Étoile filante
223 pages
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Description

Tel le yin et le yang, l'ombre et la lumière, à la fois différents et complémentaires, nous n’avons pas eu le choix. Dès notre rencontre plutôt mouvementée, où notre attraction a explosé, notre sort était scellé.


Si j'ai d'abord été déroutée par l'aura sombre et mystérieuse de Trender, je n'ai pu lutter contre cette attirance. L’un comme l’autre, nous nous sommes laissé emporter et j’ai plongé tête baissée, au risque de me perdre dans les méandres de son passé.


Vais-je me brûler les ailes à trop l’approcher ?


Moi, résigné à rester dans la pénombre, elle, sous les feux des projecteurs, et pourtant, une seule fichue évidence...


J’ai tout de suite senti qu’Angie était différente, qu’elle avait le pouvoir de m’atteindre.


Cette nana s’avère être ma faiblesse !


Depuis ce fameux soir, j'aurais presque envie de croire à une existence ordinaire à ses côtés... Seulement, aurais-je le courage de sortir de ma zone de confort, si sécurisante, me condamnant pourtant à une vie de reclus ?

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 1
EAN13 9782819107002
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Alexandra LP



É toile F ilante
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »


© 2021 Les Editions Sharon Kena
www.skeditions.fr
Je dédie ce livre à mes tantes, Simone et Nanou…
Durant des années, elles m’ont portée par leur amour dans ma passion pour la danse. Passion dont elles ont été les initiatrices. Sans elles, je n’aurais jamais appris la persévérance ou la force d’esprit que nécessite cette discipline ; ni le bonheur que l’on peut éprouver en dansant ; l’immense joie d’être sur scène, de ressentir le public…
Et pour cela, je ne vous remercierai jamais assez.
Je vous aime…

Alexandra LP.



À mon fils tant aimé…
Table des matières
Table des matières
1 – A ngie
2 – T render
3 – A ngie
4 - T render
5 – A ngie
6 – T render
7 – T render
8 – T render
9 – T render
10 – T render.
11 – T render
12 – T render
13 – A ngie
14 – A ngie
15 – A ngie
16 – A ngie
17 – T render
18 – T render
19 – T render
20 – A ngie
21 – T render
22 – T render
23 – A ngie
24 – A ngie
25 – T render
26 – T render
27 – A ngie
28 – A ngie
29 – T render
30 – T render
31 – A ngie
32 – A ngie
33 – A ngie
34 – T render
35 – T render
36 – A ngie
37 – A ngie
38 – T render
39 – A ngie
40 – T render
41 – T render
42 – T render
43 – A ngie
44 – A ngie
45 – T render
46 – T render
47 – A ngie
48 – A ngie
49 – A ngie
50 – T render
51 – A ngie
52 – A ngie
53 – T render
54 – T render
55 – A ngie
56 – T render
57 – T render
58 – A ngie
59 – T render
60 – T render
61 – T render
62 – A ngie
63 - A ngie
64 – A ngie
65 – A ngie
66 – T render
67 – A ngie
68 – A ngie
69 – A ngie
70 – T render
71 – T render
72 – T render
73 – A ngie
74 – A ngie
75 – T render
76 – T render
77 – T render
É pilogue 1   – A ngie
É pilogue 2  – T render
R emerciements
1 – A ngie
Je tiens ma pose et les applaudissements retentissent. Jamais je ne me lasserai de cette sensation grisante. Pourtant, je n’ai pas le temps de savourer…
La musique reprend et mon partenaire commence son solo. Cinq minutes. C’est le temps que j’ai pour changer de visage et de tenue, avant de réapparaître de l’autre côté de la scène. En courant presque, je passe le rideau. Aussitôt, la pénombre tranche avec la poursuite qui m’éblouissait quelques secondes plus tôt. Vaguement, des collègues me félicitent, mais mon objectif est d’être dans ma loge en moins de trente secondes.
Pointes aux pieds, je quitte les coulisses et son tapis de scène antidérapant pour fouler le béton ciré. D’une main, j’agrippe la rampe, puis dévale avec précipitation l’escalier aussi froid que glissant. Je le survole plus que je ne le descends réellement, quand mon chausson se pose maladroitement et ripe sur le flanc de la marche. Mon corps se dérobe… Je pars… La chute me paraît interminable, me donnant l’impression de se passer au ralenti. Or, à l’instant où je pense entrer en collision avec le sol, je suis rattrapée in extremis par deux bras puissants me pressant contre un torse musclé.
Après le choc, j’ouvre les paupières. Surprise de me retrouver contre un homme vêtu d’un sweat noir, je relève les yeux pour découvrir l’identité de mon sauveur. Seulement, au lieu d’accrocher un regard, une capuche me fait face.
Dans un grognement, il me repose par terre. C’est qui, ce type ? En tout cas, grâce à lui, je vais pouvoir terminer la représentation. Parce qu’avec le vol plané que j’ai failli faire, je n’aurais pu m’en sortir indemne !
Sans un mot aimable ni un regard encourageant, le gars s’éloigne. Étonnée, je réussis à lui attraper le bras pour le retenir. Ne prenant pas la peine de se retourner, il se fige, le corps tendu et les poings serrés…
— Hey… l’interpellé-je. Merci.
— Tu ferais mieux d’y aller, Angie, si tu ne veux pas louper ton entrée, claque-t-il en se libérant de ma faible prise pour quitter les lieux, me laissant comme une idiote dans le couloir.
Angie ? Il me connaît ?
Larguée en plein milieu de l’allée, je vois, au loin, quelques filles témoins de la scène se parler entre elles. Sans aucune discrétion, elles ne manquent pas de me dévisager avec une insistance déplacée. Bizarre, ces nanas ! À croire qu’il s’agit de l’affaire du siècle ! Pressée, je les laisse à leur stupéfaction et pénètre comme une balle dans ma loge, à la bourre…
— Angie ! Mais, qu’est-ce que tu foutais ? m’accueille nerveusement Carla, ma maquilleuse qui ne perd pas de temps et commence déjà à s’activer sur son travail minutieux.
— J’ai failli me vautrer dans les escaliers, lui expliqué-je, les jambes encore tremblantes, heureusement, un type m’a rattrapée.
— Un type ? Quel type ?
Un sourcil relevé, elle stoppe son geste dans l’attente de l’identité de l’individu que je ne connais pas.
— Je sais pas, un gars bizarre… On avait l’impression qu’il se cachait derrière sa capuche.
— Attends… Ne me dis pas que t’es tombée dans les bras de Trender ?
— Tren… Quoi ?
— Trender, le mystère du théâtre.
Trender ? C’est quoi, ce prénom ?
— En fait, enchaîne-t-elle, c’est le régisseur. Personne ne connaît rien de lui, et l’on n’a aucune idée de la raison pour laquelle il se planque ainsi. Sans blague, c’est une énigme, ce mec !
— En tout cas, la seule chose que je puisse te dévoiler, c’est qu’il est super baraqué !
— Il en a tout l’air, oui. Veinarde ! me taquine-t-elle en me donnant un coup d’épaule tout en m’affublant d’un clin d’œil.
— En revanche, il n’est pas très bavard…
— Ça, c’est le moins qu’on puisse dire ! Voilà, ma belle, tu es prête…
Sans rien ajouter, j’accours pour regagner les coulisses. Je parlerai avec elle du « mystère » plus tard. Là, il y a urgence… Mon partenaire m’attend, visiblement impatient, sur le palier.
— Bon sang, Angie… s’affole-t-il. Tu faisais quoi ?
— Je suis tombée dans les escaliers.
— Mince… Et, ça va ? s’empresse-t-il de me demander, ses yeux me sondant brièvement pour s’assurer que je ne suis pas blessée.
— Oui, oui. Heureusement pour moi, le régisseur m’a rattrapée avant que je ne m’affale.
— Trender ? s’étonne-t-il en me fixant comme si je venais de lui sortir l’énormité du siècle.
— Hmmm, acquiescé-je de la tête en plaquant le sourire le plus commercial que j’ai en réserve.
La seconde d’après, nous entrons main dans la main sur scène.

* * *

Les applaudissements fusent. Je souffle un grand coup. La pression redescend instantanément. J’ai beau adorer avoir les tripes nouées par le trac, le clap final est toujours jouissif. Toute la troupe se retrouve autour d’un verre dans la salle d’échauffement près des loges. Des yeux, je tente vainement de trouver mon bienfaiteur. Il était peut-être tendu tout à l’heure avec le spectacle, cela expliquerait son comportement un peu brut de décoffrage. À présent, il doit probablement être plus disposé à papoter. Seulement, j’ai beau chercher, aucune capuche à l’horizon.
Depuis un quart d’heure, je reste à l’écart des autres. Je suis nouvelle ici, un remplacement sur le pouce. J’ai débarqué dans la troupe il y a moins de deux mois et ne connais pas grand monde. Tout en regardant mes collègues s’amuser entre eux, mon esprit ne cesse de gamberger. Hormis le temps des répétitions en dehors du théâtre, j’aurais obligatoirement dû tomber sur le régisseur lors de nos deux week-ends de représentation, non ? À moins qu’il ne fût en vacances… En tout cas, je ne vois pas d’autres explications.
— Hey ! s’enthousiasme Jean, le partenaire avec lequel je partage la tête d’affiche.
Un sursaut l’accueille. Il m’a fichu une de ces trouilles, ce con !
— Désolé de t’avoir fait peur ! s’empresse-t-il de se rattraper, un sourire avenant plaqué sur le visage.
Une main sur le cœur, j’essaye de réguler ma respiration.
— Oui, j’avoue…
— Que fais-tu toute seule dans ton coin ?
— Rien. Tu sais, après les représentations je suis toujours un peu stone.
Puis, j’aime bien être tranquille…
— Remarque, je te comprends, on donne tellement !
— C’est ça. Bon, je te laisse, je vais rentrer.
— Ben, bonne soirée dans ce cas, souffle-t-il sans cacher sa déception.
Pff… J’ai horreur des histoires au sein des équipes. J’ai toujours su les éviter, car ce n’est que source de tension. Alors, si celui qui me donne la réplique sur scène me colle aux basques, ça risque d’être compliqué !
En arrivant dans ma loge, je jette un bref coup d’œil à mon portable. Déjà vingt-trois heures… Le temps de rassembler mes affaires, j’entends la salle se vider jusqu’à ce que le silence s’empare enfin des lieux. Je vais devoir me dépêcher si je veux prendre une douche avant de rentrer chez moi. Manquerait plus que je me retrouve enfermée dans le théâtre ! Rien que l’idée me file la chair de poule…
Cela doit faire un bon quart d’heure que je me délecte sous le pommeau. L’eau est si agréable, je n’arrive pas à me résoudre à sortir. Pourtant, lorsque la cabine devient complètement embuée, je trouve le courage de couper le jet brûlant. Une serviette autour de la poitrine, je m’extirpe de la douche et me retrouve dans la loge.
Je suis sur le point de retirer le tissu éponge pour enfiler mes vêtements, quand la porte s’ouvre avec fracas, dévoilant le mystérieux Trender, plus sombre que jamais.
— Oh ! Pardon… s’exclame-t-il en tournant vivement la tête.
— Ha

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