Black Devils 4
168 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
168 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Kyrill est le Sergent d’Armes des Black Devils. Son rôle est de maintenir l’ordre et de veiller à la sécurité de chacun. Mais l’affaire du « Tueur de Brebis » lui pose problème d’autant plus qu’il a peu de pistes et qu’il se retrouve dans une impasse.


Sa rencontre avec Kinsley n’arrange pas sa situation. Elle le trouble, il la veut, cependant, il s’est juré de ne plus tomber amoureux. Avec elle pourtant, il se remet en question et envisage même un avenir commun.


Toutefois, son passé le rattrape et il laisse tout tomber pour venir en aide à son ancien club, au risque de tout perdre, d’autant plus que dans l’ombre, le Tueur attend son heure...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 février 2021
Nombre de lectures 7
EAN13 9782819106685
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Pierrette et Aurélie Lavallée
 
 
Et si tu me comprenais ?
 
 
Black Devils - 4
 

 
Des mêmes auteurs aux Editions Sharon Kena
Un passé à effacer
Black Devils tome 1 à 3
 
 
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »
 
 
© 2020 Les Editions Sharon Kena
www.skeditions.fr
Table des matières
Des mêmes auteurs aux Editions Sharon Kena
PROLOGUE
CHAPITRE 1 KINSLEY
CHAPITRE 2 KYRILL
CHAPITRE 3 KINSLEY
CHAPITRE 4 KYRILL
CHAPITRE 5 KINSLEY
CHAPITRE 6 KYRILL
CHAPITRE 7 KINSLEY
CHAPITRE 8 KYRILL
CHAPITRE 9 LOKAN
CHAPITRE 10 KINSLEY
CHAPITRE 11 KYRILL
CHAPITRE 12 KINSLEY
CHAPITRE 13 KYRILL
CHAPITRE 14 KINSLEY
CHAPITRE 15 KYRILL
CHAPITRE 16 KINSLEY
CHAPITRE 17 KYRILL
CHAPITRE 18 TIGRANE
CHAPITRE 19 KINSLEY
CHAPITRE 20 LE TUEUR
CHAPITRE 21 KYRILL
CHAPITRE 22 KINSLEY
CHAPITRE 23 LOKAN
CHAPITRE 24 KYRILL
CHAPITRE 25 KINSLEY
CHAPITRE 26 KYRILL
CHAPITRE 27 KINSLEY
CHAPITRE 28 KYRILL
CHAPITRE 29 LOKAN
CHAPITRE 30 KINSLEY
CHAPITRE 31 KYRILL
ÉPILOGUE LOKAN
PROLOGUE
Le jeune Biker avait le sourire aux lèvres tandis qu’il regardait autour de lui. Ils étaient huit sur le chemin du retour, huit Blooder qui revenaient d’une mission assez délicate, mais tout s’était déroulé à merveille. Non seulement la cocaïne avait été livrée à bon port, mais en plus, chacun des membres de leur club avait à présent l’assurance de récupérer une prime assez conséquente. Le Blooder esquissa un sourire. Il était empreint de fierté d’être un membre à part entière de cette bande de motards sans foi ni loi, même s’il ne portait le top rocker que depuis quelques semaines. Après avoir été un Prospect pendant un an, il y était, il faisait partie intégrante du club. Il arborait sur son blouson, et avec un plaisir indicible, l’écusson du club, leur logo et, s’il devait afficher aussi celui où étaient inscrits les 1 %, ça ne le dérangeait pas, c’est lui qui avait choisi sa voie.
1 %… ça signifiait que leur gang flirtait, ou plutôt marchait main dans la main avec l’illégalité. Cependant, en intégrant les Blooder , le jeune homme un peu niais qu’il était auparavant avait disparu pour devenir un homme, même s’il savait qu’il aurait encore à faire ses preuves.
Il pensa aussitôt à sa Régulière et son cœur se gonfla d’amour. Il lui avait offert son blouson d’appartenance juste avant la mission et espérait sincèrement qu’elle l’attendait au bar du club en le portant, ainsi qu’elle le lui avait promis. Il avait plein de projets en tête et tous incluaient la jeune femme. Il avait fait sa connaissance au bar, mais elle n’était en aucun cas une Brebis, juste une meuf attirée par ce monde intense et violent. Le courant était aussitôt passé entre eux, si bien que tout s’était fait naturellement et une tendre relation avait débuté. À présent, avec la prime conséquente qu’il allait recevoir, le nouveau Blooder envisageait de lui proposer bien plus qu’un simple « partenariat ». Il avait déjà posé les bases en lui offrant le blouson, maintenant, il allait lui demander d’emménager avec lui au club de façon ferme et définitive.
Ce fut donc avec le sourire et une douce euphorie que les Blooder pénétrèrent dans la ville. Cependant, leurs visages se rembrunirent bien vite lorsqu’ils prirent conscience que quelque chose n’allait pas. Sur leur passage, les habitants ôtaient leurs couvre-chefs, posaient une main sur leur cœur ou encore baissaient la tête. Certaines femmes ne parvenaient pas à retenir leurs larmes.
Le jeune Biker fut pris d’un terrible pressentiment et, à l’instar de ses frères Blooder , donna un coup d’accélérateur. Il ne leur fallut que quelques minutes pour rejoindre leur club… ou plutôt ce qu’il en restait : des décombres fumants. Il ne subsistait plus rien de l’immense bâtiment, plus de chambre, plus de bar, plus de salle commune… rien !
Leur Président s’extirpa avec difficulté d’un camping-car garé sur le parking. Il était blessé, du sang coulait de plusieurs plaies. Pourtant, il s’arrêta près de chacun de ses hommes, puis il stoppa devant le nouveau Blooder . Sans un mot, son chef lui tendit un blouson calciné qu’il reconnut pour l’avoir offert à sa dulcinée quelques jours plus tôt. Il secoua la tête, refusant de comprendre.
– Désolé, gamin, murmura-t-il en posant sa paume sur son épaule.
Le jeune homme poussa un hurlement en réalisant qu’il ne reverrait plus celle qu’il aimait, puis se jura de ne plus jamais offrir son cœur à une femme.
CHAPITRE 1 KINSLEY
Je m’extirpe de mon véhicule en n’ayant qu’un seul souhait : passer une nuit de sommeil complète. Je sais toutefois que c’est un vœu qui ne se réalisera pas. Je vais me réveiller au bout de quelques heures et je ne parviendrai plus à me rendormir : trop de soucis, trop de souvenirs et un travail chronophage. Je regarde une nouvelle fois mon portable, espérant avoir reçu des nouvelles de Jason. Mais rien, silence radio depuis que Kyrill s’est incrusté chez moi, sous-entendant que la relation qui existait entre nous était plus profonde, plus intime que celle que nous avons.
Je laisse échapper un rire cynique. Oh, bon sang, mais qu’est-ce qui me prend de fantasmer sur quelque chose qui n’existe que dans mon imagination ?
Je grimpe les quelques marches qui me mènent à la porte d’entrée. Au moment où j’enfonce la clé dans la serrure, une bouffée d’angoisse me saisit. J’ai cette maison en horreur, mais je ne peux pas partir, à cause d’elle… de ma sœur. Ça ne dépendrait que de moi, j’enverrais cette baraque au diable. Avec l’argent de la vente, j’achèterais un petit chalet à la montagne ou en pleine forêt et je cultiverais un potager ou j’élèverais des poules.
J’exhale un profond soupir et franchis le seuil de la demeure. Je ne parviens pas à l’appeler la mienne. Pour moi, il s’agit de celle de mes parents, elle est devenue celle de ma mère et la sienne… à lui, l’intrus, l’étranger : Fred, celui qui fut mon beau-père.
Je pose les clés sur le guéridon dans l’entrée, accroche mon blouson sur la patère, retire mes chaussures et pousse un « ouf » de soulagement.
Depuis que j’ai accepté ce poste d’hôtesse à l’accueil du Palace Stars , je dois porter l’uniforme, ce qui me convenait jusqu’à présent, puisque les couleurs étaient sobres : noir et blanc, mais, depuis quelques jours, la direction a décidé de nous mettre « en accord » avec la déco : jupe crayon brune jusqu’au genou, chemisier jaunâtre, veste cintrée, sans oublier une écharpe nouée autour du cou et des chaussures à talons. J’ai horreur de ça… Je n’aime ni les teintes ni les matières, et encore moins ce putain de foulard.
Je pose ma main sur mes lèvres avant de me souvenir que plus personne n’est là pour me rappeler à l’ordre, que je peux prononcer autant d’insultes que je veux, ni maman ni Fred ne seront derrière moi pour menacer de me laver la bouche au savon. Pathétique.
Je ne prends même pas la peine d’appuyer sur l’interrupteur, je connais chaque endroit, chaque marche qui grince, la moindre latte un peu disjointe. Je me rends dans le salon et me laisse tomber sur le canapé. Je râle mentalement tandis qu’un ressort me rentre dans la cuisse, un autre dans le dos.
Là non plus rien n’a changé : toujours le même sofa pourri, la vieille télé qui ne capte plus que trois chaînes, les meubles passés à la cire d’abeille et au citron. Même le vieux tapis miteux se trouve encore face à la cheminée. C’est là qu’Elsa et moi nous installions l’hiver, un livre à la main, un chocolat chaud posé près de nous, et que nous refaisions le monde.
Mais c’était avant… avant Fred, avant les disputes, avant les cris, les pleurs, avant qu’elle ne disparaisse. Une larme coule sur ma joue. Ça fait cinq ans à présent et elle me manque toujours autant. Je me lève et me dirige vers la cuisine. J’ouvre le réfrigérateur et réalise que je n’ai pas encore fait les courses. Le pire, c’est que mes finances sont au plus bas. Je consacre presque tout mon salaire à Jason, le détective que j’ai embauché pour retrouver sa trace. Mais rien, Jason n’a aucune piste ou celles qu’il a suivies ne mènent à rien. Toutefois, il me demande toujours plus de fric, de rendez-vous, d’attentions…
Je ne peux pas lui donner ce qu’il attend de moi et il m’en veut un peu, même s’il persiste malgré tout dans son entreprise de séduction… sans succès. Je parviens quand même à dénicher du pain, un fond de fromage et une brique de soupe. Ce sera un repas frugal, mais ça me convient. Je me prépare un sandwich au fromage fondu, réchauffe ma soupe et me poste debout près de l’évier pour avaler le tout. Le potage est à peine tiède, cependant, comme mon appétit s’est fait la malle en même temps qu’Elsa, je n’y prête même plus attention.
Il ne me faut que quelques minutes pour avaler mon en-cas, ranger mon bol et remettre un peu d’ordre dans la cuisine. J’ai travaillé cet après-midi de treize à vingt et une heures et je peine à garder les yeux ouverts. Je sais toutefois que je vais tourner et retourner dans mon lit, m’inquiétant pour Elsa, me demandant si elle va bien, si elle est heureuse, si elle est toujours en vie. Une autre personne va également occuper mes pensées : Kyrill. Pourtant, il est tout ce que je déteste chez un homme. Il est trop sûr de lui, trop autoritaire, trop « vilain garçon ». Sans oublier le fait qu’il soit un motard, qu

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents