Le pilotage du changement, 2e édition
261 pages
Français

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Le pilotage du changement, 2e édition , livre ebook

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Description

L’instabilité est désormais une constante avec laquelle les gestionnaires doivent composer. Cette deuxième édition du Pilotage du changement, entièrement mise à jour, propose des outils pour composer avec cette réalité complexe qu’est le changement organisationnel.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 31 janvier 2013
Nombre de lectures 6
EAN13 9782760537026
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1850€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Presses de l’Université du Québec
Le Delta I, 2875, boulevard Laurier, bureau 450, Québec (Québec) G1V 2M2
Téléphone : 418 657-4399 − Télécopieur : 418 657-2096
Courriel : puq@puq.ca − Internet : www.puq.ca

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Collerette, Pierre, 1951-

Le pilotage du changement

2 e éd.

Comprend des réf. bibliogr.

ISBN 978-2-7605-2533-7
ISBN EPUB 978-2-7605-3702-6

1. Changement organisationnel. 2. Gestion d’entreprise. 3. Planification stratégique. 4. Changement organisationnel - Gestion. I. Schneider, Robert, 1947- . II. Lauzier, Martin, 1977- . III. Titre.
HD58.8.C64 2012  658.4’06  C2012-942150-2








Les Presses de l’Université du Québec reconnaissent l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada et du Conseil des Arts du Canada pour leurs activités d’édition.

Elles remercient également la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) pour son soutien financier.


Mise en pages : I NTERSCRIPT
Couverture : M ICHÈLE B LONDEAU






2013-2.1 –  Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés
© 2013  Presses de l’Université du Québec

Dépôt légal – 1 er trimestre 2013
Bibliothèque et Archives nationales du Québec / Bibliothèque et Archives Canada
Il y a ceux qui voient les choses telles

qu’elles sont et se demandent pourquoi,

il y a ceux qui imaginent les choses

telles qu’elles pourraient être

et se disent… pourquoi pas ?


George Bernard SHAW (1856-1950)
Critique et essayiste irlandais, récipiendaire
du prix Nobel de littérature en 1925
AVANT-PROPOS
À l’époque de la première édition de cet ouvrage, en 1996, plusieurs observations nous avaient amenés à proposer que les organisations s’engageaient dans une ère où le changement ferait désormais partie intégrante de leur réalité. Nous proposions du même coup que cette conjoncture allait transformer significativement l’exercice du management. Conçu à l’origine comme une pratique qui cherchait notamment à favoriser la stabilité et à réduire l’incertitude, le management allait bientôt changer de perspective et se définir désormais selon des paramètres visant une adaptation continuelle des systèmes à un environnement instable, ainsi qu’une maîtrise des processus associés au pilotage du changement.
Près de vingt ans plus tard, cette seconde édition reprend non seulement les mêmes propositions, mais repose cette fois sur le postulat que le changement est bel et bien devenu une réalité incontournable pour les organisations contemporaines et que sa gestion constitue aujourd’hui un attribut inéluctable du profil des gestionnaires. Certains estiment d’ailleurs que le développement des habiletés liées à la gestion du changement constitue l’un des aspects les plus critiques de la formation des futurs (et actuels) gestionnaires. À l’instar d’autres auteurs, nous estimons qu’il ne s’agit pas d’un épisode transitoire, mais bien d’une nouvelle constante. Comme le disent couramment les gestionnaires, les choses n’auront pas tendance à « se replacer ».

Nous tenons à remercier nos collègues et complices de longue date Richard Perron et Gilles Turcotte pour leurs commentaires éclairés et leurs suggestions inspirées, qui nous ont permis d’améliorer le volume.
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
INTRODUCTION
L’adage passé selon lequel les organisations cherchent avant tout à préserver un état d’équilibre en évitant toute transformation est maintenant bien révolu ! Jamais dans leur histoire récente, les organisations n’ont-elles été soumises à des pressions environnementales aussi fortes que celles qui s’exercent depuis les années 1990, et qui de toute évidence continuent de s’exercer (By, 2005).
On pose souvent la problématique en termes économiques, à savoir que les coûts de production doivent être maîtrisés afin de demeurer concurrentiel et de s’adapter à une capacité de dépenser limitée. Toutefois, il faut reconnaître que les enjeux dépassent très largement cette seule réalité. Dans la conjoncture actuelle, tout, mais absolument tout, est constamment remis en cause : la nature des biens et des services qui sont produits, les attentes et la fidélité des consommateurs, les approches de l’organisation du travail, les technologies de production, les modes de commercialisation et de distribution, les rapports entre l’entreprise et l’environnement. Bref, c’est non seulement la réalité économique des entreprises qui est remise en cause, mais aussi la teneur de leurs actions, leur pertinence, voire parfois leur légitimité.
En outre, ces pressions s’exercent dans un contexte marqué par une concurrence toujours plus vive, par des législations toujours plus complexes et par des consommateurs qui sont à la fois plus informés et plus critiques par rapport à la qualité des produits et des services qu’ils recherchent. Il faut aussi mentionner que ces pressions expriment souvent des tendances conflictuelles. Alors que certaines invitent les gestionnaires à s’orienter dans une direction (p. ex. la rationalisation des coûts), d’autres au contraire les incitent plutôt à agir dans une direction opposée (p. ex. l’accroissement ou la diversification des services).
Ce contexte crée une conjoncture au travers de laquelle il est très difficile de naviguer pour les gestionnaires, et ce, d’autant plus qu’on leur demande de manœuvrer dans cette turbulence, tout en maintenant un climat de travail satisfaisant auprès de troupes inquiètes, avec parfois à la carte une rareté de main-d’œuvre qualifiée. C’est un contexte particulièrement contraignant qui peut néanmoins fournir aux personnes audacieuses des occasions intéressantes de développement et d’innovation.
Les organisations n’ont d’autre choix que de s’adapter aux exigences de cette nouvelle conjoncture. Les hauts dirigeants, comme les gestionnaires de tous les niveaux, se voient dans l’obligation d’engager régulièrement des initiatives de changement. Ceux qui tardent à le faire exposent leur organisation à de graves difficultés (Mohrman et al ., 1991 ; Probst et Raisch, 2004). Si le rôle des hauts dirigeants consiste à déterminer les orientations stratégiques et à prendre les décisions qui permettront de matérialiser les changements, les gestionnaires des autres niveaux ont, pour leur part, la responsabilité d’éveiller leurs collaborateurs à la nouvelle réalité caractérisée par le changement et de prendre les initiatives de gestion qui permettront de transposer les changements dans les pratiques quotidiennes.
Cette conjoncture génère en outre des problèmes nouveaux pour lesquels les solutions sont mal connues et, pour provoquer, initier, orienter les changements nécessaires, les dirigeants ont parfois tendance à reproduire les habitudes du passé ou à favoriser des solutions expéditives. Dans plusieurs cas, la complexité et la volatilité des situations rendent ces approches très peu efficaces. Il faut plutôt recourir à des façons de faire qui soient adaptées à la complexité de la situation, lesquelles s’opèrent généralement selon des approches à géométrie variable permettant de tenir compte à la fois des particularités propres à chaque organisation et des réalités plurielles qui caractérisent les situations à changer.
Les gestionnaires aux prises avec cette conjoncture déplorent souvent l’absence de points de repère pour s’orienter dans cette zone de turbulences. Pour tracer une carte indiquant les principaux points de repère, il faudrait approfondir la nature des forces en présence et leur interaction. Or quand on cherche à le faire, on constate rapidement qu’il est difficile d’y parvenir, car l’évolution des dernières décennies a été caractérisée par beaucoup d’imprévisibilité et par la présence de plusieurs phénomènes inattendus.
À l’échelle macroscopique , il se pourrait bien que l’Occident traverse présentement une période de grandes mutations (Schneider et Collerette, 1990), marquée à la fois par une ouverture des frontières commerciales, un essoufflement des finances publiques, des transformations majeures dans le profil social et démographique, la transition d’une économie largement fondée sur le « faire » vers une économie fond

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