Le Journal d une Catherinette
260 pages
Français

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Le Journal d'une Catherinette , livre ebook

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Description

Pas tous les jours facile d'être une jeune femme célibataire quand on arrive à 25 ans. Laure et ses amies le savent bien. Entrez dans le quotidien d'une jeune femme d'aujourd'hui qui entend bien mener sa vie comme elle le veut, sans se laisser dicter sa conduite par le qu'en dira-t-on. Partagée entre sa vie parisienne trépidante et ses aspirations pour un quotidien plus au calme à la campagne, Laure est un peu la fille spirituelle de Bridget Jones, version french touch...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 05 octobre 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332998583
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-99856-9

© Edilivre, 2015
Dédicace


A mon fils, qui voudra peut-être un jour comprendre les femmes
A mon père, qui a su faire de moi une femme libre
Avertissement
Ce livre est un récit de fiction. Cependant, certaines situations ou personnages sont inspirés de faits réels, qui ont concerné différentes personnes même si je les fais tous vivre à mon héroïne. Si j’ai choisi la forme du journal intime, c’est en hommage à Helen Fielding, qui a bercé mes années de célibattante. Ma Laure est un peu la fille spirituelle de sa Bridget Jones.
C’est surtout un hommage à toutes les Catherinettes , d’hier, d’aujourd’hui et de demain…
Le Journal d’une Catherinette
 
 
26 octobre 2004
Voilà, aujourd’hui j’ai 25 ans. Je commence officiellement ma vie de catherinette. Parce que quoi qu’on en dise, ça reste pas si génial que ça d’être seule quand on est une fille de 25 ans. Petit brief rapide pour savoir qui je suis : je m’appelle Laure, j’ai donc 25 ans et je mesure 1m59 ½ (je tiens beaucoup au ½), je pèse à peu près 54 kg, j’ai les yeux bleus et je fais tout ce que je veux avec mes cheveux. Je suis Ardéchoise d’origine et je vis à Paris pour l’instant, à cause de mon métier de journaliste. J’ai une multitude d’amis, de copains, de relations diverses et variées car j’adore rencontrer de nouvelles têtes et que je déteste rester seule.
Côté cœur, j’ai eu deux hommes vraiment importants dans ma vie : Simon, avec qui j’entretiens une relation très physique mais surtout très conflictuelle depuis plus de huit ans. Et David, avec qui j’ai vécu deux ans, avec une séparation de deux mois pour cause d’intervention simonesque dans ma vie.
En ce moment, j’ai un vrai coup de cœur pour Julien, un jeune homme de 26 ans, bien sous tous rapports (comprendre beau, intelligent, drôle, l’homme idéal quoi…) avec qui je m’entends génialement bien, qui me fait totalement craquer physiquement et pour qui c’est apparemment réciproque puisqu’à notre deuxième rencontre, il a dit m’avoir «  reconnue  ». Malheureusement, Julien est déjà pris.
Et même si lui n’arrête pas de dire que ça sera bientôt fini, je n’y crois pas trop et je lutte donc chaque jour pour ne pas céder à la tentation de concrétiser physiquement notre relation. J’ai déjà donné avec Simon, plus question d’être un deuxième choix.
27 octobre 2004
Ce matin, j’ai reçu mon premier cadeau d’anniversaire, si on excepte le manteau que je me suis offert à moi-même la semaine dernière. Il vient de Clara et des autres amies marseillaises que j’ai rencontrées pendant mes études. Nous conservons des relations, malheureusement de plus en plus espacées. Chacune a sa vie, son boulot, ses amours et nous sommes dispersées aux quatre coins de la France.
Simon ne m’a même pas souhaité un Joyeux Anniversaire. Celui-là, il m’aura vraiment tout fait depuis huit ans et demi.
Il reste ma première passion, je ne l’ai concrétisée qu’à 20 ans, alors que j’en avais envie depuis mes 16 ans. Une étrange chimie nous rend incapables de résister à l’attraction physique que nous éprouvons l’un pour l’autre. Un étrange manège se produit à chaque fois. Nous nous voyons, partons chacun d’un côté de la pièce. Et quelques minutes plus tard nous nous retrouvons à nouveau côte à côte.
Cette incapacité à résister m’a valu plus de larmes que de plaisir. J’ai tout quitté pour lui. Mais je l’ai fait quand même, parce que j’avais quelque chose à vivre avec Simon, au moins une fois, pour savoir. Et je ne regrette rien.
Depuis trois ans, après une très longue pause, Simon revient à nouveau me chercher régulièrement, alors qu’il a quelqu’un dans sa vie. Sans que je ne lui demande rien. Je menace souvent de tout révéler pour lui faire peur. Il refuse de m’entendre, jouant sur l’alcool et les caresses pour éviter la discussion. Il me répète sans cesse qu’il ne sert à rien d’essayer de ne rien faire, que c’est plus fort que nous.
Il ne m’a plus touchée depuis le mois d’août cette année, certainement parce que l’occasion ne s’est pas présentée. Et peut-être aussi parce que j’ai voulu lui faire mal cette fois-là. Je lui ai jeté à la figure que je n’attendais rien de lui et que je ne voulais pas finir mes jours avec lui. C’est la première fois que je le lui disais. Jusque-là, j’avais toujours joué les martyres de l’amour éternel que je lui portais. Mais ce temps-là est terminé pour de bon. Je sais que ma vie avec lui serait un enfer.
Je l’ai dans la peau. Nos relations sont purement épidermiques. Et elles le restent encore, même si les contacts se sont espacés avec le temps Mes amis ont tous déjà eu l’occasion de voir à quel point je semble loin quand Simon est présent. Comme une force magnétique nous rapproche. Nous nous déchirons ou nous nous embrassons, mais rien n’est jamais dans la demi-mesure. C’est de sa faute si j’ai foiré toutes mes histoires d’amour. Parce que je n’ai jamais vécu la nôtre. Une partie de moi lui en voudra toujours. Il restera toujours une petite voix au fond de moi pour me murmurer «  Et si  ? » dans mes plus grands moments de doute.
30 octobre 2004
J-1 avant ce qui est censé être ma grosse soirée d’anniversaire. Au programme, une quarantaine d’invités et environ vingt litres d’alcool en tout genre. En gros, je prépare une orgie ! Et il faut aussi savoir qui inviter. Les ex, les copains, les amis d’aujourd’hui, ceux d’autrefois. Si je m’écoutais, j’aurais dû inviter plus de 100 personnes. Après beaucoup d’efforts et de tergiversations, j’ai réussi à réduire à moins d’une cinquantaine.
Mais ce n’est pas simple à gérer. J’ai invité Julien, évidemment, même si Marie n’aurait sûrement pas aimé l’idée. Heureusement, ou malheureusement, il ne peut pas venir. Simon, je l’ai rayé d’entrée de jeu de la liste. Pas envie de donner des explications aux membres de mon ex-bande pour justifier du pourquoi lui est invité et pas les autres. N’oublions pas qu’officiellement, nous sommes tout juste des amis. J’avoue m’être interrogée au sujet de David. Apprendre il y a un mois qu’il s’était séparé de Barbara m’a plutôt troublée. Une invitation aurait pu être un moyen de renouer le contact. Mais je n’ai plus son numéro de portable et le carton papier, c’était too much. Finalement, j’ai décidé de ne pas avoir des idées noires à cause de mes bleus au cœur. Et de faire la fête à tout prix.
31 octobre 2004
Jour J !
Enfin, ce n’est que ce soir. Hier, avant le bal, je suis passée chez Seb qui fêtait lui aussi son anniversaire. J’ai pas mal bu et du coup, j’ai appréhendé ma soirée sous un jour différent. Arnaud était chez Seb, avec la dernière poupée Barbie qui lui sert de copine. Je n’arrive toujours pas, après plus de deux mois, à me faire à l’idée qu’il m’a envoyée balader moi pour sortir avec elle. Il avait fait un tel cirque avant avec moi, j’y croyais à mort. Nous nous sommes quand même cherchés une bonne partie de l’été dernier. Et je n’oublierai jamais sa réflexion adorable. Alors que Seb me demandait à quoi servait le pull noué autour de ma taille, je lui ai répondu en souriant «  à cacher la misère  », sous-entendant que j’avais un gros cul. Et Arnaud a surenchéri en ajoutant : «  Si c’est ça la misère, je veux bien être misérable tout de suite  ». N’importe qui y aurait vu une déclaration.
Mais dès le soir où nous sommes sortis ensemble, il n’a plus voulu de moi. Et je n’ai vraiment rien en commun avec Mélanie.
Quoi qu’il en soit, je peux lui dire merci. Sans lui, et surtout sans Aurélien, un autre de mes nombreux ex, il est probable que j’aurais recraqué pour David. C’était la première fois que je le voyais sans Barbara, en tout cas en sachant qu’il était seul. Alors, en le voyant hier, j’ai dû faire beaucoup d’efforts pour ne pas aller lui parler, comme si ces quatre ans n’avaient jamais existé et qu’il était toujours le premier gars qui m’a fait chavirer. Il n’est pas venu non plus. Et si j’ai su résister, c’est grâce à Arnaud et Aurélien qui m’ont rappelé les bonheurs que j’ai connus après lui. J’ai même regretté de ne pas dire oui à Aurélien. J’ai beau me dire que c’est certainement mieux comme ça, parce que je sais bien qu’il n’y a qu’une seule chose qui l’intéresse et que je me serais encore fait mal pour rien, j’avoue que j’aurais adoré finir la soirée avec lui. Ça fait trop longtemps que je n’ai pas fait des folies de mon corps.
À part ça, Simon a encore été odieux hier soir, pour changer. Même si Géraldine était absente, il a refusé de m’accorder une petite danse pour mes 25 ans. Alors que nous avons bien souvent dansé tous les deux ce slow, y compris depuis qu’il est avec Géraldine.
Jusque-là, il n’y a jamais eu le moindre problème, ni commentaire de la part de notre entourage, qui n’y voit que la nostalgie des moments qu’on a pu passer ensemble. Mais hier, il a fait sa crise. Alors que c’est lui-même qui avait programmé notre chanson. C’est peut-être idiot de ma part, mais je croyais que c’était sa façon à lui de me faire un cadeau pour mes 25 ans. Il faut toujours que je m’imagine qu’il y a une part de gentillesse en lui.
C’est plus fort que moi, j’ai besoin de croire qu’il m’aime, un peu, quelque part tout au fond de lui. Mais il réussit toujours à me surprendre. Dans le bon sens parfois, dans le mauvais comme hier soir.
1 er novembre 2004
Voilà, le jour J est passé. Tout s’est parfaitement bien déroulé même si je n’ai pu éviter quelques embûches et déceptions. Les pompiers sont intervenus, pour un malaise de Manon heureusement sans gravité, et le courant n’est pas vraiment passé entre mes différents groupes d’amis.
J’ai aussi malheureusement pu observer que certains étaient plus intéressés par l’open bar que par

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