La lecture à portée de main
Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
Je m'inscrisDécouvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
Je m'inscrisVous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Description
« Mon poème pleure ce soir, ses vers en silences Telle une chanson secrète au bord du précipice L'encre pénible coule désespérances La plume gratte ses cicatrices L'immaculé noircit les mêmes complaintes Le ru se remplit d'une larme polluée Au bord de la paupière, une plainte Qui s'est tue, où va-t-elle se noyer ? »
Sujets
Informations
Publié par | Mon Petit Editeur |
Date de parution | 05 octobre 2016 |
Nombre de lectures | 3 |
EAN13 | 9782342056471 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0026€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Tristesse...
Jessye
Mon Petit Editeur
Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Mon Petit Editeur
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Tristesse...
Abandon
Je vis dans la mort une vie illimitée
Je laisse mon plaisir s’en aller dans l’oubli
Je déteste la lune qui vient éclairer
Les doux souvenirs devenus meurtris
Mon cœur dans l’échine vient de rétrécir
Il me serre et comprime le fond de ma poitrine
Je ne désire plus vivre puisque vivre c’est mourir
Je veux finir en cendres pour nourrir racines
Je veux baiser les flammes et de la lèvre, la pierre
Sortir la peste de ma chair brûlée
Je ne serais plus un poids, que s’éteigne lumière
Dans mon sombre, j’allume mes regrets
Dans mes jardins de pleurs d’yeux sinistres
Je dépose les armes je préfère l’abandon
J’ai perdu, égaré quelque part le registre
De l’amour qui unit la réelle union
Cloîtres sont mes heures à prier sentiments
Mes roses pleurent l’acier, scié, rouillé
Mes pétales tombent de par les ouragans
Le sécateur met fin à mes plaies
Requiem
Née de la terre je m’enfonce dans son ombre interminable
J’ai plongé dans cette vie, trop souvent malmenée
J’en paye le prix d’une tristesse palpable
Malgré mes songes vains jamais réalisés
Chacun de mes poèmes prêts à devenir épitaphe
De vers qui brûlent à la lumière des lampes
Sur mes rimes sans pieds pleines de gaffes
Ma plume gratte la feuille, d’encres qui rampent
Ma mémoire ne peut me sauver, je doute du destin
Ô pénibles suppliques fondues comme la glace
Ivre de solitude, je bois du verre, mon chagrin
J’ai perdu du sincère amour, la trace
J’aime les ombres que m’accorde la nuit
Paupières froides je me laisse aller à l’oubli
Je rêve de mon Dieu lointain, enfui
Qui de son sourire, troublait ma vie
Dans mes blonds épis pleurent mes pénombres
Mes yeux abattus guettent mes ténèbres
Tristes pupilles chantent un requiem sombre
Perdues plus loin que l’horizon funèbre
Tragique amour
Je m’enlace à votre douleur aussi lointaine que l’horizon
Dans les champs de nos mémoires, l’affection s’aride
La tristesse dérobe nos rires de l’unique raison
Qu’avait l’amour de nous rendre avides
J’ai besoin de vous entendre dans l’écho des solitudes
Même si désir tombe au centre de nos silences
Laisser nos voix porter leurs plénitudes
Pour supporter nos propres défaillances
Nos étoiles dissoutes dans l’azur des plaintes
Pleurent leurs nébuleuses en laissant leurs filets
Au crépuscule le corps dans son éreinte
Ressent la pesanteur loin de l’être aimé
Je cherche en vain de l’éternité le gardien
Pour que je puisse sauter entre les fous, les pions
Reine du damier, j’entends mon roi qui vient
De l’ouïe je vous suis, vous êtes mon addiction
Dans cette jungle de vie c’est le destin qui traque
Les tragiques amours de tristes ans sans or fait
Sur nos cœurs les cendres tombent leurs opaques
Abattus, à la traîne, cesserons-nous d’aimer ?
Mélancolie
Mélancolie racle de ses ongles mon cerveau
Telle une neige qui tombe ployant mes souvenirs
Ma solitude tord ce qu’il reste de chaud
Sa faim me dévore, elle est mon vampire
Je ne veux plus éclore dans un autre regard
L’incendie intérieur brûle ma poitrine
Je remonte un à un mes pénibles remparts
Puisée...