
excitants augmentent le tonus, les faits établissent que le comporte
ment de l'animal n'est dirigé par aucune question de symétrie et que
le tropisme ne se confond pas avec le tonus ; les deux processus, loin
de se confondre, s'opposent.
En réalité, les tropismes sont des réflexes, Le tropisme positif
n'est pas, comme dans la théorie de Lœb, un réflexe tonique, un
réflexe d'attitude, mais un réflexe clonique, d'orientation
ou de translation. Il en est ainsi non seulement des tropismes positifs,
mais aussi des tropismes négatifs et des faits d'inhibition. A ces
derniers se rattache probablement la sensibilité différentielle, lors
qu'on la restreint aux faits correspondant à sa définiton précise :
réaction à une variation brusque de l'excitant. Le renversement des
tropismes, phénomène encore incomplètement élucidé, semble se
ramener dans tous les cas à un changement des rapports physiolo
giques des voies conductrices.
Le tropisme, rélexe clonique orienté, est, au même titre que tous
les réflexes, une propriété générale et normale des organismes, qui
joue un rôle de premier plan dans leur comportement, en particulier
dans leurs déplacements et leur répartition. G.-H. L.
178. — W.-J. CROZIER. — Galvanotropism and « reversal of
inhibition » by strychnine {Le galvanotropisme et le « renversement
d'inhibition » par la strychnine). — J. of gen. Ph., X, 3, 1927,
p. 395-405.
Dans un vase d'eau dé mer un courant, sous 4 volts, provoque une
orientation cathodique chez divers Némertiens, et anodique chez
un Géphyrien, un Echiure. Lorsqu'on fait passer le courant trans
versalement, il y a une incurvation du corps à convexité du côté de
la cathode chez les Némertiens, du côté de l'anode chez l'Echiure.
La strychnine (dont l'effet est d'exagérer l'excitabilité chez les
vers, avec renversement de la réaction au contact par prédominance
de la réponse des antagonistes sur la réponse normale des muscles
longitudinaux), sur le Némertien Lineus exagère le phototropisme
négatif, produit aussi le renversement des réactions au tact dans un
stade d'élongation excessive (avec constriction annulaire au point
touché) et enfin renverse le galvanotropisme (ainsi que chez l'Echiure),
alors que la nicotine n'a pas d'effet de ce genre.
Le « renversement d'inhibition » implique une action de la strych
nine sur les ganglions centraux, et, dès lors, l'auteur estime que l'effet
galvanotropique dépend de l'action directe du courant sur les cel
lules nerveuses du ganglion. H. P.
179. — -MAURICE ROSE. — Sur le galvanotropisme des Gammarus
d'eau douce. — B. B., XCVII, 1927, p. 51-53.
Les animaux étant dans un bac d'eau distillée, les électrodes sont ■
§42 ANALYSÉS BIBLIOGRAPHIQUES
constituées par des feuilles d'étain placées contre les parois opposées
(avec 12 centimètres d'intervalle). Le galvanotropisme se montre
négatif pour les tensions inférieures à 6 volts et supérieures à 9 volts,
et positif entre 6 et 9 volts.
Le sens de la réaction est donc fonction de l'intensité du courant.
Dans des solutions diverses, on obtient, avec une même tension
de 8 volts, des réactions, soit positives, soit négatives ; par exemple
en ajoutant successivement du permanganate de potasse, puis du
sulfate de fer, et ainsi de suite, on a, alternativement, un galvano
tropisme négatif, puis positif, etc.
D'une manière générale, les ions H ont pour effet de rendre le
tropïsme positif. H. P.
ïfcô. — S.-O. MAST. — Reversal in photic orientation in Vol^ox
and th« nature ö! photic Stimulation (Renversement dans V orien
tation ù la lumière chez te Volvox et nature de la stimulation
lumineuse). — Ëesponse to electricity in Volvox anfl the nature of
galvanic Stimulation {Réponse à V électricité chez le VolvoA et nature
èe la stimulation galvanique). — 2. für ver. Ph., V, 1957, p. 130-
738 et 739-761.
Résumé des conditions variées dans lesquelles s'obtient un renver-
sement du phototropisme dans les colonies du protozoaire Vttlpox,
avec systématisation et essai d'interprétation.
lie tropisme est normalement positif en faible lumière, négatif en
ÏOTte ; mais, après adaptation à l'obscttrité, il devient positif à la
lumière, et bientôt négatif si celle-ci est assez intense ; apr&#

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