Vision - compte-rendu ; n°2 ; vol.55, pg 404-417
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Description

L'année psychologique - Année 1955 - Volume 55 - Numéro 2 - Pages 404-417
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1955
Nombre de lectures 12
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Henri Piéron
3° Vision
In: L'année psychologique. 1955 vol. 55, n°2. pp. 404-417.
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Piéron Henri. 3° Vision. In: L'année psychologique. 1955 vol. 55, n°2. pp. 404-417.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1955_num_55_2_8807404 ANALYSES UIBLIOG KAPHIQ U ES
crises où il ne peut parler. La radio révèle une tumeur temporale gauche
(aslrocytome). On l'opère : lobectomie large empiétant sur la zone du
langage de Penfield (pendant laquelle on le fait parler). A la fin de
l'opération, il peut dire son nom, compter et comprendre des ordres
simples. Mais, après, il ne peut plus parler et comprend mal. Les progrès
de récupération sont rapides, au cours d'une période où les mots sont
écorchés, certains oubliés. Entre quinze jours et trois mois, la guérison
sociale est obtenue, il reste une lenteur de débit, et un déficit permanent
des capacités d'abstraction, manifeste par exemple dans les essais de
définition de mots abstraits. Cette persistance, malgré la récupération de
la fonction verbale, manifeste une intéressante dissociation.
H. P.
3° Vision
VILTER (V.). — Cytoarchitectonique neuronique de la rétine d'un
mammifère strictement diurne. — C. R. Soc. Fr. Biol., 1954, 148,
1963-1966. — Histologie et activité électrique de la rétine d'un diurne, le Spermophile. — Ibid., 1768-1771.
Vilter continue ses patientes recherches de neuro-histologie comparée
de la rétine (cf. An. Ps., 54, 180). Il s'est adressé à un mammifère qui est
exclusivement photopique, comme certains reptiles, avec une rétine ne
comprenant que des cônes, ce qui est un cas privilégié particulièrement
précieux, dont on devrait pouvoir tirer parti dans la recherche du
support photosensible de la vision.
Une détermination histométrique pratiquée sur des coupes verticales
d'un Spermophile (Citellus citellus) a mis en évidence une bandelette
horizontale, sorte de fovéa élargie, à densité extraordinairement grande
des cellules réceptrices (240.000 par mm2) et une vaste area à densité
encore très élevée (160.000 par mm2), un peu décalée vers le secteur
vertical (ce qui serait en relation avec la surveillance aérienne des
oiseaux de proie, ennemis redoutables de ce petit animal désertique).
Une caractéristique assez exceptionnelle de la structure de cette
rétine est le nombre considérable des cellules amacrines (115.000 par mm2)
en moyenne, avec un rapport moyen de 2 pour 1 cellule ganglionnaire.
Sur toute l'étendue de la rétine, les bipolaires sont plus nombreuses
que les cellules réceptrices, et sont en relation de 4 à 1 avec les gan
glionnaires.
Ce mammifère aurait une vision panoramique très fine, avec une
acuité généralement limitée dans la plupart des espèces à une étroite
région centrale.
Les amacrines, d'après V. auraient un rôle essentiel dans les processus
d'inter-inhibition intervenant aussi en grand nombre les rétines à
cônes des reptiles diurnes, assez différentes d'autre part.
La moindre sensibilité lumineuse du Citellus, constatée par Born-
schein (Naturwissenschaft, 1954, 18, 435), qui n'a obtenu l'ERG qu'avec
une luminance 180 fois plus grande que chez le cobaye, paraît bien en ET PSYCHOPHYSIOLOGIE SENSORIELLE 405 NEUKOPHYSIOLOGIE
relation avec l'absence des bâtonnets et surtout avec l'absence de concen
tration d'une pluralité de récepteurs sur une ganglionnaire sur toute
l'étendue de la rétine.
H. P.
HARTLINE (H. K.), RATLIFF (FL). — Spatial summation of
inhibitory influences in the eye of Limulus (Sommation spatiale
d'influences inhibitrices sur Vœil du Limule). — Science, 1954
(Abstract., Nat. Ac. of. Se, p. 6).
Dans l'œil du Limule, séparé du ganglion optique, il n'existe pas
d'action sommatrice d'une ommatidie à l'autre ; or il y a cependant des
interactions qui se manifestent dans la réponse des récepteurs, mais des inhibitrices. Quand on recueille les potentiels répétitifs
provenant d'une ommatidie éclairée, avec une fréquence sensiblement
proportionnelle au logarithme de l'éclairement, l'action de la lumière
sur des ommatidies voisines, répondant à leur tour, provoque une réduc
tion de la fréquence de la première fibre optique explorée. Cette action
inhibitrice, d'après les données que viennent d'indiquer succinctement les
auteurs, s'accroît avec la grandeur de l'éclairement et avec le nombre des
ommatidies voisines qui le reçoivent (les plus voisines étant les plus
efficaces). Mais, chose curieuse, il y a des interactions de voisinage qui
réduisent, qui inhibent l'action inhibitrice. Ainsi, cette action, provenant
de deux groupes d'ommatidies éloignés l'un de l'autre, est moindre
quand ces deux groupes sont contigus.
H. P.
WATERMAN (T. H.), WIERSMA (C. A. G.). — The functional
relation between retinal cells and optic nerve in Limulus (La relation
fonctionnelle entre les cellules rétiniennes et le nerf optique chez le
Limule). — J. exp. Zool., 1954, 126, 59-85.
On a interprété l'orientation fondée sur le plan de polarisation de la
lumière par une inégalité d'excitation des cellules réticulaires (10 à 15)
disposées dans chaque ommatidie. Or, en éclairant une ommatidie, on
obtient dans le nerf optique des réponses dont la fréquence varie seule,
avec amplitude constante des potentiels répétitifs, ce qui a conduit à
admettre qu'une seule fibre optique conduit les messages de l'ommatidie.
Les auteurs ont donc repris la question à la fois du point de vue éle
ctrophysiologique et du côté histologique sur 50 Limules de diverses tailles.
Sur 36 yeux, dans 22 il a été trouvé qu'une seule fibre répondait
par ommatidie (d'après le critère de l'amplitude invariable des potentiels) ,
dans 8 cas, il y avait plus de fibres répondant que d'ommatidies, et dans 6
plus d'ommatidies que de fibres. Avec de très forts éclairements on peut
avoir, par diffusion de la lumière, extension des réponses à un plus grand
nombre de fibres.
Mais, au point de vue histologique, le nombre de fibres du nerf est
effectivement bien plus grand que celui des facettes (par exemple,
5.408 dans un œil à 785 facettes). Seulement le nombre dos filtres de 406 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
grosseur moyenne, autour de 6 [i de diamètre (790) correspond au
nombre des ommatidies, et ce sont aussi les seules qui sont électriqu
ement excitables. En dehors de quelques très grosses fibres (32 de 7
à 11 (jt) provenant de l'œil rudimentaire, il y a surtout, émanant de l'œil
latéral à ommatidies, des fibres minces (2,5 \x), au nombre d'environ 4.500,
constituant bien les axones de cellules rétinulaires, mais n'envoyant pas
de messages photiques, le rôle de potentiels lents et faibles probables
restant en question.
Il y a, dans chaque rétinule ommatidienne une (ou à la rigueur deux)
cellule excentrique, dont l'axone transmet les influx engendrés par
l'excitation lumineuse. La lumière polarisée n'agirait donc que par une
inégalité d'excitation des diverses ommatidies.
H. P.
RIGGS (L. A). — Electroretinography in cases of night blindness
(Uélectrorétino graphie dans les cas d'héméralopie). — Amer. J.
Ophtalm., 1954, 38, 70-78.
Détermination de l'ERG (avec électrode cornéenne sur verre de
contact) au cours de l'adaptation à l'obscurité dans des conditions
strictement standardisées, avec des stimulations brèves très intenses
(de 40 ms.) sur la région centrale de la rétine (12° de diamètre).
Au fur et à mesure de l'adaptation, chez le normal, l'onde b de l'ERG
s'accroît notablement (une même amplitude s'obtenant, au bout d'une
heure, avec une luminance 100 fois moindre, tandis que, chez l'hémé-
ralope, l'onde b, déjà très réduite au début (avec nécessité d'une lumi
nance supérieure de 1,5 unité logarithmique) pour obtenir une amplitude
égale, ne présente qu'un accroissement bien moindre du fait de l'adap
tation (qui double la sensibilité au lieu de la centupler), en sorte que
l'héméralope se montre 3.200 fois moins sensible à l'obscurité.
L'ERG se chez les héméralopes en accord avec les donnée

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