La lecture à portée de main
Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
Je m'inscrisDécouvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
Je m'inscrisVous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Description
Sujets
Informations
Publié par | Edilivre |
Date de parution | 29 janvier 2015 |
Nombre de lectures | 0 |
EAN13 | 9782332881243 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Couverture
Copyright
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-332-88122-9
© Edilivre, 2015
Le début d’une nouvelle vie
Énormément de monde occupe l’appartement, madame Rocha s’épuise à la tâche et peine à s’occuper de ses enfants ; elle en a huit. Son mari, balayeur des rues sans aucune qualification, travaille beaucoup.
Avec courage et patience, elle lave, range, cuisine. Elle ne se plaint jamais et ne fait pas ressentir aux enfants le lourd fardeau qu’elle porte sur ses épaules. C’est une épouse dévouée et brave.
Elle étudie encore au lycée lorsqu’elle rencontre son mari ; cette jeune fille au regard gris avec de longs cheveux châtains lui fait les yeux doux. Il tombe éperdument amoureux d’elle, donc décide de demander sa main, comme cela se passait à l’époque. Les parents de cette dernière, pauvres fermiers d’Auvergne, acceptent, bien que les deux amants ne se connaissent pas vraiment. Au moins, cela fait une bouche de moins à nourrir.
Le père Rocha, en compagnie de celle qui est désormais sa femme, s’établit à Paris, dans le quartier de Belleville ; lieu de misère sociale et d’immigration de masse. Ils louent un appartement avec un salon et une cuisine délabrés, dans un immeuble miteux où les toilettes, comme le reste des sanitaires, se trouvent sur le palier. Une odeur de moisi ainsi que des rats, qui se baladent gaiement, leur tiennent compagnie.
Le cocon rayonne de bonheur, bien que démuni. La jeune femme d’à peine 16 ans enchaîne les grossesses et, bientôt, la maisonnée pullule de rires et de pleurs d’enfants.
Le prolétaire gagne un salaire de misère, la maman fait de son mieux pour que ses enfants soient propres et bien soignés. Les enfants tombent parfois malades, à cause du manque de soins médicaux, mais ils mangent à leur faim.
Jour après jour, le manque de place devient un problème considérable ; les enfants dorment par terre et les parents dans la cuisine.
Les parents sont accablés de chagrin à l’idée de ne pouvoir offrir mieux à leurs enfants. Chaque adulte fait de son mieux pour vivre au jour le jour et que les enfants ne ressentent pas trop les difficultés du quotidien.
Par moments, madame Rocha pleure et son mari tente de la consoler du mieux qu’il peut. Elle appréhende l’avenir de sa famille et l’incapacité qu’elle éprouve à combler ses petits poussins lui fend l’âme.
Elle prie très fort Dieu tous les soirs pour que les lendemains soient agréables et que son mari bénéficie d’une situation plus confortable.
Son époux, lui, se noie dans l’alcool et se relâche dans son travail. Les aléas de la vie le mettent face à ses faiblesses et il réalise qu’il n’a pas les épaules pour rendre sa bien-aimée et ses enfants heureux.
Lui-même n’a pas eu de père ; il n’a aucun modèle paternel auquel se référer. Il ne possède qu’un ami sur Paris, qui s’avère être son voisin. Il est seul, sans aucune aide. Son esprit est désemparé et cette situation le déprime de plus en plus.
En entrant sur cette page, vous certifiez :
YouScribe ne pourra pas être tenu responsable en cas de non-respect des points précédemment énumérés. Bonne lecture !