Elite School
240 pages
Français

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Elite'School , livre ebook

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Description

Santa Maria, lycée privé et internat pour enfants riches, redoublants et fortes têtes.


Renvoyée de plusieurs établissements, je me retrouve cette année, donc, dans un lycée catholique où les règles de politesse, la discipline et les coups bas sont interdits mais prodigués...


Ici, si les mecs pensent "sexe", ils n’en font pas étalage. Leurs parents, bien trop prudes, ne le permettraient pas.


Enfin, sauf si ça sert leurs intérêts...


Prostituer sa fille ou son fils - pour un contrat ou pour la lignée - est, bien sûr, toléré...


Je me prénomme Claire Edward, je suis brune cette année.


Je mesure un mètre soixante-six et mon poids, quoique pas suffisamment léger pour ma mère, ne vous regarde absolument pas....


Vous voulez savoir qui je suis ? Je suis seulement une fille déterminée, caractérielle et suffisamment sûre d’elle.



L'amour pour moi n’a pas de barrière... malgré Vladimir, je suis et resterai Moi ! Vos attaques, vos secrets et vos bombes ne m’arrêteront pas !

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 13
EAN13 9782374474748
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

ELITE'SCHOOL
Santa Maria, Baie des Anges
Romance

Christelle AZ




ELITE'SCHOOL
Santa Maria, Baie des Anges
Romance





ISBN format papier 978-2-37447-475-5
ISBN numérique : 978-2-37447-474-8
Décembre 2020
© Erato–Editions - Tous droits réservés
Couverture : © Erato–Editions - Crédits photos : Adobe Stock
Correction : Occitanie correction Suivi éditorial : E. Saracino
Cette œuvre est protégée par le droit d’auteur et strictement réservée à l’usage privé du client. Toute reproduction ou diffusion au profit de tiers, à titre gratuit ou onéreux, de tout ou partie de cette œuvre, est strictement interdite et constitue une contrefaçon prévue par les articles L 335-2 et suivants du Code de la Propriété intellectuelle. L’éditeur se réserve le droit de poursuivre toute atteinte à ses droits de propriété intellectuelle devant les juridictions civiles ou pénales


Chapitre 1
Claire
Et voilà ! Encore une rentrée… une de plus !
Cette année, je suis à Santa Maria ; Santa Maria, lycée privé et internat pour enfants de riches, redoublants et fortes têtes. Renvoyée de plusieurs établissements, je me retrouve cette année, donc, dans une école catholique où si les règles de politesse et de discipline sont enseignées nous y retrouvons les coups bas qui eux sont interdits mais prodigués.
La directrice est une fervente catholique. Elle est veuve, maman de deux garçons. Femme de caractère, ambitieuse et déterminée, elle sait allier de main de maître la rigueur et l’honnêteté.
Le lycée Santa Maria est magnifique : un havre de paix en plein cœur de La Côte d’Azur, entouré de verdure bien entretenue.
Le bâtiment central regroupe toutes les salles de classe et le réfectoire. Trois étages chaleureux, à la décoration moderne et aux pièces spacieuses. Un bâtiment réservé aux dortoirs des filles et un autre pour les garçons. Et pourtant, malgré ce débordement de savoir, toute cette culture, ces bâtiments centenaires et anciens je n’ai qu’une hâte : que cette année même pas commencée finisse  ! Je n’aime pas l’école.
Les voitures défilent. Les élèves arrivent tranquillement, certains avec leurs parents, d’autres avec leurs chauffeurs, les valises sont grandes, les retrouvailles difficiles du fait de l’absence de liberté tout comme certains adieux un peu précipités. C’est mon ami Hugo, dix-neuf ans, le fils de notre intendante, qui m’a accompagnée ce matin. Il est tout fier car il a son permis depuis dix jours. Pour l’occasion, il a emprunté la petite voiture rouge de sa mère. Ma mère, après maintes négociations, a donné son accord. Le premier jour, c’est un grand événement, même pour des parents absents. De toute manière, ma mère, elle s’en fout : je fais ce que je veux. Ce n’est pas à seize ans qu’elle va commencer à prendre soin de moi.
Dans la voiture j’ai du mal à accepter le fait que je doive y aller. J’essaie vainement de rallier Hugo à ma cause :
— Faut vraiment?
— Eh oui baby ! Pas le choix ! Mais t’inquiète : la semaine va passer vite, et puis, de toute manière, on se voit au krav maga.
Là-dessus il descend de voiture. Je l’imite. Il ouvre le coffre et m’aide alors à sortir mes sacs. Nous restons perdus à contempler mes bagages, au bout d’un moment, finalement nous nous embrassons, j’essaie d’ emmagasiner sa chaleur son amitié qui va tant me manquer .
— On s’appelle ce soir, OK ?
— Oui.
Hugo remonte et repart en quatrième vitesse : lui aussi bosse aujourd’hui. Mon ami est en alternance : il travaille chez un employeur - qui n’est autre que mon père - trois jours par semaine, et les autres deux jours, il va en cours. Il apprend le métier de secrétaire. Ce sont ses parents qui ont choisi, avec l’appui de mon père qui lui fournira un job à la fin de ses études.
Hugo est dans un lycée d’apprentissage public, sans internat, « dans les mauvais quartiers » comme dit ma mère en exagérant comme toujours, ils sont à deux rues de chez nous !
Moi je l’envie Hugo  ; il n’est pas obligé de porter un uniforme et d’être fliqué vingt-quatre heures sur vingt-quatre par des bonnes sœurs pour la plupart acariâtres et coincées du cul…
D’après ma cousine, d’un an mon aînée, une ancienne élève à Santa Maria, les bonnes sœurs et les professeurs font en sorte qu’aucun de nous ne s’envoie en l’air dans les bois. Il nous faut rester vierges jusqu’au mariage ! Sérieux : on n’est plus à l’âge de pierre, et puis merde : mon corps, c’est le mien ! J’en fais ce que je veux : je ne l’offre pas à Dieu.
De toute manière, depuis cet été je ne suis plus vierge, alors leurs beaux discours, elles pourront se les garder
Santa Maria est un lycée mixte regroupant la crème du beau m onde. Les fils d’ouvriers n’y ont pas leur place ; seuls les enfants d’avocats, de ministres, enfants de sportifs, de dirigeants de grandes sociétés, de présidents s’y côtoient. La crème de la crème, paraît-il ! Toujours d’après ma cousine Eugénie - prénom de merde, la pauvre, les garçons passent leur temps à jouer au foot, à faire du sport, à gonfler leurs muscles, et à comparer leurs comptes en banque. En plus, il faut éviter de mélanger le sexe fort avec les faibles . Donc, chacun a ses activités, ses lieux de repos, ses sports.
École de bourge sexiste, Santa Maria est également un lieu de culte et de recueillement. On y fait des retraites. L’école est donc souvent envahie par des chrétiens venus chercher la paix intérieure et la communion avec Dieu. Eugénie m’a raconté qu’on n’a pas le droit de s’embrasser dans l’enceinte de l’école, car si un surveillant te surprend, tu es sanctionné - pas renvoyé, car ils perdraient de l’argent…
Il y a des surveillants un peu partout pour te dissuader d’enfreindre les règles. Eugénie ne touche pas : elle se contente de mater. Qu’elle dit... Tu parles !
Il paraît que lors des séances de sport, c’est pareil : les garçons avec les garçons, les filles avec les filles, pour éviter de se toucher : une connerie bien trop rigide !
Dans les douches, je veux bien, mais sur le terrain quand même… Je trouve ça très con !
Émilie, ma meilleure amie, élève depuis un peu plus d’un an à Santa Maria, m’a raconté que les profs de sport, Madame Pitelet et Monsieur Paul y veillent, mais qu’eux, par contre, ont le droit de se tripoter ou de s’envoyer en l’air dans le gymnase ! Elle les a surpris une fois.
Quelle histoire !
Quel beau chantage elle a réussi : que des vingt sur vingt, sans rien faire ! Trop forte  !
Dommage que ce n’étaient pas des profs de mathématiques ou de français : cela l’aurait empêché de redoubler son année. Mais bon, on s’en fiche.
Moi je suis contente : elle sera dans ma classe cette année… enfin, j’espère, vu qu’il y a deux classes de seconde.
À première vue, toujours d’après ce que m’a raconté Émilie, ici, si les mecs pensent au cul, ils n’en font pas étalage ; leurs parents trop prudes ne le permettraient pas ! Enfin, sauf si ça sert leurs intérêts : prostituer dans les règles sa fille ou son fils - pour un contrat ou pour la lignée - est, bien sûr, toléré...
Heureusement qu’à l’extérieur de l’établissement, j’ai mon chéri ! Quatre semaines que nous sortons ensembles… un exploit!
Seul Hugo est au courant de notre relation : lui seul a toute ma confiance. Pendant que mon esprit vagabonde autour de moi tout s’accélère, les professeurs et la directrice sont là nous observe, au bout d’un instant elle réclame le silence et nous invite à regagner nos dortoirs et nous donne une heure pour nous installer.
Les chambres nous ont déjà été attribuées par courrier, afin d’éviter de perdre trop de temps. Je suis colocataire avec ma mon amie : Émilie. Mon père a fait le nécessaire auprès de la directrice. Un petit chèque de subvention a sans doute joué en ma faveur…
La chambre n’est pas mal : spacieuse, au premier étage, bien ensoleillée, sympa… mais ça n’est pas ma maison ! Ici il y a un bruit de fou ; tout le monde court, s’agite ; c’est l’effervescence. Parmi nous certains sont ravis d’être là : ils appellent ça « la liberté ». Ils se disent libres car ils n’ont pas leurs parents derrière leur dos.
Pour moi qui ne vois que très peu mes parents, c’est une prison. Heureusement que plusieurs fois par semaine, je suis autorisée à sortir pour me rendre à mon cours de krav maga et à mes cours de conduite, mais surtout, le week-end je rentre !
La cloche retentit. Il est l’heure d’aller retrouver la directrice devant le bâtiment central pour l’attribution de nos classes.
Elle appelle chaque classe : un temps fou à attendre. Heureusement que les portables sont là pour nous occuper. Deux classes par niveau, de la seconde à la terminale. Nous nous connaissons pratiquement tous : normal, car nous fréquentons les mêmes lieux ceux approuvés par nos parents et qui ne sont réservés que pour nous gosses de riches. C’est donc avec regret que je retrouve les mêmes têtes, les mêmes histoires, les mêmes petits cons. Tiens… j’ai parlé trop vite : une nouvelle tête attire mon regard. Un garçon, jamais vu au bataillon ! Justement, c’est lui qu’on appelle :
— Alexis Garcia, seconde A.
Pas mal, le petit nouveau ! Je le trouve un peu vieux. Il a, comme moi sans doute redoublé. Un peu de sang neuf…
Les noms défilent, les classes se forment. Pour certains la déception, pour d’autres un grand soulagement.
— Claire Edward, seconde A.
Et voilà la douce voix de Miss Tim, la professeure d’anglais si j’ai bien compris, qui m’appelle à mon tour.
Seconde A : trop bien - je suis avec Émilie. Je vais me placer avec les autres, en rang, bien sagement, toute gentille, jouant l’obéissante.
Ils ont mal fait les classes, s’ils voulaient la tranquillité ! Je suis avec tout mon groupe d’anciens : des fortes têtes pour la plupart. On va leur mettre la misère. C’est long. Je m’ennuie, alors j

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