Fusion parfaite 3

C.N. Ferry

Description

Ludivine s’installe avec moi et notre vie commune peut enfin commencer. Je veux passer mon existence avec elle et j’espère que c’est réciproque.

J’ai choisi de suivre Dominique à Paris, malgré les questions qui me tourmentent, concernant nos milieux différents, nos familles respectives, l’argent...

Ils ont décidé de franchir une étape, mais savent-ils vraiment ce qui les attend ?

Sujets

• Romance
• Romance contemporaine
• Toute la romance
• Novela corta
• Cuplé
• Époque contemporaine
• Nouvelles
• Changement
• Fiction
• Couple
• Amour
• Littérature

Informations

• Publié par: Éditions Sharon Kena
• Nombre de lectures: 2
• EAN13: 9782819104995
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait

Romance sous le ciel parisien
 
C.N. FERRY
 
 
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »

© 2019 Les Editions Sharon Kena
www.skeditions.fr
ISBN : 978-2-8191-0499-5
Table des matières
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre5
Chapitre 6
Chapitre 1
Ludivine
 
Je pose mes yeux sur ma chambre remplie de cartons. Cassie est à côté de moi, elle me tient la main. C’est elle qui va hériter de la pièce, et n’aura ainsi plus à dormir avec Peggy. Une camionnette arrivera d’ici une heure et récupérera toutes mes affaires pour les conduire à Paris. Moi avec.
Lors de mon séjour à Saint-Tropez, Dominique m’a proposé de m’installer avec lui et j’ai dit oui. Je ne me voyais pas faire autrement. Je ne voulais pas être séparée de lui et ne le souhaite toujours pas. Alors, je déménage.
Bien sûr, beaucoup de questions se sont posées. Ça me déchire le cœur de laisser ma mère sans argent, mais je ne peux pas la porter à bout de bras si elle ne souhaite pas s’en sortir. J’espère que mon départ lui ouvrira les yeux et qu’elle se reprendra en main ; mettre son mec à la porte serait un bon début.
Je ne peux pas vivre pour ma famille, j’ai bien saisi. Je dois le faire pour moi-même.
— Cassie, va donc terminer de ranger tes affaires, lui ordonne maman.
Ma jeune sœur sort de la pièce et obéit.
— Tu es sûre de toi, Ludivine ?
Elle fait partie des personnes qui n’ont pas compris ma décision de tout plaquer ici pour suivre l’homme que j’aime. Lorsque j’ai donné ma démission au supermarché, les caissières parlaient entre elles ; elles ignorent que mon amoureux est fortuné, d’ailleurs, je ne l’ai dit à personne.
— Que vas-tu faire à Paris ? Sans travail ?
— J’en chercherai un dans le domaine qui me plaît.
— Et si tu n’en trouves pas ? Et s’il te quitte ?
Et si… Et si… Si on s’arrête à ça, on ne vit plus. J’ai choisi de le faire à fond. J’ai choisi de tout recommencer plus loin. Je n’ai pas peur parce que je suis certaine que tout se passera bien. Dominique est mon futur.
— Tout ira bien, lui assuré-je.
Elle soupire d’agacement. Je sais parfaitement que la situation ne lui convient pas, d’autant que je ne l’ai pas consultée pour prendre ma décision. C’est un peu comme si le seul salaire du foyer disparaissait.
Ne voulant pas de cette discussion, j’attrape un carton et le transporte jusqu’à la porte d’entrée. Puis je recommence. Fred est installé sur le canapé et ne m’accorde pas le moindre regard. Quand il a compris qu’il ne pourrait plus toucher à mon argent, il a éclaté dans une colère noire. Ensuite, il m’a ignorée.
Lorsque j’en ai fini avec la dizaine de cartons, je vais prendre un verre d’eau dans la cuisine, puis je rejoins mes sœurs dans la chambre qu’elles partagent encore. Je discute un moment avec elles et aide Cassie à ranger ses affaires dans son nouvel antre. Soudain, on sonne à la porte ; je ne m’étais pas aperçue que le temps avait filé. J’ignore quand je reverrai ma famille et je ressens un pincement au cœur.
— Ludivine ? m’appelle ma mère.
Je la rejoins dans le salon et aperçois mon chauffeur. Je pensais que ce serait l’un des domestiques de la famille de Dominique, mais non, c’est mon homme en personne. Il porte un jean clair et une chemise blanche ouverte en haut. Il est divinement beau et souriant. Je ne vois plus que lui, avec qui je parlais encore hier soir au téléphone. Je me précipite dans ses bras et il m’enlace.
— Tu m’as manqué, souffle-t-il à mon oreille.
C’est pareil pour moi. Je ne l’ai pas vu depuis presque un mois ; le temps de m’organiser pour mon déménagement et pour lui de prendre ses marques avec son nouveau travail.
— Toi aussi.
Je finis par m’écarter et je m’empare de sa main pour qu’il me suive dans la cuisine où se trouve ma mère.
— Maman, je te présente Dominique. Dom, ma mère.
— Enchantée, dit-elle alors qu’il est clair qu’elle ne l’est pas.
— Très heureux de faire votre connaissance, madame.
Je suis certaine qu’elle l’adorerait si elle savait qu’il était issu d’un milieu fortuné. Je n’insiste pas et le conduis à mes sœurs qui, elles, l’aiment déjà. En même temps, mon compagnon est si gentil et facile à vivre. J’ignore délibérément Fred, de toute façon, il ne semble pas intéressé par ce qu’il se passe dans l’appartement.
— Toutes mes affaires sont là, l’informé-je en lui désignant mes cartons et valises.
— Je vais tout mettre dans la voiture.
— Sérieux ? T’es...