Système financier brésilien
6 pages
Français

Système financier brésilien

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
6 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Système financier brésilien 31 octobre 2005 Prestation réalisée sous système de management de la qualité certifié AFAQ ISO 9001 © MINEFI – DGTPE Rappels historiques La structure actuelle du système financier brésilien résulte dans une large mesure de la réforme bancaire de 1964 et de celle du marché de capitaux de SFN : système financier national 1965. La création du Conseil Monétaire National (CMN) et de la Banque centrale du Brésil avaient en effet conduit à la mise en place d’un système 1964 : importante réforme bancaire spécialisé, les banques commerciales devant s’orienter vers les opérations de 1965 : réforme du marché des crédit de court terme à partir des dépôts à vue captés et les banques capitaux d’investissement et de développement devant procéder aux emplois de plus long terme. Toutefois, la recherche d’économies d’échelle a entraîné la 1994 : mise en place du Plan Réal naissance de conglomérats et, afin d’atténuer une spécialisation du système 1995 : lancement du PROER bancaire devenue encombrante, la résolution nº1.524/38 de 1998 a permis la 1998 : la résolution nº1.524 / 38 création des banques multiples. Celles-ci opèrent dans au moins deux et au permet la création des banques plus quatre des domaines suivants : banque commerciale, banque multiples d’investissement, société financière et institution d’épargne. Mise en place du Plan réal et nouvelle réalité économique.

Informations

Publié par
Nombre de lectures 756
Langue Français

Extrait

A M B A S S A D E D E F R A N C E A U B R E S I L - M I S S I O N É C O N O M I Q U E
Système financier
brésilien
31 octobre 2005
© MINEFI – DGTPE
Prestation réalisée sous système de management de la qualité certifié AFAQ ISO 9001
Rappels historiques
SFN : système financier national
1964 : importante réforme bancaire
1965 : réforme du marché des
capitaux
1994 : mise en place du Plan Réal
1995 : lancement du PROER
1998 : la résolution nº1.524 / 38
permet la création des banques
multiples
La structure actuelle du système financier brésilien résulte dans une large
mesure de la réforme bancaire de 1964 et de celle du marché de capitaux de
1965. La création du Conseil Monétaire National (CMN) et de la Banque
centrale du Brésil avaient en effet conduit à la mise en place d’un système
spécialisé, les banques commerciales devant s’orienter vers les opérations de
crédit de court terme à partir des dépôts à vue captés et les banques
d’investissement et de développement devant procéder aux emplois de plus
long terme. Toutefois, la recherche d’économies d’échelle a entraîné la
naissance de conglomérats et, afin d’atténuer une spécialisation du système
bancaire devenue encombrante, la résolution nº1.524/38 de 1998 a permis la
création des banques multiples. Celles-ci opèrent dans au moins deux et au
plus quatre
des domaines
suivants : banque
commerciale,
banque
d’investissement, société financière et institution d’épargne.
Mise en place du Plan réal et nouvelle réalité économique.
A partir de 1994, la réalité du secteur bancaire a été profondément modifiée.
Tout d’abord, la mise en place du Plan réal a mis un terme aux transferts de
richesses provenant de l’hyper-inflation qui assuraient aux banques une
véritable rente de situation. Puis, le renforcement des mesures de supervision,
l’ouverture plus large du secteur bancaire à la concurrence étrangère, le
lancement en 1995 du programme de stimulation à la restructuration et au
renforcement du système financier (PROER), ainsi que celui lancé en 1997
pour favoriser les fusions acquisitions des banques publiques des Etats
fédéraux, ont facilité leur passage vers le secteur privé et incité les banques
étrangères à se positionner sur le marché brésilien.
Définition du SFN retenue
par la Banque centrale :
Structure actuelle du système financier.
Le secteur bancaire lui-même est
divisé
en
3
secteurs.
108
institutions composent le secteur
consolidé I, détenant 84,4% du
SFN (1 224 Mds BRL). Le secteur
consolidé II, bien qu’il détienne
13,4% du SFN, ne participe du
résultat net plus qu’à hauteur de
5,2 % (contre 29,5% fin 2003). La
Banque
Nationale
de
Développement
Economique
et
Social (BNDES) en est la principale
institution.
Enfin,
le
secteur
consolidé
III
regroupe
1 411
coopératives de crédit.
Le système bancaire brésilien était composé, fin juin 2005, de 185 banques se
répartissant en cinq catégories :
-
22 banques commerciales ;
-
138 banques multiples ;
-
4 banques de développement, une fédérale, la Banque Nationale de
Développement Economique et Social (BNDES) et trois détenues par les
Etats fédérés ;
-
20 banques d’investissement ;
-
1 banque d’épargne, la Caixa Econômica Federal, dont le capital
appartient au gouvernement fédéral.
S ys t è m e f i n a n c i e r b r é s i l i e n –
0 3 / 1 0 / 2 0 0 5
© MINEFI - DGTPE
A M B A S S A D E D E F R A N C E A U B R E S I L - M I S S I O N É C O N O M I Q U E
- 2 -
Il faut souligner que le concept de
système financier retenu par la
Banque centrale n’englobe ni les
compagnies d’Assurances, ni les
Fonds de Pensions, dont la tutelle
est confiée à d’autres instances.
L’entrée de banques étrangères ou
l’augmentation de leur participation
dans le système financier national,
considérée d’intérêt national, doit
faire l’objet d’un décret présidentiel.
En pratique, la Banque centrale
demande
le
paiement
d’un
« péage »
selon
l’expression
brésilienne
pour
les
banques
étrangères souhaitant entrer dans
le pays.
Outre ces différents établissements, le système financier brésilien compte 48
compagnies de leasing, 47 sociétés de crédit à la consommation, 320 maisons
de titres et de change, 350 consortiums, 1 430 coopératives de crédit et 52
sociétés de micro crédit. L’ensemble de ces entités est supervisé par la
Banque centrale.
En juin 2005, le système bancaire brésilien « lato sensu » (1544 institutions)
détenait 99,0% des actifs, 96,4% du patrimoine et 99,5% des dépôts. Le
système « non bancaire » était composé de 328 institutions (1,0% des actifs),
soit un total de 1872 établissements supervisés par la Banque centrale.
La densité bancaire brésilienne est d’un peu moins d’une agence pour 10 000
habitants, soit un niveau proche des pays à moyen revenu de la région, mais
très éloigné des niveaux européens. Elle est par ailleurs très inégale selon les
régions (Sud et Sud-Est bien bancarisés, Nord et Nordeste très peu
bancarisés). Alors que plus de 1 700 municipalités brésiliennes ne disposent
d’aucune agence bancaire, la Résolution 2.707/00 autorise l’institution de
correspondants bancaires. Fin 2004, la Banque centrale en dénombrait 38 000
sur l’ensemble du territoire, permettant ainsi à l’ensemble des 5 578
municipalités brésiliennes de disposer d’au moins un correspondant bancaire.
Dans la pratique, quelques déboires ont conduit récemment à une approche
plus prudente de la création de correspondants bancaires.
Bilan
Répartition
des actifs
En Mds BRL
2003
2004
Actifs du SFN
1333
1441
Sect.consolidé I
1132
1216
Dont (en %)
Banques
publiques
39,5
37,6
Banques
privées
nationales
40,3
41,0
Banques
étrangères
20,2
21,4
Opérations de crédit –
Décembre 2004
Mds BRL
SFN, dont :
-
Pers. Physiques
Volume
valeur
-
Pers. Juridiques
Volume
valeur
499,9
93,1%
41,3%
6,9%
58,7%
Système bancaire,
Secteur bancaire consol. I
dont :
-
Banques publiques
-
Banques
privées
nationales
-
Banques étrangères
492,6
399,7
32,1%
45,5%
22,4%
Actifs
Les actifs du SFN atteignaient 1 441 Mds BRL (78% du PIB) fin 2004, soit
une augmentation de 8,1% par rapport à fin 2003.
Sur les 1 216 Mds BRL d’actifs du secteur bancaire consolidé I (84,4% du
total d’actifs du SFN), 37,6% sont détenus par des banques publiques, 41,0%
par des banques privées nationales et 21,4% par des banques étrangères. Si au
cours des dernières années, la participation des banques publiques et privées
nationales s’est accrue aux dépens de celle des banques étrangères, l’année
2004 a été l’occasion pour ces dernières de regagner du terrain (en décembre
2003 elles ne comptaient que pour 20,2% des actifs du conglomérat bancaire
I).
Les opérations de crédit
Reflétant principalement la baisse du taux de base Sélic sur l’année 2004 par
rapport à 2003, la bonne tenue de l’activité en 2004 et la récupération du
marché du travail et des revenus, la demande de crédit a fortement progressé
au cours de l’année. Le total des opérations de crédit du SFN a progressé de
22% en 2004, passant de 409,9 Mds BRL à 500 Mds BRL. Sur l’année, le
secteur bancaire consolidé I était responsable de 79,9% des crédits du SFN
(400 Mds BRL) dont 32,1% du fait des banques publiques, 45,5% des
banques privées brésiliennes et 22,4% des banques étrangères.
Au cours de l’année 2004, la structure du marché du crédit a été modifiée
d’un coté par la multiplication des accords entre institutions financières et
sociétés de distribution et de l’autre par le « boom » du crédit consigné.
Passifs
Les passifs du SFN atteignaient 89,8% des actifs en 2004, soit 1 295 Mds
BRL (+7,6% par rapport à fin 2003). De ce total, 43,9% étaient des dépôts
(569 Mds BRL), 14,9% des émissions sur le marché ouvert (193 Mds BRL),
182 Mds BRL soient 14,1% de réserves sur les prêts et les transferts et enfin
27,1% au titre du poste « autres et résultats d’exercices futurs » (351 Mds
S ys t è m e f i n a n c i e r b r é s i l i e n –
0 3 / 1 0 / 2 0 0 5
© MINEFI - DGTPE
A M B A S S A D E D E F R A N C E A U B R E S I L - M I S S I O N É C O N O M I Q U E
- 3 -
Indices de rentabilité :
-
Bénéfices nets/actifs
-
Bénéfices nets/patrimoine
Coût opérationnel :
-
Dépenses
administratives
dont dépenses de personnel /
(résultats
de
l’intermédiation
financière + recettes liées à la
prestation de services)
Le bénéfice du système financier
brésilien augmente de 34% au
cours du premier semestre 2005.
BRL). Les dépôts, en hausse de 15,6% par rapport à fin 2003 sont donc la
principale source de financement du SFN. Ils atteignent 43,9% du passif
exigible et sont à 94% détenus par les institutions du secteur bancaire
consolidé I dont 46% par les banques publiques, 36% par les banques
nationales privées et 18% par les banques étrangères.
Résultats
Au dernier semestre 2004, le système financier national
a dégagé un
bénéfice net de 12,7 Mds BRL, en hausse de 9,3% par rapport aux 6 mois
précédents, constitué principalement des résultats de l’intermédiation
financière (41 Mds BRL) et des recettes de services. Les recettes
d’intermédiation financière sont à 60% liées aux opérations de crédit.
Contribuant à plus de 89,9% du résultat du SFN et faisant un bond de 42,5%,
le bénéfice du secteur bancaire consolidé I atteint 11,4 Mds BRL. La
distribution de ce résultat selon la nature du capital a profondément changé
par rapport à 2003 : les banques privées nationales y participent à hauteur de
65,1% (contre 46,6% en 2003), les banques publiques 26,0% (34,5% l’année
précédente) et les banques étrangères 8,9% (18,9% en 2003).
Au cours de la période, les indices de rentabilité du secteur bancaire
consolidé I se sont sensiblement améliorés par rapport au semestre précédent.
Le ratio bénéfices nets/actifs est en effet passé de 1,5% à 1,9% entre juin et
décembre 2004 (la faiblesse de ces ratios est le signal d’une hypertrophie des
actifs peu rentables). Le retour moyen sur patrimoine (actifs nets) est passé
pour sa part de 17,1% en juin 2004 à 19,4% à la fin de l’année.
Les recettes liées à l’intermédiation financière et à la prestation de services
ayant compensé la hausse des dépenses administratives, le coût opérationnel
a pour sa part diminué de 0,5 point sur la période, à 64,6%. Pâtissant d’une
chute de leur résultat d’intermédiation financière, les banques étrangères sont
celles qui présentent le coût opérationnel le plus élevé fin 2004.
Au cours du premier semestre 2005, le bilan consolidé du secteur financier
brésilien publié par la Banque centrale fait état d’un bénéfice net consolidé
de 12,6 Mds BRL (soit environ 4,9 Mds USD). Ce résultat représente une
hausse de 34,1% par rapport à celui de la même période 2004 (9,4 Mds BRL).
Cette performance, bien que très disparate selon les institutions, est à mettre
au bénéfice des taux d’intérêt élevés, de la faiblesse du dollar et du « boom »
du crédit consigné.
Parmi les grandes banques présentes au Brésil, Bradesco, première banque
privée en termes d’actifs, enregistre le plus fort bénéfice de la période avec
2,62 Mds BRL soit une hausse de 110% par rapport aux six premiers mois de
l’année 2004. Itaú enregistre pour sa part un bénéfice de 2,60 Mds BRL, ce
qui représente une progression de 40% sur la période.
Points forts et faiblesses du SFN
Ratio de solvabilité
Fixé
par
la
Banque
des
règlements
internationaux
(BRI),
l’indice de Bâle recommande un
ratio minimum de 8% entre le
patrimoine de référence (PR) et les
risques pondérés, aussi appelés
Un système fortement concentré…
Au cours de ces dernières années, la concentration bancaire a été accentuée
par un processus de fusions-acquisitions entre institutions intervenant dans
différents segments du système financier. L’année 2004, marquée par un
intérêt accru des institutions financières pour les opérations de crédit à
renforcé le processus. Les 10 principales banques du pays détiennent 79,3%
des actifs fin 2004 contre 77,9% six mois auparavant et sont à l’origine de
S ys t è m e f i n a n c i e r b r é s i l i e n –
0 3 / 1 0 / 2 0 0 5
© MINEFI - DGTPE
A M B A S S A D E D E F R A N C E A U B R E S I L - M I S S I O N É C O N O M I Q U E
- 4 -
Patrimoine net exigé (PNE).
Le
Brésil
exige
pour
sa
part
un
minimum de 11% (13% pour les
banques
corporatives).
Fin
juin
2004, un nouvel accord fixant les
exigences de fonds propres a été
signé à Bâle. Dans le Communiqué
12 746 du 9 décembre 2004, la
Banque
centrale
du
Brésil
a
divulgué
un
calendrier
s´échelonnant jusqu’en 2011 afin
que toutes les banques, nationales
ou
étrangères,
adoptent
progressivement
les
nouvelles
normes en vigueur.
La concentration bancaire
augmente
Actifs
et
dépôts
Secteur
bancaire consolidé I
En %
2003
2004
Actifs
10 plus grandes
banques
79,5
79,3
20 plus grandes
banques
90,4
91,5
50 plus grandes
banques
97,5
98,2
Dépôts
10 plus grandes
banques
86,3
86,5
20 plus grandes
banques
93,5
94,0
50 plus grandes
banques
98,2
98,7
Limite d’immobilisation =
-
Actifs permanents immobilisés /
Patrimoine de référence ajusté (PRA) .
Les plus gros débiteurs du SFN (pour un
encours total de 76,4 Mds BRL) sont
principalement des opérateurs d’énergie
électrique (26% du volume de crédit des
100
plus
gros
débiteurs),
des
télécommunications
(11%)
et
des
fabricants automobiles (8%).
82,2% des opérations de crédit (du secteur consolidé I), concentration néfaste
tant du point de vue de la concurrence que de la division des risques.
Ces derniers montrent cependant des signes d’amélioration au cours du
second semestre 2004. Le volume de crédit dont bénéficient les 100 plus gros
débiteurs (personnes juridiques ; en fonction de leur portefeuille de crédit
actif) a diminué : 76,4 Mds BRL à la fin de l’année 2004 contre 80,1 Mds
BRL en juin.
… mais néanmoins solide.
Indice de Bâle
L’indice de Bâle affiché par les banques brésiliennes, qui se situe à 7,8 points
au-dessus du seuil fixé par les normes en vigueur au Brésil (limite elle-même
supérieure à celle recommandée par la BRI), démontre la solidité du SFN, les
banques étant suffisamment capitalisées pour affronter d’éventuelles pertes
liées à leurs opérations. Elles devraient aussi pouvoir s’adapter sans
difficultés majeures au deuxième accord de Bâle signé fin juin 2004.
Le fait que le ratio fonds propres sur risques soit supérieur à la
recommandation de la Banque centrale, s’il suggère une certaine frilosité des
banques à consentir des crédits, est également positif dans le sens où il
implique que le SFN dispose encore de suffisamment de capital pour
continuer à accroître le volume de crédit.
Au cours des 2 dernières années, ce ratio a oscillé entre 16,7% (juin 2003) et
19,1% (février 2004).
Limite d’immobilisation
L’année 2004 a confirmé la tendance à la baisse de l’indice d’immobilisation,
initiée fin 2002, celui-ci représentant 26,8% du patrimoine de référence ajusté
en décembre. La limite maximum est toujours de 50%.
De janvier à décembre, les actifs permanents ont diminué de 8,8% à 45,7
Mds BRL alors que le PRA augmentait de 12,0%, atteignant 170,4 Mds BRL,
provoquant une baisse de l’indice d’immobilisation de 33% à 26,8%.
En décembre, trois institutions bancaires (1 publique et 2 étrangères) avaient
des indices d’immobilisations supérieurs à la limite normative
Risques et provisions
Le taux de défaut (désormais calculé selon le concept international à partir
des crédits arrivés à échéance depuis plus de 90 jours) montre des signes
d’amélioration, passant de 3,3% à 3,0% entre juin et décembre, grâce,
notamment, à la progression des taux de recouvrement des banques privées
brésiliennes.
Parallèlement, la valeur nominale des provisions constituées par le SFN a
progressé de 4,8% au second semestre 2004, pour un total de 32,7 Mds BRL.
Cette hausse des provisions n’a pourtant pas empêché le recul du ratio
provisions / opérations de crédit ; celui ci est ramené à 6,5% en décembre
contre 6,9% six mois plus tôt. Malgré cela, les provisions constituées restent
supérieures de 13,2% aux provisions minimum recommandées (fin 2003 elles
étaient supérieures de 12,3%).
Par contre, l’analyse de la distribution des crédits du SFN par niveau de
risque met en évidence une légère détérioration du portefeuille de crédit : la
participation des niveaux AA passe de 28,8% fin 2003 à 24,3% fin 2004 alors
que la participation des crédits notés A à C est passée de 60,2% à 65,2% sur
l’année. Parallèlement, les niveaux E à H ont diminué, passant de 6,7% á
6,3%.
A M B A S S A D E D E F R A N C E A U B R E S I L - M I S S I O N É C O N O M I Q U E
Panorama du secteur bancaire au Brésil
Rg
Institutions
Contrôle
Actifs totaux
(Mds BRL)
Patrimoine
net (M BRL)
Résultat net
M BRL (1º S
2005)
Dépôts totaux
Mds BRL
Nbre de
salariés
Nbre
d'agences
Ratio de
Bâle
1
BB
Union
233,8
15392,6
1978,8
118,0
107192
3956
15,7%
2
BNDES
Union
161,9
15064,7
1830,6
17,1
1855
1
18,6%
3
CEF
Union
167,0
6777,6
937,1
99,3
106195
2210
17,7%
4
BRADESCO
Privé br.
156,8
17455,3
2621,7
71,7
67203
2919
18,2%
5
ITAU
Privé br.
138,7
16907,0
2596,7
44,6
48351
2213
17,9%
6
UNIBANCO
Pvé+ étrg
75,6
8810,5
876,2
35,7
22923
918
16,1%
7
Santander Banespa
Etranger
72,2
8582,6
982,4
25,4
21823
1034
15,6%
8
ABN AMRO
Etranger
66,8
9224,8
339,0
37,4
28631
1111
17,5%
9
HSBC
Etranger
45,7
2994,5
331,4
27,4
27396
930
12,8%
10
SAFRA
Privé br.
41,8
3811,7
280,9
10,0
4951
91
13,9%
11
VOTORANTIM
Privé br.
36,9
3232,5
347,8
15,8
406
4
14,3%
12
NOSSA CAIXA
Etats
30,2
2106,5
379,5
22,4
14328
506
27,6%
13
CITIBANK
Etranger
26,5
2820,3
-34,0
7,1
2703
59
13,8%
14
BANKBOSTON
Etranger
21,0
2381,5
-266,5
2,8
3768
62
19,1%
15
BANRISUL
Etats
13,0
1109,7
174,5
8,0
11122
387
18,5%
16
BNB
Union
12,9
1219,1
7,0
2,8
9189
181
17,4%
17
PACTUAL
Privé + étr
12,7
608,3
34,7
1,6
366
4
17,2%
18
CREDIT SUISSE
Etranger
12,2
808,1
96,3
2,4
53
2
14,6%
19
BBM
Privé br.
9,7
425,2
26,4
1,4
236
6
14,4%
20
ALFA
Privé br.
8,2
1203,4
69,3
3,1
853
9
20,7%
21
JP MORGAN CHASE
Etranger
7,7
1428,3
101,1
0,5
314
5
13,8%
22
BNP PARIBAS
Etranger
8,1
580,3
43,6
1,1
266
4
15,5%
23
BIC
Privé br.
5,3
483,3
43,7
1,6
609
27
17,1%
24
DEUTSCHE
Etranger
5,2
331,1
32,4
1,1
184
2
12,8%
25
RURAL
Privé br.
4,4
526,5
-129,7
2,4
1870
78
14,2%
26
FIBRA
Privé br.
9,3
377,8
20,3
1,2
222
1
13,8%
27
BASA
Union
4,0
1576,0
95,7
0,9
4165
95
44,8%
28
BANESTES
Etats
4,1
224,1
39,0
2,2
3528
98
15,9%
29
BMG
Privé br.
3,7
776,7
266,2
1,4
258
10
15,1%
30
MERCANTIL DO
BRASIL
Privé br.
4,0
440,7
14,4
2,3
3770
201
12,9%
31
RABOBANK
Etranger
3,1
227,3
-2,7
0,0
115
1
14,6%
32
WESTLB
Etranger
3,1
198,9
-116,3
0,1
178
1
20,5%
33
BESC
Union
2,8
150,2
8,8
1,1
4567
256
37,1%
34
ABC-BRASIL
Etranger
2,8
387,1
20,6
1,0
188
4
13,7%
35
CRUZEIRO DO SUL
Privé br.
2,6
162,6
17,8
0,3
303
2
17,7%
36
IBIBANK
Etranger
2,4
402,2
61,8
0,7
152
1
17,4%
37
SS
Privé br.
2,4
358,9
34,0
1,2
54
1
13,4%
38
BRB
Etats
2,3
257,8
1,8
1,6
3305
56
16,9%
39
BRASCAN
Etranger
2,2
275,0
17,4
0,2
100
2
37,9%
40
BANCOOB
Privé br.
2,4
70,4
3,4
0,6
344
2
14,3%
41
DRESDNER
Etranger
2,1
209,3
-58,1
0,2
131
2
26,4%
42
BEC
Union
1,8
383,7
27,8
0,8
2110
71
75,1%
43
CLASSICO
Privé br.
1,7
1501,7
49,2
0,0
5
2
119,5%
44
AMEX
Etranger
1,6
166,0
-26,8
0,2
326
6
11,7%
45
BMC
Privé br.
1,5
223,7
10,1
0,6
347
15
19,3%
46
SOFISA
Privé br.
1,5
270,9
21,9
0,9
228
5
25,7%
47
BCO JOHN DEERE
Etranger
1,5
170,9
8,0
0,0
54
1
12,5%
48
PINE
Privé br.
1,5
201,2
41,0
0,4
178
6
23,7%
49
DAYCOVAL
Privé br.
1,4
346,8
14,0
0,7
299
10
31,5%
50
ING
Etranger
1,4
198,1
-32,5
0,3
167
1
21,7%
Total 50 premières banques
1281,8
118861,8
12412,1
563,3
508039
17573
-
Total du système financier
1533,5
154596,5
15506,6
609,3
-
-
-
Part. consol. Banc. I (BNDES exclue)
85,1%
80,1%
81,3%
93,7%
-
-
-
Copyright : Tous droits de reproduction réservés, sauf
autorisation expresse de la Mission Economique de
BRASILIA
(adresser
les
demandes
à
brasilia@missioneco.org
).
Clause de non-responsabilité
La ME s’efforce de diffuser des informations exactes et à
jour, et corrigera, dans la mesure du possible, les erreurs
qui lui seront signalées. Toutefois, elle ne peut en aucun
cas être tenue responsable de l’utilisation et de
l’interprétation de l’information contenue dans cette
publication qui ne vise pas à délivrer des conseils
personnalisés qui supposent l’étude et l’analyse de cas
particuliers.
Auteur :
Mission Économique
Adresse : SES Avenida das Nações, Lote 04 - Quadra
801
BRASILIA, D.F. 70404-900
BRÉSIL
Rédigée par : Charlotte GRAWITZ
Revue par : Roger-Jean Belbenoit
Version originelle du 04/08/2004
S ys t è m e f i n a n c i e r b r é s i l i e n –
0 3 / 1 0 / 2 0 0 5
© MINEFI - DGTPE
A M B A S S A D E D E F R A N C E A U B R E S I L - M I S S I O N É C O N O M I Q U E
- 6 -
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents