Sexy collègue
271 pages
Français

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Description


Il ne devrait pas franchir la limite mais cette fois, il a décidé de jouer pour gagner.


Andy Shaw est un père célibataire qui adore sa carrière d'agent sportif, à une exception près : il n'a pas assez de temps à consacrer à ses enfants.
Et comme aucun parent n'aime être mis sur la touche, Andy décide d'embaucher quelqu'un pour partager sa charge de travail.
Mais quand la plus sexy des agents sportifs se porte candidate, Andy sait que leur association va à coup sûr lui causer des problèmes.


Danicka Douglas travaille comme une dingue, mais être une femme séduisante dans un métier chargé de testostérone n'est pas exactement une promenade de santé.
Elle protège férocement sa réputation professionnelle, ce qui sous-entend que craquer pour son sublime patron n'est pas envisageable.
Mais plus ils ignorent cette petite étincelle de désir, plus elle crépite fort...


Quand Dani est harcelée et menacée par une personne aux sombres intentions, Andy doit franchir la ligne entre le professionnel et le très personnel... parce que cette fois, il joue pour gagner.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 148
EAN13 9782375749494
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Beth Ehemann 
Sexy Collegue
 


Traduit de l'anglais par Annabelle Blangier       
Collection Infinity
Mentions légales
Le piratage prive l'auteur ainsi que les personnes ayant travaillé sur ce livre de leur droit.
Cet ouvrage a été publié sous le titre original :
Even the score  
Collection Infinity © 2020, Tous droits réservés Collection Infinity est un label appartenant aux éditions MxM Bookmark.
Illustration de couverture ©  RBA Designs
Traduction ©  Annabelle Blangier
    Suivi éditorial  ©  Sofia Briki
  
  Correction ©   Raphaël Gazel

Toute représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit est strictement interdite. Cela constituerait une violation de l'article 425 et suivants du Code pénal. 
ISBN : 9782375749494
Existe en format papier


Chapitre 1
Andy
— Vous avez intérêt à vous calmer tout de suite, avant que je ne vous envoie tous les deux dehors pour entretenir le jardin.
Cet ultime avertissement, prononcé par la nounou des enfants, Gloria, me fit glousser alors que je descendais rapidement les escaliers et tournais à l’angle en bas des marches, me dirigeant vers la cuisine. J’entendis Logan répliquer vivement :
— Mais elle m’a jeté des Miel Pops !
— Parce que tu m’as regardée ! rétorqua Becca d’une voix criarde.
— On dirait bien que vous entamez vos vacances en fanfare, hein ? dis-je en riant tout en passant la porte de la cuisine.
Mes enfants étaient assis à table, sourcils froncés, et Gloria se tenait entre eux, les mains sur les hanches.
Dès qu’il me vit, Logan se redressa sur sa chaise et ouvrit la bouche :
— Papa, Becca m’a jeté…
— Ah ah, l’interrompit Gloria tout en levant un doigt en l’air.
Il leva la tête vers elle et plissa les yeux tout en continuant de plaider sa cause :
— Mais elle…
— Non, dit calmement Gloria tout en secouant la tête. Pas aujourd’hui. C’est le premier jour des vacances d’été, et nous allons nous amuser. Pas de pleurnicheries, de chamailleries ou de disputes. C’est clair ?
Logan souffla et croisa les bras sur son torse.
— C’est clair ? insista Gloria tout en lui donnant une petite tape sur l’épaule.
La mine renfrognée, il acquiesça.
Gloria se tourna vers Becca.
— Et toi ?
Becca leva les yeux vers Gloria et lui adressa un doux sourire.
— Oui, mademoiselle Gloria.
Puis elle tourna la tête vers moi.
— Bonjour, Papa.
Quelle jolie petite instigatrice.
Du coin de l’œil, je vis Logan rouler des yeux, avant de reporter son attention sur ses pancakes aux myrtilles. Je ris et m’accroupis à côté de Becca près de la table.
— Bonjour, mon bébé.
Elle jeta ses bras autour de mon cou et me serra fort, refusant de me lâcher.
— Quoi de neuf, champion ? saluai-je Logan, lui tendant mon poing derrière le dos de Becca.
Il abandonna peu à peu son attitude boudeuse d’enfant de neuf ans et frappa mon poing du sien tout en m’adressant un demi-sourire en coin.
— Salut, Papa.
— Qu’est-ce que vous allez faire aujourd’hui, en supposant que Gloria ne vous tue pas avant ? plaisantai-je.
Je me libérai de l’étreinte de Becca pour me diriger vers la cafetière. J’avais si désespérément besoin de caféine que j’étais tenté de laisser tomber la tasse pour boire directement dans la verseuse.
— Nous allons au zoo ! annonça Becca d’un ton surexcité.
— Ah oui ? répondis-je tout en me versant un café noir et chaud dans la plus grande tasse que j’avais pu trouver.
Je me retournai pour leur faire face et m’appuyai contre le comptoir.
— Oui ! Il y aura des ours polaires et un lion et des kangourous.
Elle descendit de sa chaise en un bond et se mit à danser à travers la pièce tout en énumérant tous les animaux qu’elle espérait voir.
— Et des tigres, des éléphants, des dinosaures…
Le visage de Logan se tordit en une grimace et il leva les yeux de son petit déjeuner.
— Il n’y aura pas de dinosaures.
Becca cessa de danser et se tourna vers lui.
— Si ! insista-t-elle.
— Non, c’est une espèce disparue, répliqua-t-il en secouant la tête.
— Ils n’ont pas disparu ! s’écria Becca en réponse.
— OK, OK, intervins-je avec un petit rire. Arrêtez de vous disputer. Si vous ne vous calmez pas, je vais devoir donner une augmentation à Gloria cet été.
— Tu peux compter là-dessus, répondit Gloria malicieusement.
Elle m’adressa un clin d’œil tout en se dirigeant vers le frigo.
Soudain, Becca poussa un petit cri et son visage s’illumina. Lorsqu’elle ouvrit la bouche pour parler, mon cœur se serra. Je savais exactement ce qu’elle s’apprêtait à dire, et je le redoutais.
— Est-ce que tu peux venir avec nous ? demanda-t-elle, sa voix montant dans les aigus et sa lèvre inférieure formant une moue.
Logan leva les yeux de ses pancakes et haussa les sourcils, espérant lui aussi que ma réponse serait oui.
Je pris une profonde inspiration par le nez, puis expirai lentement, gagnant autant de temps que possible.
— Je ne peux pas, bébé. Je dois aller travailler aujourd’hui. Je suis vraiment désolé.
La bretelle de son haut de pyjama rose glissa de son épaule lorsqu’elle s’affaissa de déception, et elle laissa retomber sa tête vers le sol.
— Tu dois toujours aller travailler.
Je posai ma tasse sur l’îlot de cuisine et me dirigeai vers Becca, avant de m’accroupir pour la regarder dans les yeux.
— Je dois toujours travailler, c’est vrai, ma puce. Je suis votre père et c’est mon job de prendre soin de vous deux, de m’assurer que vous aurez tout ce dont vous avez besoin. Pour vous acheter toutes ces choses, j’ai besoin d’argent.
Ses yeux bleus se levèrent vers les miens, mais son expression demeura triste.
— Et pour avoir de l’argent, tu dois aller travailler.
— Exactement.
J’effleurai sa joue douce et pâle des doigts.
— Mais Maman paie les factures et elle ne travaille pas ? remarqua-t-elle, haussant les sourcils comme si elle venait de trouver une faille.
En fait, Papa paie aussi les factures de Maman.
Je poussai un soupir.
— Je sais, ma chérie. C’est compliqué. Fais-moi confiance, je ne souhaite rien de plus qu’aller au zoo avec vous aujourd’hui.
Je me redressai et déposai un baiser léger sur son front avant de m’éloigner.
— Être adulte est un piège. Reste petite aussi longtemps que tu peux, d’accord ?
Elle cligna innocemment des yeux et hocha la tête tout en se rasseyant à table pour fourrer une bouchée de pancake dans sa bouche. Elle se mit à mâcher et ses yeux se fixèrent sur son assiette, avant de se perdre dans le vague. Je savais qu’elle était en train de souhaiter, plus que tout, que je puisse passer la journée au zoo avec eux.
Je le souhaitais aussi.
Dire que mon travail m’accaparait aurait été l’euphémisme du siècle. Surtout dernièrement.
La saison des échanges de hockey était sur le point de commencer et celle de baseball battait son plein… Quand vous êtes un agent sportif chargé de négocier des contrats de plusieurs millions de dollars pour certains des plus grands athlètes du pays, vous ne pouvez vous permettre de prendre un congé maladie pour pouvoir emmener vos enfants au zoo, malheureusement. Un coup de fil manqué ou un mail laissé sans réponse pouvait mener à une opportunité manquée, et si mes clients ne se faisaient pas d’argent, je ne me faisais pas d’argent. Et j’avais clairement besoin de continuer à faire en sorte que l’argent coule à flots. Payer pour deux ménages à la fois n’avait rien d’évident.
Deux ans plus tôt, j’avais une vie normale… une femme, une maison et deux enfants heureux. Mais le jour où j’avais sorti la tête du sable et réalisé que ma femme était un vautour assoiffé d’argent se comportant de manière horrible avec absolument tout le monde sur cette planète, y compris ses enfants, j’avais mis fin à notre relation aussi vite que je l’avais pu. Aujourd’hui, j’étais la plupart du temps le père célibataire de ces deux enfants géniaux, et j’avais une ex-femme que je payais une somme d’argent indécente tous les mois simplement pour qu’elle garde ses distances et qu’elle ne bousille pas nos enfants plus qu’elle ne l’avait déjà fait. Quand nous étions mariés, elle préférait faire du shopping et aller chez le coiffeur plutôt que de passer du temps avec nos enfants. Conformément à notre accord, elle ne les voyait de nos jours qu’un week-end par mois, et pour être honnête, j’aurais été prêt à lui donner encore plus d’argent si elle avait accepté d’abandonner aussi ce week-end. Une toute petite partie de moi, enterrée quelque part très profondément, se raccrochait encore à l’espoir qu’elle réaliserait un jour à quel point elle avait merdé et qu’elle déciderait de devenir une meilleure mère pour le bien de Logan et Becca, mais cette partie de moi rétrécissait un peu plus chaque jour.
Il ne faisait aucun doute dans mon esprit qu’un jour, mes enfants viendraient me voir pour me demander pourquoi leur mère ne voulait les voir que quarante-huit heures par mois. Je devrais prendre une profonde inspiration, ravaler ma colère et expliquer tous les détails les plus moches d’une manière que leurs cerveaux innocents pourraient digérer. Comment faire ça alors que je ne le comprenais même pas moi-même ?
— Papa ?
La voix de Logan me tira du coin sombre de ma tête où j’accumulais les choses en relation avec Blaire. Je le fixai d’un regard vide pendant une infime seconde, avant de fermer les yeux et de secouer la tête pour me forcer à revenir à la réalité.
— Désolé, mon grand.
— Je te demandais si tu allais venir à mon match de baseball ce soir. Tu as travaillé tard hier soir et tu as manqué l’entraînement. Est-ce que tu pourras venir à mon match ? demanda-t-il doucement.
Il paraissait déjà déçu, comme s’il s’attendait à ce que ma réponse soit non.
— Nous jouons contre les Mavericks et je serai lanceur.
Il avait raison, j’avais travaillé très tard la veille. C’était leur dernier jour d’é

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