Lucinda perd le contrôle
152 pages
Français

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Lucinda perd le contrôle , livre ebook

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Description

Après une vie sentimentale un peu chaotique, Lucinda a enfin trouvé le « parfait » petit ami, beau et brillant.
William réunit toutes les qualités qu’elle a toujours recherchées chez un homme. Elle se voit déjà dans sa sublime robe blanche accrochée à son bras, une vision idyllique qui clouerait le bec une bonne fois pour toutes à son insupportable sœur Tyffanie et qui ravirait ses parents.



Seulement, Will n’est pas aussi parfait que Luce le pense et, pour couronner le tout, sa meilleure amie Marylin le déteste.


Il va falloir remettre de l’ordre dans sa vie, et vite !

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 0
EAN13 9791034821860
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Lucinda perd le contrôle !

 
 
 
 
 
 
 
 
Vera Anne Robin
 
 
Lucinda perd le contrôle !
 
 
Couverture : Marie
 
 
Publié dans la Collection Aime
 
 

 
 
© Evidence Editions  2022

 
Mot de l’éditeur
 
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Préambule

 
 
 
Pas de panique !
Lucinda leva les yeux vers la pente qu’elle venait de dévaler.
— Au secours ! cria-t-elle.
Mais sa voix se perdit dans les montagnes.
Ils allaient la retrouver. C’était sûr. Et si jamais ce n’était pas le cas ?
Elle tenta de respirer calmement et de ne pas y penser. Pendant un instant, elle se demanda comment elle avait fait pour en arriver là. En fait, la question était plutôt : qu’avait-elle fait pour mériter ça ?
Elle était quelqu’un de bien… Enfin, elle le croyait… Avait-elle commis un quelconque péché impardonnable qui l’avait conduite à rencontrer Will, et donc à tomber amoureuse d’un des pires mecs sur terre ?
Luce grimaça de douleur : sa cheville était cassée.
Et voilà comment je vais finir, morte durant une randonnée, dévorée par des scorpions et des serpents, moi qui déteste ça !
Tentant de ne pas penser au ravin au-dessous d’elle, Luce ferma les yeux et souhaita, de toutes ses forces, remonter le temps jusqu’au moment où tout avait commencé à déraper dans sa vie !
Le problème, c’était qu’elle avait du mal à choisir lequel…
 
 
 
 
Chapitre 1

 
 
 
Huit mois plus tôt
Lucinda envoya valser ses chaussures et se laissa tomber sur son canapé. Elle massa ses pieds endoloris, se promettant de porter des bottes plates tout le reste de la semaine.
Elle leva les yeux et aperçut le voyant rouge du téléphone sans fil, près de la télé, qui clignotait. Elle soupira : sa mère lui avait, une fois de plus, laissé un message sur le répondeur de son numéro fixe. Elle devait être la dernière personne, sur cette terre, qui ne cherchait pas à joindre les gens en premier sur leur mobile.
Lucinda se leva, passa derrière le comptoir de la cuisine et se servit un verre de vin. Elle savait bien pourquoi sa mère l’appelait et elle ne comptait pas écouter son message tout de suite. Elle essaya de ne pas penser à l’horrible déjeuner du dimanche midi qui allait se dérouler chez ses parents. Elle se préparait mentalement à toutes les vannes lourdes de son beau-frère sur son célibat à trente ans passés, aux piques de sa chère belle-sœur et aux airs concernés de ses parents.
Lucinda alluma la télé et mit un plat préparé à décongeler dans le four micro-ondes. Cette fois, elle ne pourrait pas y échapper. Depuis des semaines, elle avait réussi à éviter ces déjeuners du dimanche chez ses parents. En fait, le dernier avait eu lieu juste après sa rupture avec William, au début de l’été. Elle n’était déjà pas en forme, mais, après cet affreux après-midi, elle avait été carrément dépressive.
L’appartement, qu’elle avait toujours adoré, ne recelait plus aucun indice témoignant qu’un homme avait vécu ici, avec elle, durant deux ans. Après que William fut parti, Lucinda avait sérieusement pensé à déménager, puis elle avait finalement décidé qu’il ne lui prendrait pas ça aussi. Cet appartement, situé dans le XI e  arrondissement de Paris, était un trésor dans son genre, à un prix imbattable pour le quartier.
Lucinda y avait emménagé sept ans plus tôt. Elle l’avait eu grâce à son amie Mary, qui y avait vécu elle-même quelques années ; elle avait dû le laisser pour se rapprocher de son travail. Il appartenait à une charmante vieille dame, qui occupait un immense appartement au deuxième étage de cet immeuble typiquement haussmannien. Tante Millie, comme les filles l’appelaient maintenant, était très riche, mais aussi très seule. Elle n’avait pas eu d’enfants, et son mari était décédé quelque temps avant que Marylin ne devienne sa locataire. Cette dernière, avec sa spontanéité habituelle, n’avait pas tardé à sympathiser avec la vieille dame. Avec le temps, Millie était devenue une amie. Elle était un peu comme la grand-mère qu’elles auraient rêvé d’avoir.
Lucinda mit son plat à réchauffer, maintenant qu’il était décongelé, et ouvrit son Mac pour regarder ses mails en attendant. Le lendemain, ce serait enfin la rentrée. Tous les étudiants allaient investir l’école. Finis le calme dans les couloirs et les déjeuners tranquilles le midi ! Elle cliqua sur son planning de cours : cette année, c’était plutôt chargé. D’un autre côté, elle allait être occupée, voire débordée, et elle aurait moins de temps pour penser.
Le « ding » du four micro-ondes l’arracha à son ordinateur, lui indiquant que ses lasagnes végétariennes étaient prêtes. Lucinda attrapa une assiette et sortit le plat du four.
La sonnerie de son portable la fit sursauter. La photo d’une Mary souriante, son mini-spitz dans les bras, s’afficha sur son écran. L’assiette dans une main, elle décrocha.
— Ah, enfin, j’arrive à t’avoir ! lui dit son amie, légèrement exaspérée
— J’étais en réunion. On prépare la rentrée. Tu sais que c’est demain…
— Ah, oui, c’est vrai ! Bon, comment ça va ?
— Super…
— Luce, je te connais.
— Mais si, je t’assure, je vais de mieux en mieux ! En fait, je suis même contente que ce soit enfin la rentrée !
— Te noyer dans le travail, ce n’est pas la solution, tu le sais !
— J’ai besoin d’être occupée.
— Non, tu as besoin de rencontrer quelqu’un d’autre ! Au fait, pas de nouvelles ?
— Non, et je pense que je n’en aurai pas, tu sais. Son nouveau boulot, tout ça, et puis on est plus sur le même continent, maintenant, alors… débita-t-elle d’un trait.
Il y eut un silence à l’autre bout de fil et Lucinda en profita pour reprendre son souffle. Elle espérait que Mary n’allait pas se lancer dans une autre de ses diatribes contre Will. Même si elle savait qu’elle avait entièrement raison, c’était toujours douloureux d’entendre autant de vérités concernant le garçon que vous aviez aimé et avec qui vous aviez imaginé de vous marier. Oui, bon, plus qu’imaginé ! Elle n’avouerait jamais à Mary – ni à personne, d’ailleurs – qu’elle avait choisi sa robe depuis environ un an et qu’elle avait laissé traîner, dans l’appartement, quelques catalogues de joailliers, savamment placés à des endroits stratégiques que Will n’avait jamais remarqués.
— Je pense donc que tu devrais sortir, faire la fête et t’envoyer en l’air : ça te ferait le plus grand bien !
Lucinda sursauta. Elle n’écoutait plus Mary depuis au moins une bonne minute.
— Je n’ai pas la tête à ça. Et tu me connais : tu sais que, les mecs d’un soir, ce n’est pas mon truc !
— Luce, tu devrais juste en trouver un « régulier ». Une histoire pas sérieuse, c’est ce qu’il te faut, crois-moi !
— Mouais, répondit-elle en piquant distraitement un morceau de lasagnes avec sa fourchette.
Elle entendit des aboiements furieux et stridents, et éloigna un peu le portable de son oreille. Elle sourit.
— Tu devrais sortir Chipie, dit-elle à son amie.
— Oui, j’y vais. Je t’appelle demain soir. Tu me raconteras la rentrée ! Bisous !
Elle raccrocha avant qu’elle n’ait pu lui répondre. Luce posa le téléphone, non sans l’avoir mis en mode silencieux avant. Elle comptait bien se faire couler un bon bain, ce soir, se mettre un film et ne plus penser à sa rupture ni à son soudain célibat, qui foutait en l’air tous ses projets pour les dix prochaines années : fiançailles, mariage, maison, bébé…
Il était minuit passé quand Lucinda se glissa dans son lit et alluma la télé pour avoir un fond sonore. C’était comme ça maintenant. Avant, elle était incapable de dormir s’il y avait le moindre bruit ou une seule lampe allumée. Aujourd’hui, c’était tout le contraire : depuis le départ de Will, elle ne pouvait s’endormir sans la télé et la veilleuse de sa table de chevet. Pourtant, ils n’avaient vécu que deux ans ensemble.
C’est bizarre comme la vie en couple peut vous changer , pensa-t-elle tristement en zappant pour trouver l’émission qui allait la « bercer » ce soir.
Elle s’arrêta sur une chaîne qui rediffusait des épisodes de Kaamelott 1 en boucle toute la nuit. Elle sourit.
— Voilà qui est parfait, dit-elle tout haut.
Elle avait toujours adoré cette série et, au moins, c’était drôle.
Elle joua quelques secondes avec la télécommande, le regard vague, puis, sans pouvoir s’en empêcher, elle ouvrit le tiroir de sa table de chevet et en sortit un cadre photo doré. Elle n’irait jamais raconter à Mary, à Millie ni à sa collègue Hélène qu’elle faisait ça tous les soirs, avant de s’endormir, depuis des semaines.
Elle avait bien conscience que c’était une sorte de rituel

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