Annuaire d Avranches, première année
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Annuaire d'Avranches, première année

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Annuaire d'Avranches, première annéeFulgence GirardE. Tostain, Avranches, 1842, in-18 de 356 p. Wikipédia a un article d'approfondissement sur Avranches.Sommaire1 Annuaire d'Avranches, première année2 Annuaired’Avranches.2.1 Annuaired’Avranches,2.2 Préface.2.3 Articles principaux du calendrier pour l’an 1842.Annuaire d'Avranches, première annéeAnnuaired’Avranches.Annuaired’Avranches,par Fulgence Girard,Secrétaire de la Société d’ArchéologiePremière année.Avranches.E. Tostain, imprimmeur-libraire, éditeur.MDCCCXLII.Préface.Nosce Patriam, posteà viator eris.L’instruction publique est peut-être la spécialité de notre organisation sociale où une réforme radicale soit le plus nécessaire. Aprèsneuf ou dix années d’études scientifiques et littéraires, on sort du collége, composant des vers latins, improvisant des discours grecs,mais ne sachant pas plus parler le français que l’écrire. On connaît l’histoire ancienne dans ses plus minutieux détails ; on possèdel’histoire romaine jusque dans la complication anarchique où s’abîme l’empire, et l’on ignore parfaitement celle de son propre pays !Voilà les merveilleux résultats de l’admirable législation qu’a léguée à notre siècle l’université, cette fille de la France féodale, dontnous respectons et subissons encore le système et les lois. C’est une anomalie, c’est une honte que semble enfin avoir sentie etcontre laquelle s’est déjà élevée l’opinion publique. Turpe enim est in patrid peregrinari, et ...

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Annuaire d'Avranches, première année
Fulgence Girard
E. Tostain, Avranches, 1842, in-18 de 356 p.
Wikipédiaa un article d'approfondissement surAvranches. Sommaire 1 Annuaire d'Avranches, première année 2 Annuaired’Avranches. 2.1 Annuaired’Avranches, 2.2 Préface. 2.3 Articles principaux du calendrier pour l’an 1842.
Annuaire d'Avranches, première année
Annuaire d’Avranches.
Annuaire d’Avranches,
parFulgence Girard,
Secrétaire de la Société d’Archéologie
Première année.
Avranches. E. Tostain, imprimmeur-libraire, éditeur.
MDCCCXLII. Préface.
Nosce Patriam, posteà viator eris. L’instruction publique est peut-être la spécialité de notre organisation sociale où une réforme radicale soit le plus nécessaire. Après neuf ou dix années d’études scientifiques et littéraires, on sort du collége, composant des vers latins, improvisant des discours grecs, mais ne sachant pas plus parler le français que l’écrire. On connaît l’histoire ancienne dans ses plus minutieux détails ; on possède l’histoire romaine jusque dans la complication anarchique où s’abîme l’empire, et l’on ignore parfaitement celle de son propre pays ! Voilà les merveilleux résultats de l’admirable législation qu’a léguée à notre siècle l’université, cette fille de la France féodale, dont nous respectons et subissons encore le système et les lois. C’est une anomalie, c’est une honte que semble enfin avoir sentie et contre laquelle s’est déjà élevée l’opinion publique.Turpe enim est in patrid peregrinari, et hospitem esse in iis rebus quœ ad * patriam pertinent. La fondation de sociétés archéologiques, les œuvres historiques produites par la presse de chaque localité ; la Appel de note faveur avec laquelle sont accueillies toutes les compositions qui évoquent les souvenirs de notre passé national ou * qui exhument les chartes et les monumens, sont autant de symptômes de cette réaction heureuse. Mais, il fautManutius l’avouer, ce retour ne s’est opéré que dans les classes les plus instruites, et même est-il loin d’y être universel. Le désir de concourir, dans notre pays, au développement de ce progrès, de favoriser, pour le peu qui nous est possible, la diffusion de connaissances si éminemment utiles, nous a inspiré l’idée de réunir dans une publication accessible à tous nos concitoyens, l’histoire de la contrée qui, après avoir passé sous le glaive de l’une des oligarchies armoricaines, s’inclina sous la crosse des évêques d’Avranches, — la statistique des deux arrondissemens qu’elle forme de nos jours , — la recherche et l’étude des améliorations de tous genres qui peuvent concourir à l’embellissement et à la prospérité de son avenir.
Nul moyen ne nous a paru répondre plus exactement à notre désir, que d’en confier la réalisation à l’un de ces petits livres, destinés à toutes les classes de la société par l’humilité de leur titre, de leur prix, et nous avons résolu la publication de cet Annuaire ; si l’on veut même — de cet Almanach.
Le modeste format d’un pareil ouvrage, son caractère, la périodicité de ses livraisons ont fixé naturellement la méthode que devions adopter, le plan que nous devions suivre. Nous avons divisé la matière en sections qui pussent offrir à la fois au lecteur, dans leur isolement, un tout complet, et se coordonner d’une manière harmonieuse et logique dans le cadre de l’ouvrage entier. Ce système adopté, nous avons songé d’abord à embrasser et présenter le sujet dans son ensemble. L’histoire d’Avranches, dont la suprématie épiscopale s’étendait sur presque tout le territoire des deux arrondissemens méridionaux du département de la Manche, a réalisé, à l’égard du passé, notre projet dans ce premier volume. Celui de 1843 la complétera, en offrant, avec la statistique générale de l’arrondissement d’Avranches, des aperçus sur tout le territoire qu’embrassait l’Avranchin. L’histoire et la statistique de Mortain, dans ta troisième livraison ; celle de Pontorson dans la quatrième, et successivement des travaux analogues sur nos divers cantons, rempliront le cadre que nous nous sommes tracé d’avance. Telle est la méthode qui nous a paru la plus rationnelle. Si l’on veut e apprécier notre projet dans ses détails, on peut en puiser une idée dans la lecture du plan de statistique publié dans le 50numéro de la première année duJournal d’Avranches.
Ce que nous avons fait dans ce petit volume pour l’histoire, nous le ferons pour la statistique, proprement dite, dans l’Annuaire suivant. Topographie, hydrographie, météorologie, géologie, botanique, zoologie, ornithologie, etc. ; population, — religion, instruction, — sciences et beaux-arts, — distribution de la richesse, — administration, — industrie, commerce, etc. : les diverses branches enfin des sciences naturelles et de l’économie publique s’y classeront, et offriront ainsi l’esquisse générale de l’état physique, intellectuel et moral de notre pays. Les Annuaires suivans seront destinés à remplir cette trame.
On le voit, notre ouvrage complet sera le sommaire de celui pour l’accomplissement duquel se sont réunis, sous la direction de M. de St-Brice, sous-préfet de l’arrondissement d’Avranches, un grand nombre des notabilités savantes de cette localité, si toutefois cette précieuse publication doit se produire au jour.
Quoiqu’il en soit, sans nous faire illusion sur la débilité de nos efforts, nous avons voulu concourir, autant que cela était en notre puissance, à l’accomplissement d’un œuvre utile. Pénétré de l’importance que ce pays a toujours obtenue dans le passé et de celle dont il jouit encore, frappé de la multiplicité des phénomènes qu’il offre dans sa constitution physique, de l’abondance des sources de richesses qu’il offre, des populations intelligentes et laborieuses, des germes de prospérité qu’il présente pour l’avenir, nous avons cru que l’exposé et l’étude de ces avantages ne pouvaient qu’étendre sur eux une lumière féconde. S’il en était ainsi, si nous réalisions, du moins sur quelques points, le bien que nous nous sommes proposé pour but ; si nous pouvions révéler enfin à nos concitoyens le prix réel, dont l’étude de la contrée et de la société au sein desquelles ils vivent rétribuerait leurs travaux, nous aurions obtenu notre plus douce récompense :Dulcior et benefico beneficium merces.[Sénèque.]
Articles principaux du calendrier pour l’an 1842.
Année 6555 de la période julienne. 2595 de la fondation de Rome, selon Varron. 2589 depuis l’ère de Nabonassar, fixée au mercredi 26 février de l’an 3967 de la période julienne, ou 747 ans avant J.-C., selon les chronologistes, et 746 suivant les astronomes. e e 2618 des Olympiades, ou la 2année de la 655Olympiade, commence en juillet 1842, en fixant l’ère des Olympiades er 775 ans ½ avant J.-C., ou vers le 1juillet de l'an 3938 de la période julienne.
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