L'angoisse de castration de la femme

Radó Sándor

Description

Sándor Radó a été l'un des représentants importants de la première génération des psychanalystes viennois. Aucun de ses ouvrages n'avait été jusqu'ici traduit en français. L'angoisse de castration n'a pas la même origine, la même phénoménologie et le même destin chez le garçon et chez la fille. De ce point de vue, Sándor Radó entend rester fidèle à la doctrine de Freud tout en l'enrichissant. Sándor Radó anticipe d'une certaine manière les idées de Lacan sur les formules de la sexuation (1972).

Sujets

• Psychologie
• Psychanalyse
• Psychiatrie

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 01 octobre 2014
• Nombre de lectures: 2
• EAN13: 9782336357461
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait

phénoménologie et le même destin chez le garçon et chez la Ille. De ce point de vue, Sándor Radó entend rester Idèle à la doctrine

féminine normale et pathologique serait d’après lui le conLit développé, en général à partir du stade phallique, par le système

de castration signiIe alors la menace d’un danger de retour de

abstraction d’un générique masculin à la singularité radicale des

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Sándor Radó

goisse de castrati de la femme

Traduit de l’allemand par Marc Géraud Préface d’Émile Jalley

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L’angoisse de castration de la femme

Sándor Radó L’angoisse de castration de la femme Traduit de l’allemand par Marc Géraud Préface d’Émile Jalley

Titre original : Sandor Radó,Die Kastrationsangst des Weibes, 1934, Internationaler Psychoanalytischer Verlag, Wien © L'H ARMATTAN , 2014 5-7, rue de l'École-Polytechnique ; 75005 Paris http://www.librairieharmattan.com [e-mail] [e-mail] ISBN : 978-2-343-03932-9 EAN : 9782343039329

SOMMAIRE Préface par Émile Jalley...............................................................9 Note Liminaire .......................................................................... 31 INTRODUCTION .................................................................. 33 I. LE PÉNIS-SOUHAIT......................................................... 36 II. LA DÉFORMATION MASOCHISTE DE LA PULSION GÉNITALE. ......................................................... 40 III. LES TRANSFORMATIONS DE L’ANGOISSE DE CASTRATION ......................................................................... 51 IV. LE PROCESSUS DE MISE EN FORME DE LA NÉVROSE ................................................................................ 57 1) La fuite............................................................................... 58 2) Le combat ......................................................................... 71 3) Le choix du moindre mal................................................ 83 V. CONCLUSIONS................................................................. 89

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Préface par Émile Jalley Biographie critique Sándor Radó (1890-1972) fait l’objet d’un article bien docu- menté du Dictionnaire (Fayard 1997) de la psychanalyse d’Élisabeth Roudinesco et Michel Plon que l’on suivra ici de près sauf sur un point au moins de critique. Il est aussi question assez souvent de lui dans la monumen- tale Vie et œuvre de Sigmund Freud de Jones, et également deux fois dans le Séminaire I 1953-1954 de Lacan. D’origine hongroise, ami de Sándor Ferenczi et cofondateur en 1913 de la Société psychanalytique de Budapest (Ferenczi président, Hollos vice-président, Levy trésorier, Radó secré- taire), Sándor Radó appartient à la génération des pionniers du freudisme. « C’est en 1915, après des études de médecine et de droit qu’il découvre l’œuvre de Sigmund Freud, dont il se fit un disciple inconditionnel. Il se rend alors à Vienne pour écou- ter les leçons de celui-ci, et s’engage très vite dans la vie du mouvement psychanalytique d’Europe centrale. » D’abord « analysé par Erzsebet Revesz (1887-1923), elle-même analy- sée par Freud, il tomba amoureux d’elle au cours de sa cure et l’épousa après avoir divorcé de sa première femme. En 1922, il gagne Berlin, où il entreprend une deuxième analyse auprès de Karl Abraham. » Dans ce contexte, il joue « un rôle important au sein du Comité de formation de l’Institut psychanalytique, devenant très vite l’un des brillants didacti- ciens de l’International Psycho-analytical Association (IPA). Il formera plusieurs psychanalystes, parmi lesquels Wilhelm Reich, Otto Fenichel et Heinz Hartmann. » C’est encore « à Berlin qu’il fait la connaissance d’Hélène Deutsch, avec la- quelle il eut une liaison orageuse alors qu’il venait d’apprendre la mort brutale de sa femme », à l’âge seulement de 36 ans. « Atteinte d’une anémie pernicieuse, Erzsebet était soignée par Félix Deutsch qui, en cette occasion, laissa libre

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