Vision - compte-rendu ; n°1 ; vol.55, pg 137-178
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Description

L'année psychologique - Année 1955 - Volume 55 - Numéro 1 - Pages 137-178
42 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1955
Nombre de lectures 14
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Extrait

E. Baumgardt
Y Galifret
Henri Piéron
1° Vision
In: L'année psychologique. 1955 vol. 55, n°1. pp. 137-178.
Citer ce document / Cite this document :
Baumgardt E., Galifret Y, Piéron Henri. 1° Vision. In: L'année psychologique. 1955 vol. 55, n°1. pp. 137-178.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1955_num_55_1_8774— Psychophysiologie des sensations II.
1° Vision
a) Histophysiologie rétinienne
SJÖSTRAND (F. S.). — An electron microscope study of the retinal
rods Of the Guinea pig eye (Étude au électronique des
bâtonnets rétiniens de l'œil du cobaye). — J. cell. comp. Physiol.,
1949, 33, 383-403. — The ultra-structure of the unter segments
of rods and cones of the eye as revealed by the electron microscope
L' ultra-structure des segments externes des bâtonnets et des cônes de (
Vœil telle que la révèle le microscope électronique). — Ibid., 1953,
42, 15-44. — The ultra-structure of the inner segments of the retinal
rods of the guinea pig eye as revealed by electron microscopy (V ultra-
structure des segments internes des bâtonnets rttiniens de l'œil du cobaye
telle que la révèle le microscope électronique). — Ibid., 1953, 42, 45-70.
L'observation au électronique apporte sur l'ultra-struc-
ture des tissus des renseignements que les méthodes les plus poussées
d'observation (contraste de phase, polarisation) ne pouvaient donner.
Bien entendu chaque méthode a ses artefacts, la méthode électronique
comme les autres, et l'interprétation des clichés pose de redoutables
problèmes à la sagacité de l'histologiste qui doit alors se doubler d'un
biophysicien.
Sj. travaille depuis quelques années à préciser la structure fine des
récepteurs rétiniens. Dans une première publication (1949), il décrit le
segment externe des bâtonnets (rétine de cobaye) comme un empile
ment de disques, empilement qu'il disperse dans sa préparation par
agitation ultra-sonique. W. J. Schmidt (1935) en se basant sur l'analyse
des phénomènes de polarisation de la lumière dans le segment externe
avait déjà proposé un schéma général dans lequel des couches protéiques
transversalement orientées alternaient avec des lipidiques
longitudinalement orientées. Sj. apporte donc en premier lieu une confi
rmation de la structure lamellaire du segment externe des bâtonnets. Il
remarque par ailleurs que les disques, probablement de nature protéique,
ont tendance à rester associés par paires lorsqu'on disperse l'empilement.
Les clichés, après ombrage au chrome, révèlent l'existence d'aspérités
réparties au hasard à la surface des disques. Ces sortes de « boutons » ont
un diamètre de 50 à 250 À et une hauteur moyenne de 70 Â. Or cette
valeur de 70 Â coïncide avec l'épaisseur d'une double couche lipidique,
épaisseur évaluée par d'autres auteurs pour les lipides du système
nerveux. Il se pourrait donc qu'une double couche lipidique se trouve
enfermée entre deux disques protéiques réunis par leur bord plus épais, 138 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
le segment externe étant constitué par un empilement de tels ensembles.
C'est ce qui se trouve confirmé par les recherches ultérieures de Sj.
sur des coupes ultrafines longitudinales (cobaye et perche). Chez le
cobaye chacun de ces disques à double membrane a une épaisseur totale
de 140 Â, le diamètre correspondant au diamètre du segment externe,
à peu près 2 y.. Les membranes elles-mêmes ont une épaisseur de 30 Â
sauf au bord où elles sont plus épaisses et soudées sans discontinuité.
Le compartiment clos qu'elles forment ainsi a une hauteur de 80 à 70 Â.
Ces disques à double membrane au nombre de 700 environ sont assemb
lés à l'endroit d'une sorte de cannelure que l'on voit du haut en bas de
chaque segment externe et qui correspond, pour chaque disque, à une
sorte d'incision, de concavité sur son bord parfaitement circulaire par
ailleurs. Entre deux disques on compte un intervalle de 100 à 200 Â
environ. L'ensemble est revêtu par une mince membrane qui sépare
presque complètement le segment externe du segment interne.
Pour les bâtonnets de la perche, l'organisation est identique, seules les
dimensions étant différentes : 240 Â pour l'épaisseur totale du disque,
80 Â pour l'épaisseur des membranes, 80 Â pour la hauteur du com
partiment.
Les segments externes des cônes de la perche montrent par contre
une structure toute différente. Ils sont constitués par un empilement de
disques à membrane simple de 170 Â d'épaisseur, l'intervalle libre entre
deux disques étant de l'ordre de 130 Â. Ces disques, légèrement plus épais
sur les bords, ont une structure granulaire, les granules constituants
ayant un diamètre de 50 Â.
Sj. a également observé le segment interne des bâtonnets de la rétine
de cobaye. L'ellipsoïde apparaît formé essentiellement par une agré
gation de longues et fines mitochondries. Chaque mitochondrie est
entourée d'une double membrane de 150 Â d'épaisseur, l'intérieur
étant constitué d'une sorte d'empilement de petits sacs (doubles memb
ranes) disposés perpendiculairement à l'axe. La jonction entre le
segment externe et le segment interne est assurée par un faisceau de
16 à 18 fibrilles, hors ce faisceau les deux parties paraissent total
ement séparées. Les fibrilles s'enfoncent dans le segment interne et elles
se continuent par un système strié transversalement et qui entre en
étroit contact avec les mitochondries. Du point de vue physiologique, une
telle disposition apparaît vraisemblable. L'excitation née de l'action
des photons sur les disques du segment externe se transmettrait au seg
ment interne par le faisceau de fibrilles et dans le segment interne plus
particulièrement aux mitochondries dont on sait qu'elles sont le centre
des activités enzymatiques. De là, elle gagnerait la structure qui fait
suite, structure très analogue à celle des fibres nerveuses non myéli-
nisées. Une telle interprétation donne au segment interne avec son
système mitochondrial un rôle actif dans l'élaboration de la réponse
nerveuse ; rien a priori ne s'y oppose.
Y; G. PSYCHOPHYSIOLOGIE DES SENSATIONS 139
VILTER (V.). — Asymétrie eyto-architectonique de la fovéa rétinienne
de l'homme. — C. R. Soc. Biol., 1954, 148, 220-223.
Les données de Wertheim sur la répartition de l'acuité dans la région
centrale ont mis en évidence une diminution plus rapide sur l'axe ver
tical dans le champ inférieur que dans le champ supérieur : à 2° 20' du
centre fovéal d'acuité prise pour unité, la valeur de celle-ci est ramenée à
0,444 en haut, contre 0,277 en bas.
Or cette dissymétrie a été trouvée corrélativement dans la répar
tition des photorécepteurs : sur une coupe de rétine d'un œil humain
(homme de 26 ans) V. donne le graphique du nombre des pieds de cônes
et des cellules ganglionnaires jusqu'à 2 mm. du centre fovéal dans la
partie supérieure de la rétine et 6 dans la partie inférieure ;
la dissymétrie est très apparente et la réduction de la densité des récep
teurs photopiques est nettement plus rapide dans la partie supérieure
(champ visuel inférieur).
H. P.
KARLI (P.), KELLER (Mme A.). — Détermination par dressage
d'un seuil absolu de réaction à des stimuli photiques chez des souris
privées de cellules visuelles. — G. R. Soc. Biol., 1953, 147, 490-492. —
KARLI (P.). — Sur la sensibilité aux stimuli photiques chez des
souris à rétines privées de cellules visuelles : Dressage avant et après
ligature du nerf optique. — Perception de formes chez des souris
normales et chez des souris privées de cellules visuelles. — Mise en
évidence d'une perception visuelle des formes chez des souris privées
de cellules visuelles : Dressage avant et après énucléation bilatérale. —
G. R. Soc. Biol., 1953,247, 894-896, et 1954, 148, 575-577 et 111-1113.
Disposant d'une lignée de souris à rétines anormales, dépourvues de
cellules réceptrices, K. a recherché s'il existait malgré cela une excitab
ilité lumineuse. Déjà K. et Mme K. (G. R. Soc. Biol., 146, 195

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