Syndicat NAtional des Lycées et Collèges ConfédérationSyndicale de l’Education Nationale FEDERATIONGENERALE AUTONOME DES FONCTIONNAIRES 4, rue de Trévise – 75009 PARIS www.snalc.fr
ECHEC SCOLAIRE.
Le SNAC-CSEN, second syndicat le plus représenté de l’enseignement du second degré, (affilié à la FGAF),estime que les 150 000 jeunes qui, chaque année, quittent l’école sans qualification, ne constituent pas, hélas, la seule manifestation de l’échec scolaire. La difficulté croissante, pour un nombre important de diplômés, de trouver un emploi à l’issue de leur formation, témoigne tout autant de la dévaluation de certains diplômes que des défaillances du système d’orientation.
Le SNALC-CSEN considère que les dispositifs de «remédiation »(soutien scolaire, structures d’aide multiples…) ont, depuis longtemps, fait la preuve de leur inefficacité, même s’ils semblent encore constituer une panacée aux yeux des pouvoirs publics ou de certaines organisations. En revanche, le SNALC-CSEN rappelle qu’il revendique, depuis trente ans, une refonte du collège unique et une véritable revalorisation des voies professionnelles et technologiques.
Le SNALC-CSEN tient à faire remarquer que l’échec scolaire et la croissance des inégalités relèvent davantage des excès du «pédagogisme »et des pratiques issues de la doxa pédagogiquement correcte que d’une prétendue absence de moyens ou d’un quelconque défaut d’assistance. Il observe, par ailleurs, qu’une diminution des heures de cours au prétexte de « modularisation »ou de «lycée à la carte» risquerait d’amplifier les difficultés actuellement constatées.
Le SNALC-CSEN fait observer, pour finir, qu’un recentrage de l’Education nationale sur la transmission des savoirs ainsi que l’instauration d’exigences fermes et réalistes en matière de comportement et de travail scolaire constitueraient le plus sûr moyen d’éviter qu’un nombre croissant de jeunes se trouvent privés de véritables chances de réussir.