Une école de psychanalyse, la belle affaire…
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Bien sur comme je le souligne " • Actuellement, il n’y a pas encore de classes, l’initiative en est au tout début, alors ce sont des psychanalystes qui spontanément proposent une réflexion et forment un cartel (ex : la psychose) dans des espaces multilingues." , je compte évoluer : "Pour assurer la qualité et le sérieux de l'entreprise, le comité de rédaction (à former) s'engage à ne publier, que des articles ayant préalablement reçu l'aval de deux membres d'un comité de lecture .Cela vaut également pour les articles que les membres du comité de rédaction peuvent faire paraître dans la revue." et pourquoi pas aboutir à non seulement un comité de lecture mais également à un collectif dans la lignée des écoles de psychanalyses existantes.
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Langue Français

Extrait

Une école de psychanalyse, la belle affaire…
Santiago OLARIA• Bonjour, Qu'entendez vous signifier avec la proposition qui ajoute "laïque" à un Collège d'Analyse référencé, dans tous les cas, du moins j'en suppose le savoir, référencé donc du côté de la psychanalyse?
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Suivre Jean-Philippe
Jean-Philippe ALBAHARY• Collège ou collègue ? Un U qui fait la différence...
Suivre Santiago
Santiago OLARIA• Ce "Un U" qui ferait la différence résulterait-il d'un rapport imaginaire qui convoquerait un schéma en "L"?
Frans Tassigny• Tout simplement " Laïque" car je ne suis pas docteur en médecine, je vous propose également une université virtuelle " Laïque " dont voici les lignes de force :
• Une université de la psychanalyse .
• Ce sont des psychanalystes qui spontanément proposent une réflexion formant un cartel (ex : la psychose) dans des espaces multilingues.
• C’est une initiative à long terme, tout dépendra de la qualité des pédagogues et de l’originalité de leurs articles.
Mes ateliers universitaires proposent des outils (sites,forum,débats) pour repérer, identifier, apprivoiser et s’approprier les exigences à l’œuvre dans la rédaction d’ articles psychanalytiques, exercice d’autant plus redouté qu’il se transmet dans une langue étrangère à sa langue maternelle (lalangue), mystérieuse, souvent récemment adoptée comme expression des travaux lacaniens. Car dès les premières expériences dans l’autre langue surgit une autre question : cet article que l’on a choisi d’écrire en français ne doit-elle pas aussi être pensé en français ? Et c’est ici le début d’une grande aventure, aussi périlleuse qu’exaltante et d’un immense labeur où l’auteur est contraint de déplacer ses objets de recherche, de les repenser . Si comme l’affirme Pascal « un même sens change selon les paroles qui l’expriment », comment soutenir ce passage, cette épreuve que François Jullien, philosophe et sinologue appelle « dépaysement de la pensée »
C'est l'étude des textes qui sera la pierre angulaire du "Comment savoir poser une problème" et à lui donner une solution argumentée, raisonnée, en évitant toutefois d'être trop conceptuelle.
Que proposera-t-on à ces enseignants, avant tout une méthode car cet enseignement n'est pas une entreprise de formation où le collectif accouchera d'apprentis sorciers.
Le professeur de psychanalyse commencera la lecture d'une oeuvre freudienne(ou lacanienne). Mais renouer avec l'héritage freudien (ou lacanien)ne reviendra pas à se prendre soi-même pour cette figure originaire de la pensée psychanalytique, mais à devenir ce passeur d'idées consistant à comprendre et à faire comprendre leur traversée à ce siècle tumultueux.
Un bémol L'article doit être écrit dans un style vif et accrocheur; le message doit être clair et la structure transparente. Sa lecture ne doit pas être trop ardue pour le grand public. Le jargon technique et le ton d'indignation exacerbé sont donc à proscrire sauf pour la psychanalyse
clinique.
Des garanties Pour assurer la qualité et le sérieux de l'entreprise, le comité de rédaction (à former) s'engage à ne publier, que des articles ayant préalablement reçu l'aval de deux membres d'un comité de lecture .Cela vaut également pour les articles que les membres du comité de rédaction peuvent faire paraître dans la revue. Frans Tassigny
Ps : L’ensemble des travaux de l’université et des savoirs rencontrés dans leur diversité, doivent faire l’objet d’une capitalisation vivante et accessible sur différents médias.
Suivez nous sur ://wttiet.roc/maTssignyFhttp://epapil.r1-f/945365405s:tphtcomme hebdo, prière de s'abonner pour recevoir nos articles ainsi qu'une présence sur Facebook :https://www.facebook.com/pages/Une-universit %C3%A9-de-la-psychanalyse/39176081552
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Suivre Fabienne_charlotte
Fabienne_charlotte Leleux• "Collège", du lat. class. collegium « ensemble, corps (de magistrats, de prêtres)"...
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Suivre Santiago
Santiago OLARIA• Là où le "corps" est une analyse peut advenir?
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Suivre Jean-Philippe
Jean-Philippe ALBAHARY• Nous ne traitons pas du corps ! Ce dernier est l'objet de nos somatisations. Mais nous traitons du sujet "ensemble" entre collègues ...
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Frans Tassigny• Corps de cette université se veut un lieu d’accueil pour des paroles qui n’ayant pu se dire ou n’ayant pas reçu de réponses ont été écrites. Fabriquer un lieu de parole où celle-ci ne serait pas à prendre. Où elle tournerait pour éviter que l’on puisse à l’ordinaire prendre rang, en étant prié de laisser son nom au vestiaire.
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Frans Tassigny• Objectifs
Au terme de son programme, l'étudiant devra démontrer une connaissance des fondements de la pensée psychanalytique, soit :
- la connaissance de quelques grands axes de l'interrogation psychanalytique : logique, éthique, philosophie politique, cosmologie, métaphysique, épistémologie, esthétique. - la connaissance de la pensée de quelques psychanalystes et traditions qui ont marqué l'histoire de la psychanalyse et ses manifestations contemporaines. - la connaissance des enjeux de la psychanalyse ; débats ayant cours dans nos sociétés.
L'étudiant devra aussi avoir acquis certaines habiletés intellectuelles, soit :
- la capacité d'analyser et de synthétiser diverses positions des écoles de psychanalyse en fonction d'une thématique ou d'une problématique déterminée. - la capacité de critiquer, de remettre en question et de prendre des positions personnelles fondées et bien argumentées.
- la capacité d'exprimer sa pensée, oralement et par écrit, en respectant les exigences des différents types d'évaluation et des travaux liés à l'étude universitaire de l’espace analytique.
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Jean-Philippe ALBAHARY• Je vous souhaite bon courage. La psychanalyse ne s'apprend pas, elle se vit à travers son propre questionnement. Cordialement
Suivre Fabienne_charlotte
Fabienne_charlotte Leleux• Où est le désir ?
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Florence Gaillard• Je suis bien d'accord, la psychanalyse ne s'apprend pas, elle se vit...
Suivre Fabienne_charlotte
Fabienne_charlotte Leleux• J'y reviens. C'est tout de même un tour de force que d'évacuer la question du désir : désir de lire et de travailler les textes, désir d'analyse, désir d'analyser. Je ne sens pas cela vibrer dans la présentation de l'université, le mot n'y est d'ailleurs pas inscrit.
Suivre Florence
Florence Gaillard• Le désir en psychanalyse!!!! j'ai du mal avec tous ces grands théorèmes, ces grandes discussions, ces longues phrases. Le désir sur un divan: ça vibre, ça bouge, ça remue, il me transperce dans chaque parcelle de mon corps, revêt des formes inappropriées. La psychanalyse est faite pour que l'être se comprenne au travers de ce parcours si unique à chacun. Il y a des livres, il est une psychanalyse: associations libres sur un divan: pourquoi la compliquer ?
Suivre Santiago
Santiago OLARIA• Il y faut peut-être beaucoup de livres (y compris de chair) pour que quelque chose advienne à partir de ce qui se dit et ce qui s'entend du divan non?
il y a 1 jour• J'aime
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Frans Tassigny• Le nouveau cap à prendre est une évidence : "devenir psychanalyste, je n'ai pas envisagé d'autre carrière possible !". Sa famille le soutiendra à 100% dans ce choix, heureux d'avoir un papa sur place. "Toutefois, quand j'ai décidé de passer le concours de psychologue, je ne l'ai dit à personne d'autre, c'était un secret, au cas où cela ne fonctionnerait pas..." se rappelle-t-il. En 2005, il s'inscrit à la préparation complète de son cursus universitaire et travaille "comme
un fou". Son seul but : réussir le concours pour sa famille et leur avenir, pour "une vie apaisée" précise-t-il. Les cours l'accompagnent partout : le travail se fait à la maison et, le plus souvent possible, à la bibliothèque universitaire. Élève studieux, il profite aussi de son entourage proche pour se documenter, apprendre encore plus. "Mes amis étaient un peu mes coachs" se rappelle-t-il. Ils sont enseignants et l'aident ainsi en leurs spécialités et sur la préparation de l'oral. Il passera aussi un peu de temps dans des écoles de psychanalyse, aux côtés de formateurs, histoire de connaître un peu mieux le terrain. Bref, une préparation digne d'un grand sportif !
Suivre Fabienne_charlotte
Fabienne_charlotte Leleux• M. Tassigny, pourriez-vous prendre en compte nos remarques ? Cordialement, FL
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Frans Tassigny• Mon dernier envoi est une réponse groupale à vos remarques, je crois que cela vous évite de fastidieuses théories tout autan inutiles qu'ennuyeuses, j'en revient au concret pour vous présenter notre vitrine : Ouvrages,revues,essais destinés à nos étudiants :
http://www.flickr.com/photos/28654287@N08/
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Suivre Florence
Florence Gaillard• Très bien, cette personne est devenu "psychanalyste" en passant des concours de psychologue. Bref, il a travaillé dur, a réussi et aujourd'hui doit être psychologue si sur sa plaque n'a pas mis "psychanalyste". Mais ensuite ? Qu'il soit psychologue c'est bien, qu'il ait réussi encore mieux, que va-t-il se passer ou non, je vais le dire différemment, je vais être affirmative. Si cette personne se décrète psychanalyste sans s'être allongée sur un divan, il a quand même une sacré pièce manquante à son diplôme: le transfert.
Comment va-t-il exercer quand une patiente sera dans ce "transfert" ? La psychanalyse est entachée par des soi-disant psychanalystes qui mettent en danger et leurs patients et cette entité qu'est la psychanalyse.
Je lis que des soi-disant psychanalystes ont eu des relations sexuelles avec leurs patient(es), et ça ne vous interpelle pas cet état de fait ? Est ce écrit dans les livres, comment résister à ce désir qui survient chez tous les patients quand le transfert s'opère ?
Et puisque vous avez si bien lu, en effet, allez y qu'est ce que ce désir en psychanalyse ?
Je suis désolée ou peut-être pas, mais vous ne pouvez pas demander à quelqu'un qui va visiter l'Afrique d'avoir la même vision que celui qui regarde des images ou des reportages à la télé, et la psychanalyse, c'est également la même chose: je la vis, je la traverse avec un psychanalyste qui se doit de rester accroché aux branches quand le vent ou mon désir se déchaine: c'est juste une aventure formidable, c'est juste que de lire, d'apprendre c'est très bien, mais d'aller voir et de pratiquer c'est ce que l'on appelle l'expérience, quelque chose que l'on n'apprend pas dans les livres: les livres complètent, informent mais ensuite qu'est ce qu'un savoir si il reste emprisonné, si il ne voyage pas ? Pas grand chose, parce qu'à ce moment là, vous comprendrez qu'avoir une recette sous le nez ne signifie pas que vous allez la réussir, car chaque patient apporte ses ingrédients sur ce divan.
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Suivre Santiago
Santiago OLARIA• Dans le même esprit comment y faire avec "la jouissance" lorsqu’elle se propose comme ingrédient qui convoque "de la haine" là où est attendu 'de l'amour"? Le psychanalyste ne se trouve pas toujours du côté du "bon objet", du côté de celui à qui du fait que du savoir lui est supposé "je l'aime" il est des désirs qui nécessitent de soutenir que celui à qui je suppose du savoir: "je le hait". Jacques HASSOUN nous à légué dans "ses livres", dans "son œuvre", de quoi y méditer.
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Frans Tassigny• Madame Gaillard, je reste modeste et n'ai PAS la prétention de former des psychanalystes à part entière, mais comme mon exemple le souligne de les accompagner dans leur " désir", dans leur démarche, je ne connaît que Julien Friedler et Jos Tontligner
(présent sur Linkedin) comme psychanalystes. Jamais je n'ai pris un patient en analyse.
Par contre j'ai une collection de publications (voir ma vitrine) étayée par plus de 500 articles : <iframesrc="http://widget.calameo.com/library/type=account&id=1343388&rows=5&sortBy=la testPublished&theme=black&bgColor=&thumbSize=normal&showTitle=true&showShadow=tr ue&showGloss=true&showInfo=account&linkTo=embed" width="100%" height="925" frameborder="0"></iframe>
Bien sur comme je le souligne " · Actuellement, il n’y a pas encore de classes, l’initiative en est au tout début, alors ce sont des psychanalystes qui spontanément proposent une réflexion et forment un cartel (ex : la psychose) dans des espaces multilingues." , je compte évoluer : "Pour assurer la qualité et le sérieux de l'entreprise, le comité de rédaction (à former) s'engage à ne publier, que des articles ayant préalablement reçu l'aval de deux membres d'un comité de lecture .Cela vaut également pour les articles que les membres du comité de rédaction peuvent faire paraître dans la revue." et pourquoi pas aboutir à non seulement un comité de lecture mais également à un collectif dans la lignée des écoles de psychanalyses existantes.
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