La Théorie de l'intelligence naturelle

Louis Drapeau

Description

« La gestion du corps, les croyances, la logique, les émotions, l'instinct et l'insight sont pour l'intelligence ce que vos doigts sont pour votre main. Si l'un d'eux est trop rigide, c'est toute cette partie de votre corps qui sera dysfonctionnelle. Moins de pensées astreignantes vous aurez et plus votre intellect se manifestera. » Louis Drapeau vous présente la toute première doctrine de l'évolution qui puisse expliquer comment la nature a généré les êtres humains. Pour défendre sa théorie de l'intelligence naturelle, il donne un aperçu des principales avancées de la recherche scientifique, des plus récentes technologies en remontant jusqu'à l'Antiquité. Des principes fondamentaux de la physique quantique en passant par l'étude de la génétique, ou encore les théories de l'évolution, cet ouvrage de vulgarisation passe en revue de manière éclairante des siècles de progrès humain. Il propose entre autres ses réflexions sur les liens entre les différences culturelles et l'évolution, sur la sélection sexuelle, sur les phénomènes épigéniques et même sur la question de l'existence de Dieu. C'est toujours en se fondant sur la rationalité scientifique, plutôt que sur de fausses croyances qui conduisent les hommes à commettre des actes violents et irresponsables, qu'une meilleure compréhension de la véritable nature humaine peut être acquise. L'histoire de l'univers, les origines de la vie, l'évolution des espèces et les grandes questions constituent les quatre volets de ce passionnant ouvrage. Ceux-ci feront bien plus qu'enrichir votre savoir, ils feront grandir votre personnalité.

Sujets

• Croyance
• Logique
• Science
• Nature
• Intelligence
• Instinct
• Science formelle
• Instinct (álbum de 1993)
• Sciences et techniques
• Sciences fondamentales
• Sciences

Informations

• Publié par: Société des écrivains
• Date de parution: 04 août 2017
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782342155037
• Langue: Français

Extrait

Louis Drapeau
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La Théorie de l’intelligence naturelle
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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L’histoire de l’Univers
 
Introduction
Les scientifiques, de tous les domaines, s’efforcent d’acquérir une meilleure compréhension des phénomènes naturels. Dans bon nombre de cas, ils y arrivent remarquablement bien toutefois, il ne faut pas croire qu’ils possèdent toute la vérité. En réalité, la plupart du temps, les thèses ne font pas que répondre à des questions, elles en soulèvent d’autres. Parfois, les chercheurs font des observations qui sont contraires à ce qu’ils connaissent. En d’autres occasions, ils peuvent parfaitement décrire ce qui se produit sans pouvoir fournir d’explications.
 
La théorie de l’intelligence naturelle se présente sous quatre volets soit, l’histoire de l’Univers, l’origine de la vie, l’évolution des espèces incluant la nôtre et les grandes questions. Ces quatre points impliquent une séquence d’événements qui se succèdent les uns les autres en adoptant une relation de cause à effet. Toutefois, vous verrez que le rôle du hasard est très important. Avant de songer à révéler les réflexions qu’elle contient, il est nécessaire de connaître les diverses doctrines qui ont la faveur des chercheurs.
Le modèle atomique standard
Dans l’antiquité, les philosophes avaient émis plusieurs hypothèses. L’eau, l’air, la terre et le feu étaient les éléments de bases de tous matériaux. Les différents degrés de chaleur, de solidité et d’humidité des objets de tous les jours étaient utilisés pour justifier cette opinion. D’autres croyaient plutôt que ce qui est tangible était fabriqué à partir d’une myriade de très petites briques. La raison qu’ils invoquaient était leur poids. Plus vous en ajoutez, plus ils seront lourds. Finalement, l’atome était une autre hypothèse en vigueur. La fragmentation suggère qu’il doit exister une composante de base qui ne peut être brisée. Quoi qu’il en soit, l’étude de la matière peut être décrite comme une recherche de ce qui est le plus élémentaire.
 
De ces hypothèses, celle de l’atome finit par acquérir la faveur des scientifiques. Ce qui a bien sûr soulevé la question à savoir de quoi ils sont faits. Les premières recherches ont mis en évidence certaines particules soit les électrons, les protons et les neutrons. Par la suite, certains scientifiques ont pensé qu’il devait exister des bribes encore plus élémentaires. Cette opinion était justifiée par la différence de polarité entre les électrons et les protons.
 
Grâce aux multiples expériences qui ont suivi, bon nombre de corpuscules ont été découverts. Les chercheurs se sont mis à les classifier afin d’acquérir une meilleure compréhension. Les familles des Quarks et des Leptons ont ainsi été définies et celles-ci comptent chacune six individus. Elles constituent, en quelque sorte, les ingrédients de base de toute la matière. Quelques quarks agencés ensemble vont former un électron alors que quelques autres vont plutôt engendrer un proton ou un neutron. Avec diverses recettes, c’est toute la panoplie qui peut être créée. En considérant ces deux groupes comme les constituants les plus élémentaires, vous obtenez le modèle atomique standard.
 
Une troisième famille de particules porte le nom évocateur d’antimatière. Les positrons en font partie et ils sont semblables aux électrons à l’exception de leur polarité positive. Lors d’un contact physique avec la substance qui nous est familier, il se produit une annihilation. C’est-à-dire que les deux bribes vont cesser d’exister pour se transformer en énergie.
 
Certains chercheurs ont utilisé le modèle atomique standard pour prédire la présence de particules ne pouvant être découverte par la technologie de leur époque. Parmi celles ayant été déduites plutôt qu’observées se trouve le boson de Higgs. Cette théorie considère que ce corpuscule est responsable de la masse de tous les autres éléments de base. Afin de démontrer la validité de cette hypothèse, les chercheurs devaient donc le déceler. C’est principalement pour cette raison que de gigantesques accélérateurs ont été construits. Le 4 juillet 2012, le boson de Higgs fut observé pour la première fois au CERN.
 
Le modèle atomique standard est une théorie scientifique qui a incontestablement fait ses preuves. Cependant, cette doctrine n’est pas sans défauts. Il existe quatre forces dans l’Univers soit l’électromagnétisme, la force atomique forte, la force atomique faible et la gravité. Ce postulat n’en explique que trois d’entre elles et ne fournit aucune clarification sur la gravité.
La physique quantique
La physique quantique est la science qui nous fait voir le comportement des particules élémentaires. Les observations sont essentiellement fondées sur quatre expériences qui peuvent être reproduites par d’autres tout en obtenant les mêmes résultats. Ce qui fait que la méthode de recherche ainsi que les conclusions déduites sont incontestables. Cependant, cette description défie la pensée et l’entendement d’une manière qui est sans précédent. Imaginez un fait observable qui s’oppose au simple bon sens ainsi qu’à tout ce que vous connaissez et croyez réalisable ! Parce que ce champ d’étude est à la fois incontestable et inadmissible, mes lecteurs, tout comme les chercheurs, vont devoir reconnaître comme authentique ce qui est d’emblée impossible.
 
Le fondateur de cette science se nomme Max Planck. Il constata une corrélation entre l’énergie d’un photon et sa fréquence. Contrairement à tout ce qui était connu à son époque, cette relation n’est pas linéaire, c’est-à-dire qu’un accroissement de l’un n’entraîne pas nécessairement une augmentation de l’autre. De tels changements se produisent plutôt en palier appelé quanta. Une valeur ( h ) fut calculée et celle-ci porte aujourd’hui son nom soit la constante de Planck. De multiples expériences ont suivi.
 
La première d’entre elles est celle d’Ernest Rutherford. De quoi les atomes sont-ils faits ? Pour répondre à cette question, ce chercheur eut l’idée de prendre un long tube vide et d’y mettre à une extrémité une plaque sensible aux radiations. Juste devant celle-ci, il installa une mince feuille d’or. À l’autre bout, il positionna un émetteur de particules alpha. De cette manière, il pouvait voir de quelle façon celles-ci allaient réagir. Il put observer que les bribes passaient au travers l’or presque sans déviation. Ainsi, il en conclut que les atomes ont un noyau en leur centre et sont cent mille fois plus volumineux que celui-ci. De quoi la substance est-elle faite ? La réponse est essentiellement de vide.
 
La seconde expérience fut réalisée par un chercheur du nom de Thomas Young. Dans notre quotidien, il existe de la matière et des ondes qui ne sont pas tangibles. Par exemple, si vous lancez un caillou dans une piscine, l’énergie de l’impact provoquera un déplacement de l’eau. Celui-ci est un remous. Les choses se compliquent un peu là où la lumière est concernée. Bien qu’elle rebondisse sur les murs tout comme le ferait un corpuscule, si elle était de la matière alors votre lampe de poche serait propulsée telle une fusée chaque fois que vous l’allumez. Cela suggère qu’elle serait plutôt comme une onde. Afin de résoudre ce dilemme, Thomas Young fit deux fentes dans un simple bout de papier puis le positionna devant une lampe de poche. Ce qu’il vit sur le mur était le reflet fidèle de ses brèches. Puis il répéta la même expérience, mais cette fois la taille des fissures correspondait à la longueur d’onde de la lumière. Ce qu’il perçut alors était pour le moins très inusité. Une multitude de traits sont apparus. Il en conclut que les particules élémentaires sont à la fois des corpuscules et des reflux. C’est ce qui est connu sous le nom de dualité onde-corpuscule.

Fentes de Young Image fabriquée par l’auteur
La troisième expérience porte le nom de raie spectrale. Plusieurs chercheurs l’ont observé dans la nature et, de nos jours, ce phénomène est utilisé pour étudier la composition des étoiles distantes. Il faut savoir que les électrons des atomes se situent sur différentes couches en fonction de l’énergie qu’ils possèdent. Ainsi, en faisant passer un courant électrique dans un tube rempli d’un gaz, ils vont acquérir suffisamment de puissance pour changer de zone. Se faisant, ils émettent des photons. Or s’ils se déplacent d’un point vers un autre, la lumière qu’ils transmettent devrait montrer toute la gamme des couleurs un peu comme un arc-en-ciel. Ce n’est toutefois pas ce qui est observé. Ce qui est perçu ressemble plutôt à une ligne verte puis un trait bleu séparé par du noir. C’est ce qui s’appelle une raie spectrale. La seule manière d’expliquer ce phénomène est que les électrons ont littéralement changé de position sans se déplacer.
 
L’apogée de l’invraisemblance quantique ne peut être atteint qu’avec la quatrième expé