Hollywood boy
143 pages
Français

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Description

Être soi-même quand on est issu d'une famille voulant vous faire entrer dans le moule, c'est compliqué. Sarah en sait quelque chose.


Parisienne active que son job fait tourner en bourrique, elle voulait juste rentrer chez elle, ce soir-là. Seulement voilà, la vie en décide autrement et met sur sa route le très célèbre et scandaleusement sexy Evan Stevens, un acteur américain à la carrière florissante.
Tomber amoureuse et se lancer dans une idylle secrète avec un homme qui appartient au monde entier serait une très mauvaise idée, n'est-ce pas ? Aussi irrésistible et merveilleux soit-il...


Car dans l'ombre du star-system hollywoodien, quand les caméras et les spots sont éteints, les gens révèlent leur vrai visage, loin de la perfection de leurs sourires de façade.
Et dans la ville des anges, les rêves sont à un pas de virer au cauchemar.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 62
EAN13 9782819103936
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Hollywood
Boy
Du même auteur aux Editions Sharon Kena


Délicieux poison
Callie J. Deroy




Hollywood Boy
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »


© 2018 Les Editions Sharon Kena
www.skeditions.fr
Quelques péripéties, de nombreuses, très nombreuses heures de travail... et voilà un nouveau roman. Hollywood boy est le fruit du travail de son auteur, mais pas seulement. Sans les personnes citées ici, Evan et Sarah n’auraient sans doute pas existé.
Tout d’abord, merci à Cyrielle, big boss des éditions Sharon Kena, pour son aide précieuse, sa confiance et sa patience.
Merci à Françoise, excellente correctrice aux remarques pertinentes.
Merci à ma très chère famille, toujours présente et aimante, en particulier à mes deux petits soleils, Gabrielle et Valentine, qui sont ma raison d’être et pour qui je n’arrêterai jamais d’avancer.
Merci à Laetitia, Lison, Sonia, Aurore, Cécile, Olivier et Melissa pour leur amitié et leur soutien indéfectible. Traverser des tempêtes est moins difficile avec eux à mes côtés.
Merci à Alain, Jocelyne, Brigitte, Gaëlle, Sandrine, Mélina, Chris, Lou, Claire, Rudy et Pascale pour les moments partagés, les sourires donnés et les gentillesses apportées.
Merci à tous les lecteurs, dont certains me suivent depuis maintenant des années. Alexandre, Jenny, Marilyn, Sébastien, Émilie, Karen, Margot, Marilyne, Valérie, Silvia... et tous ceux que je ne peux pas citer, par souci de concision. Chacun d’eux est un cadeau.
Et enfin, merci à Looping, Crokmou, Capsule et Bouchon, mon chien et mes trois chats, pour l’amabilité dont ils ont fait preuve en ne marchant pas trop souvent sur mon clavier quand j’écrivais ou en ne débranchant pas constamment l’alimentation de mon ordinateur pour se lover contre moi. Enfin, presque... Mais je les adore quand même !
Table des matières
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre  8
Chapitre  9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Épilogue
Chapitre 1
La journée se termine, je m’apprête à quitter mon bureau du cinquième arrondissement, où je travaille depuis deux ans en tant qu’assistante pour un décorateur d’intérieur. Il était temps, j’ai envie de rentrer chez moi. La faute à la météo morose de ce mois de novembre, peut-être. Une chape de nuages gris a stagné sur la capitale toute la journée, assombrissant la ville autant que mon humeur. Samuel D’Arville, mon boss, est penché sur sa table de dessin lorsque je passe la tête par la porte de son bureau pour lui signifier mon départ. Sa main, tenant un feutre Tria, ne s’arrête pas plus d’une seconde avant de se remettre en mouvement, posant sur le papier un vert amande des plus seyants. Il aime bosser à l’ancienne et utilise son MacBook Pro le moins souvent possible. Et il faut reconnaître que les clients de D’Arville & Co. sont très impressionnés lorsqu’on leur présente un projet réalisé à la main. Samuel est un véritable artiste et son affaire fonctionne à merveille.
Moi aussi, j’aurais voulu monter ma propre entreprise à la sortie de mon école de design. Toutefois, je n’avais pas les moyens de me lancer seule, alors quand j’ai eu l’opportunité de bosser pour cette agence à la notoriété déjà établie, je l’ai saisie. Je ne le regrette pas, même si mon côté créatif est bridé par la forte personnalité de Samuel. Chez D’Arville & Co., on fait du D’Arville. Point final. Mais qui sait ? Peut-être aurai-je un jour la chance de devenir indépendante.
– Bonne soirée, Samuel.
La mine concentrée et les lunettes perchées sur le bout du nez, il baragouine une réponse que j’interprète, peut-être à tort, par un « Vous aussi, Sarah ». Sachant qu’il est inutile d’essayer de lui parler quand il est en train de dessiner, je m’abstiens de lui dire que j’ai fini de préparer le projet des Masmonteil. Ce couple de médecins, qui vient d’acheter une propriété dans le Gard, a fait appel à nos services pour redécorer entièrement leur nouvelle maison de deux cent quatre-vingts mètres carrés. Un gros contrat. Mais on verra ça demain, là, ça ne sert à rien. Et puis, vraiment, j’ai envie de retrouver mon canapé.
Ma voiture, une Mini noire que j’adore, est garée dans la rue perpendiculaire. À quelques dizaines de mètres, donc, mais encore trop loin pour que l’humidité ambiante ne me transperce pas jusqu’'aux os. Aussi, quand je réalise avoir oublié mon chargeur de mon téléphone au bureau, je décide de ne pas faire demi-tour, même si ma batterie est complètement à plat. Le monde survivra à mon indisponibilité pendant une petite demi-heure… Les nuages sont des plus menaçants, ce sera un vrai miracle si je parviens à rejoindre mon deux-pièces en proche banlieue avant qu’il ne se mette à pleuvoir. Je déteste conduire sous la pluie, ça me stresse. Déjà que circuler dans Paris est une gageure, alors pas la peine d’en rajouter…
Malheureusement pour moi, la chance choisit de m’ignorer et à peine me suis-je engagée sur le boulevard Saint-Germain que de grosses gouttes viennent s’écraser sur mon pare-brise. Comme une andouille, je peste toute seule dans ma voiture, décidément de bien méchante humeur. Je ne suis pas du genre grincheux, d’ordinaire, mais aujourd’hui j’ai le moral dans les chaussettes. Sans compter que le dossier des Masmonteil a demandé une masse de travail conséquente et la fatigue joue sur mon état morose.
Tant bien que mal, je traverse le Ve arrondissement, avant d’être prise dans un embouteillage sur l’avenue de France, dans le XIIIe. Mince, il n’y a pas autant de monde, d’habitude ! Et voilà qu’en plus, la pluie se fait diluvienne. On n’y voit plus à deux mètres.
– Je veux mon plaid… chouiné-je, dépitée.
Et un verre de bordeaux, tiens ! Ou deux.
Coincée derrière un énorme 4X4, je me déplace au ralenti, en tapotant mon volant au rythme de la chanson qui passe à la radio. Le tout en soufflant d’agacement toutes les quatorze secondes environ. Puis, par miracle, je parviens à faire cent mètres d’un coup. J’approche du MK2 bibliothèque, une salle de cinéma bien connue des Parisiens. C’est alors que je remarque un attroupement inhabituel et, en plissant les yeux pour transpercer le rideau d’eau qui tombe du ciel, plusieurs hommes tout de noir vêtus. Ah, j’y suis ! Il y a sans doute une avant-première ou quelque chose du genre, d’où le monde.
Lorsque j’avance encore, suffisamment pour mieux distinguer ce qu’il se passe, je note l’agitation qui, même pour ce genre d’événement, me paraît peu naturelle. La foule, majoritairement féminine, semble bien bousculée et les « men in black » courent dans tous les sens… Je ne sais pas de quoi il est question, mais finalement, je suis heureuse d’être à l’abri dans ma voiture.
Ah, je comprends ! Si j’en crois les affiches en 4 par 3 dont est décoré l’imposant bâtiment, il y a effectivement une avant-première. Celle du second volet de la saga The Guardians , série de films où des anges justiciers descendent sur Terre pour sauver les humains des démons voulant les exterminer. Le premier était génial, je l’avais vu avec mon copain de l’époque, Maxime. Il était fan de la franchise, mais surtout de l’actrice canon qui joue dedans. Cela dit, l’acteur principal est lui aussi très agréable à regarder… Et je ne m’en étais pas privée.
Devant moi, la voie se dégage enfin et j’accélère un peu, quand, aux abords du cinéma, la situation dégénère complètement. Les agents de sécurité disparaissent de mon champ de vision, noyés dans la cohue. Alors que je me trouve tout de même à bonne distance, un grand parapluie jaune s’envole et vient percuter mon capot. Je sursaute et m’empresse de passer la seconde pour m’échapper. Quoi qu’il se passe, je n’ai aucune envie d’être mêlée à tout ça ! Et puis mon plaid et mon verre de bordeaux m’attendent, il ne faut pas l’oublier. Ce programme cocooning est nettement plus tentant que celui consistant à se prendre des parapluies sauvages sur la carrosserie.
En prenant garde de ne pas écraser qui ou quoi que ce soit malgré le manque de visibilité, je dépasse le tohu-bohu et le MK2. Alors que je me pensais sortie d’affaire, ma portière arrière s’ouvre brusquement. Puis, avant même d’avoir eu le temps de comprendre ce qui se passe, quelqu’un s’engouffre à l’intérieur de ma Mini.
Sous le choc, j’écarquille les yeux et ouvre une bouche toute ronde. Je songe de prime abord à une tentative de « car-jacking », mais la personne – un homme, me semble-t-il – qui vient littéralement de se jeter dans ma voiture ne me menace de rien.
– Roulez ! m’ordonne-t-on alors.
La voix, grave bien que paniquée, me confirme qu’il s’agit bien d’un homme. Et c’est un type qui ne manque pas d’air, de toute évidence !
– Mais enfin, sortez de ma voiture ! m’exclamé-je, outrée.
– ROULEZ !
Bien décidée à ne pas obéir à ce très grossier personnage – je ne suis pas taxi ! –, je lui lance un regard courroucé par rétroviseur interposé. Mais qui est donc ce… ce CONNARD qui ose débouler ainsi dans MA voiture sans ma permission ??
À cet instant, je me retrouve directement propulsée dans la scène la plus surréaliste qu’il se puisse imaginer. Car ce « grossier personnage », cet inconnu qui s’est invi

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