Surprise
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Description

Surprise
Andrej Koymasky
Nouvelle de 80 700 caractères, 14 400 mots, 67 pages en équivalent papier.
Malgré une vie sexuelle très libre, Sandro arrive quand même à se faire prendre à son propre jeu. Et la surprise arrive d'abord sous l'apparence d'un beau livreur de pizza, puis de ses deux neveux très entreprenants...


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: Éditions Textes Gais

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 25 avril 2018
Nombre de lectures 1
EAN13 9791029402777
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0015€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Surprise
 
 
 
Andrej Koymasky
 
 
Traduit par Chistophe
 
 
Chapitre 1 : Le livreur du supermarché
Chapitre 2 : Deux neveux très excités
Chapitre 3 : De l'amusement à l'amour
Chapitre 4  Heureuse combinaison : Double paire
 
 
 
 
Chapitre 1 : Le livreur du supermarché
 
 
J'étais totalement nu, étendu sur la petite table de ma cuisine, les jambes largement écartées, relevées contre la poitrine. Debout face à mon cul se tenait Roberto, le livreur du supermarché. Lui aussi, il était complètement nu, et il tenait sa belle queue à la main, prêt à la glisser en moi, après qu'avec mes lèvres, j'ai déroulé dessus un préservatif, et que j'ai préparé mon orifice avec le lubrifiant adéquat.
Ça faisait des mois que je voulais goûter cette queue-là, et je n'allais pas tarder à la recevoir.
La première fois que Roberto était venu chez moi pour me livrer le carton de provisions dont j'avais fait emplette, j'en étais resté littéralement pétrifié.
— Ce n'est plus Egidio ? avais-je demandé.
— Non, il a été licencié il y a deux jours et je le remplace. Voilà, Monsieur Manca, pouvez-vous vérifier que tout est là et signer ici ? avait-il dit avec un sourire magnifique qui m'avait totalement conquis.
Je lui avais donné cinq mille lires de pourboire. Il m'avait remercié d'un autre sourire merveilleux en sortant. Immédiatement, j'ai commencé à rêver de lui tout éveillé.
C'était un jeune homme d'une trentaine d'années, belle gueule et très beau corps, un mètre quatre-vingt environ, épaules larges et hanches étroites… et il avait un sourire chaud et lumineux. Ses yeux bleus brillaient comme des topazes, des dents très blanches, régulières, un nez parfait et des lèvres qui semblaient dire, « Embrasse-moi, embrasse-moi ! » Ses cheveux étaient châtain clair, légèrement ondulés. Il portait une chemise et un jean gris très moulant qui mettait en évidence un paquet respectable et un petit cul ferme.
En clair, le genre à vous mettre l'eau à la bouche, à faire oublier ses vœux à un ermite. Il était bien différent d'Egidio qui était gentil, mais grassouillet et peu attirant, bien qu'il n'ait que vingt-quatre ans.
La semaine suivante, comme je l'avais espéré, Roberto est revenu chez moi pour me livrer les courses suivantes.
— Où dois-je les mettre, Monsieur Manca ? demanda-t-il en me saluant d'un geste et d'un beau sourire, lorsque je lui eus ouvert la porte.
— Là, dans la cuisine, merci. Mais il ne faut pas m'appeler Monsieur Manca. On m'appelle Sandro. Et je pense qu'on peut se tutoyer, on doit avoir le même âge, non ?
— Ben… Comme tu veux… Sandro. Mais je pense que tu es un peu plus jeune que moi. J'ai trente-cinq ans.
— Je te pensais plus jeune… Et moi, j'en ai vingt-huit.
— Moi aussi, je te croyais plus jeune…
— Bon, ben merci. Voilà pour toi… lui ai-je dit en lui tendant un nouveau billet de cinq mille lires.
— Tu es généreux avec les pourboires. Ce n'est pas obligé… Mais merci quand même.
En fait, je n'avais jamais donné à Egidio plus de mille lires de pourboire. Mais Roberto, avec son fabuleux paquet, méritait sûrement cette exception. Peut-être que, dans mon subconscient, ce généreux pourboire était une façon de m'assurer qu'il viendrait toujours me livrer mes courses.
J'ai décidé que je devais faire sa conquête, à tout prix.
Dès la troisième semaine, j'ai appris qu'il n'était ni marié ni fiancé.
— Moi non plus, je n'ai pas l'intention de m'encombrer d'une femme, lui ai-je dit d'un ton indifférent.
Il a souri en hochant la tête.
— Une sage décision, Sandro. Les filles n'amènent que des ennuis.
— Et puis… entre hommes, on se comprend mieux… lui ai-je suggéré.
— Ben, pas toujours, mais des fois, si, a-t-il répondu avec son sourire enjôleur.
Je n'ai pas osé pousser plus loin, cette fois-là. Je ne voulais pas provoquer une mauvaise réaction. Ça valait le coup de prendre le temps pour atteindre le but. Même au risque de ne jamais y arriver, ça valait le coup d'attendre, de rêver de le séduire, de le conquérir.
— C'est chouette, chez toi. Tu vis seul ? m'a-t-il dit la semaine suivante, tout en regardant autour de lui.
— Oui, tout seul. C'est moi qui ai tout arrangé…
— Tu as bon goût, j'aime vraiment. Moi aussi, je vis seul, mais chez moi, c'est pas aussi bien qu'ici.
Il ne faisait pas mine de repartir, et j'ai pensé qu'il attendait son pourboire, alors je lui ai tendu l'habituel billet de cinq mille lires. Mais cette fois, il l'a refusé.
— Non, Sandro, merci. Ne te fâche pas, mais ils me payent bien, au supermarché, et ce n'est pas normal qu'à chaque fois…
— Mais ça me fait plaisir. Tu es toujours si gentil avec moi, et…
— C'est normal d'être gentil avec ceux qui sont gentils avec moi, non ? Bon, faut que j'y aille, j'ai encore des livraisons à faire. À bientôt, Sandro.
Ah, ce paquet entre ses jambes, comme j'en avais envie. Et pas uniquement de ça…
La semaine suivante, il est arrivé plus tard que d'habitude, vers sept heures.
— Excuse-moi, Sandro, si aujourd'hui je suis en retard pour tes courses, mais tu es le dernier de la liste. Comme ça, je pourrai rentrer directement à la maison.
— Tu ne dois pas repasser au supermarché ?
— Non, la voiture est à moi…
— Alors, ai-je tenté, tu peux rester un peu. Je peux t'offrir l'apéro, si ça te tente ?
— Ben… Je voudrais pas déranger, Sandro…
— Non, bien sûr, c'est de bon cœur, ai-je répondu en lui offrant un siège. Un Martini, ça te va ?
— Parfait, merci, a-t-il dit en s'asseyant, les jambes un peu écartées.
— Blanc ou rouge ?
— Blanc, s'il te plaît.
— Sec ou avec des glaçons ?
— Sec…
— Juste comme j'aime, ai-je dit en remplissant deux verres. J'en ai poussé un vers lui et je me suis assis face à lui, de façon à pouvoir mater entre ses cuisses sans obstacle.
— Mais tu fais quoi, comme boulot ? m'a-t-il demandé en sirotant son apéritif.
— Je suis professeur d'éducation physique dans une école professionnelle.
— Je trouve que c'est un bon boulot. Au moins tu te tiens toujours en forme, non ? J'ai remarqué que tu étais bien bâti.
— Toi aussi, tu as l'air bien bâti, Roberto…
— Ben… Je devrais faire plus de sport. Mais quand je rentre à la maison, je suis toujours crevé, alors j'en fais pas. T'imagines que je suis inscrit dans une salle et que je n'y ai presque jamais mis les pieds ? Je gaspille mon argent.
— Écoute, Roberto, pourquoi tu ne resterais pas dîner avec moi, ce soir ? Je suis seul, tu es seul, au moins, on pourrait un peu discuter… ai-je lancé du ton le plus naturel possible.
— Merci, mais ce soir, je ne peux vraiment pas. Peut-être la prochaine fois… volontiers !
Il s'est mis à toujours passer à la fin de sa tournée, et chaque fois, il s'arrêtait pour discuter avec moi. Je ne me décidais pas à sauter le pas, alors je tournais autour du pot. Et lui ne m'encourageait pas, pas plus qu'il ne me laissait d'indices qui puisse me faire comprendre, espérer.
Et je le désirais de plus en plus.
Un soir, il a enfin accepté de rester dîner. Je lui ai préparé ma meilleure cuisine pour essayer de faire bonne figure. Il l'a mangée avec appétit… Moi, je l'aurais dévoré. Après le dîner, je lui ai proposé de regarder un film sur mon magnétoscope. Je l'ai fait choisir entre « My Beautitful Laundrette », « Commando », et « Le Lagon Bleu », en espérant qu'il choisisse le premier. Il s'est décidé pour Le Lagon Bleu.
— Ils ont trouvé un joli garçon pour le rôle masculin, mais elle par contre, est un peu terne, a-t-il commenté à la fin du film.
— Oui, c'est vrai. Mais elle est chouette, la scène où le garçon se masturbe, non ?
— Oui, très réaliste. Mais est-ce qu'il le faisait vraiment ? L'acteur, je veux dire.
— Je ne pense pas. On ne le voit pas le faire, on s'en doute juste.
— Dans ta classe, il n'y a que des garçons, c'est ça ?
— Bien sûr. Pour les filles, c'est une femme qui fait cours.
— Oui, tout comme de mon temps. Et puis aussi parce qu'après, on se douchait tous ensemble, à poil. Et à cet âge-là, on bande...

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