Sacré Lionel

Jean-Louis Bompoint

Description

Une promenade photographique sur les tournées internationales effectuées par Lionel Hampton, entre les années soixante-dix et quatre-vingt-dix. Cet ouvrage réunit des commentaires et anecdotes sur les différents concerts et raconte l'amitié qui a lié le multi-instrumentiste et l'auteur.

Sujets

• Arts visuels
• Musique
• Musicien
• Art

Informations

• Publié par: Connaissances & Savoirs
• Date de parution: 01 juin 2018
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782342161410
• Langue: Français

Extrait

Sacré Lionel
Jean-Louis Bompoint
Connaissances & Savoirs

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Connaissances & Savoirs
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Tél. : [phone]
Sacré Lionel
 
Cet ouvrage est dédié à la mémoire de Pédro LAFONT et Alain MASSART, ainsi qu’à mon ami Bernard MADEC, qui m’a toujours soutenu dans mes activités jazzistiques et photographiques.
 
Jean-Louis BOMPOINT
Nice, 11 décembre 2017.
Introduction
 
Mises à part quatre exceptions, toutes ces photographies ont été réalisées par mes soins, durant les différentes tournées en France des différentes formations de Lionel HAMPTON, au cours des années 70/80.
 
Les photographies de concert, comme celles réalisées back stage ont été réalisées sans flash ni éclairage additionnel, sur film négatif noir et blanc ILFORD HP5, format 135 / 24 X 36mm.
 
Cette émulsion, dont la sensibilité de base est de 400 Iso, a été souvent étirée à 3.200 et parfois 6.400 Iso, pour les prises de vues sur scène. Ceci pour garder le modelé lumineux de l’ambiance des concerts ; mais surtout pour ne pas gêner les musiciens avec des flashes autant crépitants que violents, pouvant déconcentrer leurs prestations en public.
Ce procédé de prises de vues, (encore inusité dans les années 70/80), me permettait également de me faufiler un peu partout sur la scène sans ne jamais déranger personne ; ce qui m’a souvent valu d’être le seul photographe autorisé à opérer ; tant je n’étais pas armé de flash.
 
Les appareils photographiques qui ont contribué à mes reportages sont le MINOLTA SRT-101, avec son objectif 50mm ROKKOR, T : 1,7 d’origine, et un CANON AE-1, équipé de son 50mm d’origine, T : 1,4, et parfois d’un téléobjectif de 200mm, T : 4,5.
Je développais moi mêmes mes négatifs exposés, à la sensibilité modifiée, avec du révélateur film « MR », (à action rapide, en dosage 1+1) fabriqué par la société PHOTOCHIMIE, à ce jour, défunte.
Pour la réalisation de cet ouvrage, mes négatifs originaux ont été scannés et recadrés par mes soins, en haute définition, sur logiciel PHOTOSHOP® et scanner CANOSCAN-8400F, pour être ensuite reproduits en positif panchromatique.
 
Jean-Louis BOMPOINT

Le Maître et l’élève – Nice – Juillet 1998 – Photo : François NEMETA – Droits réservés.
 
La première fois où j’ai été confronté avec la musique de Lionel HAMPTON, fut à l’occasion d’un cadeau de Noël, reçu de mes parents en 1970.
C’était un double album 33 tours, édité par les défunts disques VOGUE, et qui s’intitulait : « UNE HISTOIRE DES GÉANTS DU JAZZ ».
Là, je découvris un court morceau de cet instrument si étrange, appelé : Vibraphone, sur lequel, un certain Lionel HAMPTON, dont était inscrite une biographie sommaire, au sein de la pochette, s’exprimait avec à la fois, fougue et douceur sur la composition de Harry WARREN, enregistrée en 1953, à Paris, avec Billy MACKEL...