Vision. Motricité oculaire. - compte-rendu ; n°1 ; vol.21, pg 409-420
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Description

L'année psychologique - Année 1914 - Volume 21 - Numéro 1 - Pages 409-420
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1914
Nombre de lectures 22
Langue Français

Extrait

Henri Piéron
H. Laugier
Henri Wallon
7° Vision. Motricité oculaire.
In: L'année psychologique. 1914 vol. 21. pp. 409-420.
Citer ce document / Cite this document :
Piéron Henri, Laugier H., Wallon Henri. 7° Vision. Motricité oculaire. In: L'année psychologique. 1914 vol. 21. pp. 409-420.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1914_num_21_1_8133SENSATION ET PERCEPTION 409
7° Vision. Motkiciil OWJWrre.
J. HERBERT PARSONS. — An Introduction to the Study of Colour
Vision (Introduction à l'étude de la vision des couleurs). — In-8 de
300 pages, 1915. Cambridge University Press.
Voici, sous un titre modeste, un excellent livre et qui rendra de
réels services. La psychophysiologie de la vision évolue en effet grâce
aux travaux de nombreux chercheurs, on commence à apporter une
précision satisfaisante dans les expériences sur la vision de la lumière
et des couleurs. Une bonne mise au point facilitant la connaissance
des résultats acquis comme tremplin pour de nouvelles recherches
était donc désirable. Parsons, qui est ophtalmologiste à l'hôpital de
l'University College de Londres, nous la donne.
Il envisage successivement les faits concernant la vision normale
des couleurs, ceux concernant la cécité chromatique, et enfin les
théories. Dans la première partie, il examine les bases — physique,
anatomique et psychologique — de la vision des couleurs, la vision du
spectre (luminosité, nuances, saturations chromatiques) dans l'adapta
tion à la lumière (vision photopique) et dans l'adaptation à l'obscurité
(vision scotopique), les variations dans le champ de la rétine, les
phénomènes temporels, l'influence de la surface d'excitation, enfin
l'évolution de la vision chromatique chez les animaux, chez les primit
ifs, chez les enfants.
La troisième partie comporte un exposé de la théorie d'Young-
Helmholtz, et de la théorie d'Hering, ainsi que des recherches qu'elles
ont suscitées, puis une revue des théories de Donders, Ladd-Franklin,
Me Dougall, Schenck, Wundt, G. E. Müller et Edridge Green.
Le livre est élégant, clair et est illustré de bonnes figures. Il fait
honneur à la Cambridge University Press.
H. P.
L. BARD. — Du rôle des bâtonnets et des pigments rétiniens dans la
perception des formes et des couleurs. — J. de Ph., XVIII, 1919,
p. 276-294.
L:auteur a appliqué à cette question ses méthodes de construction
logique entièrement a priori.
La perception lumineuse serait une fonction primordiale de l'irrita
bilité spécifique des cônes et bâtonnets ; la perception des formes
exigerait une morphologie particulière de la surface des éléments
sensibles, avec dispositifs adjuvants, fournis par les grains pigmen-
taires de la zone profonde, mobilisés par la lumière vers les points
focaux d'énergie lumineuse, pour localiser avec précision les éléments
ponctuels des images sur la surface nerveuse.
Enfin la vision des couleurs exigerait un triage ou un renforcement
électif, assuré par une absorption due aux grains chromatiques en des
interférences assurées par le pourpre rétinien.
On voit que l'auteur, pour aboutir à une conclusion de ce genre, se 410 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
montre peu au courant de la physiologie de la vision. De fait il commet
de grosses erreurs, comme celle qui consiste à affirmer ce « fait
incontestable que la vision centrale persiste beaucoup plus que la
vision latérale dans la demi-obscurité » !
D'ailleurs, Bard n'hésite pas à méconnaître des faits, s'ils gênent sa
conception, et il le reconnaît franchement.
« II est vrai, l'hypothèse que je propose, que le pourpre est un
dispositif destiné à favoriser la vision des couleurs, est en désaccord
avec le fait qu'il n'imprègne que les bâtonnets, alors que la capac
ité des cônes pour la vision des couleurs ne saurait être contestée.
Malgré cette difficulté.... »
Qu'une hypothèse soit absolument contredite par un fait d'expé
rience, cela n'a peut-être pas une très grande importance pour l'auteur,
mais pour le lecteur, qui n'a pas encore la foi, cela en a beaucoup
plus.
H. P.
H. PIÉRON. — La photométrie est-elle possible? Le vice fondamental
dés unités photométriques et le double processus de sensibilité
lumineuse de la rétine. — Revue du Mois, X-XIV, 1919, n° 116,
p. 208-215.
Les physiciens juxtaposent à des unités objectives, comme la masse
ou la longueur, des unités d'intensité lumineuse, alors que la lumière
est un processus subjectif dépendant de conditions physiologiques
très complexes. La photométrie ne se préoccupe pas assez des condi
tions qui permettent à des radiations de se transformer en lumière
(en particulier l'ouverture pupillaire, la région rétinienne excitée, etc.).
Mais ce qu'il y a de grave, c'est que, du fait de l'existence de deux
processus rétiniens, qui interviennent dans la synthèse physiologique
de la lumière en proportions inégales dépendant. de l'énergie des radia
tions, la photométrie est rendue impossible : en effet, ces deux pro
cessus ont une inégalé sensibilité aux diverses radiations spectrales et
les sources à comparer n'ont à peu près jamais une composition spec
trale quantitativement identique. Dès lors, si deux sources sont éga
lisées pour une énergie globale de 1 par exemple, l'égalisation ne
vaut plus pour une multipliée ou divisée par 10, ce qu'impli
querait pourtant le postulat fondamental de notre photométrie.
H. P.
LEONARD THOMPSON TROLAND. — The heterochromatic differential
threshold for brigtness : I. Experimental (Le seuil différentiel hété-
rochromatique de clarté : I. Partie expérimentale). — Ps. Rev., XXV, 4,
1918, p. 305-329.
On sait qu'il est difficile de comparer la clarté de deux plages lumi
neuses lorsqu'elles ne sont pas de même couleur; cette difficulté se
traduit par une élévation du seuil différentiel. Comment varie cette
élévation du seuil selon les couleurs comparées, telle est la question
que s'est posée l'auteur. SENSATION ET PERCEPTION 411
II a déterminé les données du problème avec la précision néces
saire, rappelant que l'unité de lumière devait être physiologique, car
c'est l'éclairement de la rétine qui est à la base de la sensation lumi
neuse, et il varie avec l'ouverture pupillaire; il propose d'appeler
photon la stimulation rétinienne provoquée par l'éclat lumineux d'une
plage ayant une bougie par mètre carré, avec un millimètre carré
d'ouverture pupillaire effective.
En employant un spectrophotomètre Lummer-Brodhun et une
pupille artificielle, l'auteur détermine la valeur liminaire dans la
comparaison de clarté de deux bandes spectrales à la valeur d'environ
25 photons.
L'une des bandes fait étalon (un rouge entre 678 et 708 nn, un
jaune entre 570 et 580, un vert entre 499 et 511 et un bleu entre 469
et 481); l'autre est l'élément de comparaison (13 en tout, du rouge,
vers 693, au violet, entre 427 et 433).
L'égalisation photométrique fut faite, non par la comparaison
directe, mais par la méthode du papillotement, qui a pour base
l'influence de l'intensité lumineuse sur la persistance des images, et
qui facilite beaucoup l'égalisation hétérochrome. Il a été tenu compte
des absorptions de lumière par les verres des appareils optiques
employés.
La valeur du seuil se montre minima dans la comparaison (à peu près
égale pour le rouge, le jaune, le vert, bien plus élevée pour le bleu), et
grandit pour les radiations plus courtes et plus longues, mais, après
avoir atteint un maximum (le plus élevé pour le rouge, le moins pouf
le bleu), diminue ensuite légèrement.
L'auteur, en adaptant une échelle de teintes (Nutting, 1916), à la
place de l'échelle des longueurs d'onde, cette échelle tenant compte
de la rapidité de variation chromatique en fonction de la longueur
d'onde, peut comparer les différentes couleurs en les ramenant à un
même système de coordonnées, le seuil homochrome étant pris pour
unité, et l'augmentation relative de ce seuil pour les diverses teintes
chromatiques dé l'échel

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