Vision. - compte-rendu ; n°1 ; vol.47, pg 337-353
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Description

L'année psychologique - Année 1946 - Volume 47 - Numéro 1 - Pages 337-353
17 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1946
Nombre de lectures 9
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

1° Vision.
In: L'année psychologique. 1946 vol. 47-48. pp. 337-353.
Citer ce document / Cite this document :
1° Vision. In: L'année psychologique. 1946 vol. 47-48. pp. 337-353.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1946_num_47_1_8307— Psychophysiologie des sensations. III.
1° Vision.
45. — HARTLINE (H. K.), MC DONALD (P. R.). — Light and
dark adaptation of single photorecepter elements in the eye of
Limulus (Adaptation à la lumière et à l'obscurité de photorécept
eurs uniques dans Vœil du Limule). — J. cell. comp. Physiol.,
1947, 30, 225-253.
La stimulation lumineuse d'une seule ommatidée est obtenue par
projection avec un objectif microscopique de l'image d'une petite
ouverture d'écran, au niveau de laquelle se forme l'image d'un
filament incandescent. On obtient ainsi, dans le nerf, les décharges
d'une fibre unique. Le seuil de la réponse à la stimulation (comport
ant un seul influx) est déterminé dans divers états préalables
d'adaptation. Au cours de l'adaptation à l'obscurité, la décroissance
du seuil se fait suivant l'allure hyperbolique classique jusqu'à une
limite atteinte au bout d'une heure environ.
La donnée importante de la recherche consiste en ce fait que,
dans tous les cas, une stimulation dont l'intensité représente un
même multiple du seuil, provoque un train d'un même nombre
d'influx, et cela a permis de déduire la valeur du seuil du
constaté d'influx dans la réponse à la stimulation d'une intensité
donnée. Quant à la latence, elle ne varierait pratiquement pas
(sans doute dans la mesure où on atteint des intensités qui ne
restent pas très proches du seuil).
L'élévation du seuil dans l'adaptation à la lumière est fonction
à la fois de sa durée et de la grandeur de l'éclairement; dans une
marge assez large il y a équivalence des It adaptatifs (produits de
l'éclairement par la durée); mais, avec des éclats très brefs, il y a
une récupération plus rapide que pour éclairements prolongés,
à égalité de Vit total.
La similitude des résultats avec ceux que l'on obtient pour la
vision chez l'homme conduit les auteurs à admettre à l'origine dans
tous les cas des mécanismes biochimiques semblables.
Les auteurs donnent des figures exprimant les résultats numér
iques, mais sans fournir les chiffres, ce qui est regrettable. En déga
geant les valeurs probables des oscillogrammes de la figure 1, on a,
pour une stimulation constante, des réponses de cet ordre, pour des
durées d'adaptation à l'obscurité allant de trente secondes à une
heure (d'où se dégage une croissance linéaire des fréquences cen
trales en fonction du logarithme du temps d'adaptation) :
l'année psychologique, xlvii-xlvih 22 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 338
Durée d'obscurité (minutes). 0,5 1 2 5 10 20 40 60
Latence du 1er influx (msec). 126 133 139 139 139 124 120 106
Nombre total des influx du
9 train . 4 5 6 13 19 22 27
Fréquence centrale du train
60 72 88 94 107 116 125 (p. sec.) 137
H. P.
46. — SIMONSON (E.), BLANKSTEIN (S. S.-), CAREY (E. J.).
— The relationship between light adaptation and dark adapta
tion and its significance for apraisal of the glare effect of different
illuminants (La relation entre adaptation à la lumière et adaptation
à r obscurité et sa signification pour F appréciation de l'effet d'éblouis-
sement de différentes sources lumineuses). — Amer. J. Ophtalm.,
1Ô46, 29, 328-340.
Environ 5 sec. après une exposition à la lumière de durée variable
on détermine le seuil de vision lumineuse, et on répète cette déter
mination pendant l'adaptation à l'obscurité jusqu'à une certaine
Valeur limite, chez 10 sujets (dont 3 très entraînés) choisis parmi
un lot de 32 comme représentant les types extrêmes dans la vitesse
d'adaptation (les plus lents et les plus rapides). Les éclairements
.adaptatifs préalables allaient de 125 à 1050 bougies-pieds, avec des
durées de 0,5 à 100 sec.
Il n'y a pas eu de relation cohérente entre les deux vitesses d'adapt
ation, à la lumière et à l'obscurité. Dans l'adaptation à la lumière,
la durée d'exposition s'est montrée plus importante que la brillance,
pour les bas-niveaux de celle-ci, moins au contraire les niveaux élevés; l'adaptation à l'obscurité, quand un certain
niveau d'adaptation à la lumière a été atteint, est plus lente quand
la durée à la a été plus prolongée (avec une
brillance ' Les variations moindre, individuelles, par conséquent). aussi bien que les variations journal
ières chez un même individu, dans les vitesses des deux modes
d'adaptation se sont montrées tout à fait indépendantes. Tels sont
les résultats généraux de cette étude entreprise dans un but d'appli
cation pratique.
H. P.
46 bis. — BLISS (A. F.). — The Chemistry of day light vision (Le
chimisme de la vision diurne). — J. Gen. Physiol., 1946, 29,
277.
On décrit une méthode permettant l'obtention d'un pigment,
l'iodopsine, que l'auteur ainsi que Wald (1937) croient être celui à
qui nous devons la vision diurne. Du fait que le seuil foveal serait
à peu près cent fois plus élevé que le seuil extra-foveal, l'auteur
conclut que la concentration des pigments photosensibles contenus
dans les cônes est particulièrement faible. On ne peut guère admett
re ce raisonnement, car le rapport des seuils foveal et extra-foveal
est fonction du diamètre de la plage stimulée et diminue fortement
quand les plages deviennent très petites. On peut donc conclure
que les concentrations du pourpre et des pigments hypothétiques ■

' 339 VISION
responsables de la vision diurne doivent être du même ordre de gran
deur.
Bliss plonge des rétines (poulet, lézards nocturne et diurne»
grenouille) dans une solution aqueuse de digitaline à 2 % où elles
macèrent quatre à huit heures durant.
Il est impossible d'extraire l'iodopsine dans le glycocolate de soude
ainsi qu'on peut le faire avec la rhodopsine, car ce premier corps est
trop instable. On peut extraire la rhodopsine aussi bien que l'iodop
sine de rétines tannées dans l'acétate de plomb à 25 % et rincées
dans une solution de Ringer. Le séchage des deux extraits peut
s'effectuer sans dommage dans le vide à 0°.
La préparation de l'extrait se fait à la lumière rouge faible.. Après
extraction dans la digitaline et rinçage pendant 1 h. 1/2 dans une
solution Ringer, les rétines sont tannées pendant 30 minutes dans
une solution tampon à l'acétate de plomb (pH = 4,9). La saponine
de fabrication « Merck » permet d'ailleurs un meilleur enrichiss
ement en iodopsine, mais ce produit n'était pas à la disposition da
l'auteur.
Les animaux sont adaptés à la lumière blanche dans l'espoir de
détruire ainsi la rhodopsine. Deux à trois minutes au maximum
se passent entre leur mort et le dépôt de leurs rétines dans la digi-
.. -ta iodopsine
taJine et rpourtant on constate toujours le même rapport rr rhodopsine , ,■ * — : —
que celui qui correspond à une adaptation très prolongée à l'obscurité^
L'auteur, ne doutant nullement du bien-fondé des théories photo
chimiques courantes, en conclut que la régénération dans l'animal
vivant des pigments photosensibles est trop rapide.
Il est étonnant que la nécessité de faire une hypothèse si peu pro
bable ne fait pas douter l'auteur de la nature purement photo
chimique de l'adaptation.
La baisse si extraordinairement rapide, avec l'augmentation,
du niveau d'éclairement, de la sensibilité des récepteurs foveaux
et extra-foveaux de la rétine humaine à 0,1 lux — elle n'est plus
qu'un seizième de ce qu'elle est au seuil absolu — correspond, dans
l'idée des défenseurs des théories photochimiques du type de celle
de Hecht, à une baisse correspondante de la concentration de la
nature photosensible et ceci à un niveau où les récepteurs foveaux
n'ont même pas commencé à répondre. On voit quel démenti cons
titue pour ces théories la constatation de Bliss. Un petit calcul très

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