ARSÈNE WENGER L'IMAGE EN BERNE

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• Publié par: le-foot-hebdo
• Publié le: 24 août 2011
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• Langue: Français

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ARSÈNE WENGER L'IMAGE EN BERNE

Arsène Wenger a connu des jours meilleurs. Avec un nul et défaite, son équipe d'Arsenal n'a pas seulement perdu 5 points sur les 6 premiers en jeu depuis le début de la saison de Premier League. L'été 2011 est également marqué par la fuite de plusieurs de ses meilleurs joueurs, qui ne se privent pas de déclarer tout haut qu'ils ne supportaient plus de ne rien gagner avec le club londonien. Des titres, le technicien français en a pourtant gagné à la pelle avec les Gunners : 3 championnats et 4 coupes d'Angleterre notamment remportée depuis le 1er octobre 1996 quand il a pris officiellement ses fonctions à la tête d'Arsenal. De quoi se faire un nom pour celui que le journal anglais London evening Standard accueillait en titrant à la une Arsène Who?. Le problème pour l'Alsacien qui fêtera ses 62 ans le 22 octobre prochain, c'est qu'il n'a plus rien gagné depuis 2005, laissant les titres à Manchester United et Chelsea. Alors forcément, ça commence à jaser en Angleterre où la politique du français, recordman du nombre de matchs dirigé à la tête d'Arsenal est remise en cause par ses détracteurs. Apôtre du beau jeu, résolument tourné vers l'offensive, Wenger est accusé de ne plus savoir faire gagner son équipe, seulement quatrième du dernier championnat anglais, ce qui l'a conduit vers un très périlleux match de barrage de Ligue des Champions face à l'Udinese. La semaine dernière, l'ancien président d'Arsenal, David Dein en personne, est monté au créneau sur l'antenne de la BBC pour le défendre. Dein, qui l'avait fait venir en 1996 puis lui a ensuite voulu lui faire signer un contrat à vie, a insisté sur tout le respect que le technicien "mérite". Pour lui, il faut cesser cette campagne de dénigrement sinon le risque existe de le perdre. Lorsqu'il lui a été demandé si Wenger pourrait quitter Arsenal, Dein a répondu : "C'est toujours une possibilité pour lui, car il peut finir par se dire : "Eh bien, j'en ai assez".

Seul entraineur à ce jour à avoir perdu trois finales de Coupe d'europe dans les trois compétitions différentes (coupe des coupes avec Monaco en 1992, coupe de L'UEFA en 2000 et Ligue des Champions en 2006 avec Arsenal), Wenger paie aujourd'hui une politique de transferts très stricte et plus en conformité avec le football moderne. Quand ses rivaux dépensent des dizaines de millions d'euros pour recruter des stars, lui préfère attirer des jeunes joueurs, parfois inconnu, et les former au plus haut niveau. Politique que les circonstances actuelles l'obligent à transgresser (voire nos articles dans les pages transferts) pour permettre à son équipe de rester dans le coup.

Mais ce n'est pas le mauvais départ - marqué par une incroyable malchance (joueurs blessés ou expulsés, but contre son camp) qui va faire paniquer cet homme reconnu pour son calme et sa culture. titulaire d'une licence en électrotechnique et d'une maîtrise en économie obtenue à la faculté des sciences économiques et de gestion de l'université de Strasbourg, il parle anglais, allemand et alsacien. Plus fait pour entrainer que pour jouer (il n'aura en tout et pour tout disputé que 12 matchs en Première Division durant sa carrière), ce fils de restaurateurs alsacien n'a jamais hésité à s'éloigner de ses racines pour vivre sa passion. S'il a dirigé des équipes de l'est (Strasbourg et Nancy), il a aussi travaillé dans le sud (Cannes et surtout Monaco qu'il mena au titre de champion en 1988) et au Japon (Nagoya) avant de signer à Arsenal.

A l'heure des remises en question, les supporters d'Arsenal doivent se souvenir que pas plus tard qu'en janvier dernier, Wenger a été élu meilleur entraîneur de la décennie par L'IFFHS (International federation of football history & Statistics) aujourd'hui. L'entraîneur d'Arsenal réussit à terminer sur la première marche du podium, juste devant Sir Alex ferguson et José Mourinho. Un vote basé sur l'accumulation de point chaqueannée lorsque le TOP 20 des entraîneurs est publié ntraîneur charismatique, Arsène Wenger a vu son image rongée par les résultats "moyens" (on ne peut pas parler réellement de mauvais résultats quand l'équipe atteint régulièrement les quarts e finale de la Ligue des Champions et se classe dans les 4 premiers en Premier League). A l'instar du transfert de Cesc fabregas et des relations que l'on a dit détériorées avec le milieu espagnol. "C'est quelqu'un de spécial pour moi, a-t-il déclaré. Il sera toujours comme un second père qui m'a donné tout ce que j'ai dans le football. Je n'aurai jamais assez de mots pour lui dire merci. En Espagne, n'a pas une très bonne image mais je sais que c'est grâce à lui que je suis à Barcelone aujourd'hui" a déclaré ce dernier en arrivant au barça. Un hommage qui est allé droit au coeur du français en quête de réconfort ces derniers temps.

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LES DATES D'ARSÈNEWENGER 22 octobre 1949 : naissance à Strasbourg 1973 : Débuts professionnels à Mulhouse (2ème division) 1978 : Arrivée à Strasbourg en Ligue 1 1979 : Champion de france avec Strasbourg où il tient toutefois un rôle secondaire de remplaçant. 1981 : Débuts de sa carrière d'entraîneur à Strasbourg où il s'occupe de la formation. 1984 : A Nancy, il dirige pour la première fois un club professionnel comme entraineur en chef. 1988 : Un an après son arrivée à Monaco, il remporte le titre de champion de france. 1er octobre 1996 : Après deux saisons au Japon, il signe à Arsenal. Mai 1998 : Il remporte son premier doublé coupe-championnat avec Arsenal. Mai 2005 : Arsenal remporte la Coupe d'Angleterre. C'est le dernier titre remporté à ce jour par les Gunners.

L'UEFA ouvre une procédure contre lui

L'UEFA a ouvert une procédure disciplinaire contre l'entraîneur d'Arsenal Arsène Wenger, accusé d'avoir communiqué avec son banc mardi lors d'un match de Ligue des champions contre Udinese (1-0) alors qu'il était suspendu. Pendant le match, le français a fait passer des messages au banc par l'intermédiaire d'un de es adjoints muni d'un téléphone et assis à côté de lui dans les tribunes de l'emirates Stadium. Pour se défendre, le français Wenger a dénoncé le manque de clarté du règlement et a affirmé qu'on lui avait donné dans un premier temps l'autorisation, ce que L'UEFA a démenti