ÇA CHANGE TOUT !
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Description

ÇA CHANGE TOUT ! Loïc, où en êtes-vous physiquement ? Ça va. Cela fait cinq mois que je me suis fait opérer et ma convalescence suit son cours. J'ai repris la course depuis deux mois et j'espère bientôt revenir sur les terrains, d'ici une semaine ou deux. C'est-à-dire? Imaginez-vous déjà participer aux entraînements collectifs ? Oui, enfin, au début tout doucement. Je ne vais pas immédiatement participer à fond à toutes les séances. Mais peut-on imaginer un retour à la compétition cette saison ? Ah oui, j'espère vraiment revenir d'ici la fin de la saison. Vous êtes-vous fixé une date ? Pas précisément. Ce sera peut-être mimars ou fin mars, c'est compliqué de se projeter et de savoir où j'en serai au niveau des sensations. Vous vous réjouissez certainement de voir la fin du tunnel... Ça fait du bien, c'était long même si je le savais. Je suis déjà heureux de pouvoir de nouveau courir et vivement le retour sur les terrains ! Quel a été exactement votre parcours depuis votre rupture des ligaments croisés du genou gauche le 31 août ? J'ai été opéré le 7 septembre, j'ai attaqué le vélo trois semaines après l'opération puis la course au cours du troisième mois. Je suis resté à Saint-Étienne tout au long de cette rééducation, j'allais d'ailleurs à l'Étrat au même moment que mes partenaires. Sauf qu'au moment où ils partaient sur le terrain, j'allais effectuer mon travail de rééducation. Comment avez-vous traversé cette période d'un point de vue psychologique ?

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Publié le 09 février 2012
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Langue Français

Extrait

ÇA CHANGE TOUT !

Loïc, où en êtes-vous physiquement ? Ça va. Cela fait cinq mois que je me suis fait opérer et ma convalescence suit son cours. J'ai repris la course depuis deux mois et j'espère bientôt revenir sur les terrains, d'ici une semaine ou deux.

C'est-à-dire? Imaginez-vous déjà participer aux entraînements collectifs ? Oui, enfin, au début tout doucement. Je ne vais pas immédiatement participer à fond à toutes les séances.

Mais peut-on imaginer un retour à la compétition cette saison ? Ah oui, j'espère vraiment revenir d'ici la fin de la saison.

Vous êtes-vous fixé une date ? Pas précisément. Ce sera peut-être mimars ou fin mars, c'est compliqué de se projeter et de savoir où j'en serai au niveau des sensations.

Vous vous réjouissez certainement de voir la fin du tunnel... Ça fait du bien, c'était long même si je le savais. Je suis déjà heureux de pouvoir de nouveau courir et vivement le retour sur les terrains !

Quel a été exactement votre parcours depuis votre rupture des ligaments croisés du genou gauche le 31 août ? J'ai été opéré le 7 septembre, j'ai attaqué le vélo trois semaines après l'opération puis la course au cours du troisième mois. Je suis resté à Saint-Étienne tout au long de cette rééducation, j'allais d'ailleurs à l'Étrat au même moment que mes partenaires. Sauf qu'au moment où ils partaient sur le terrain, j'allais effectuer mon travail de rééducation.

Comment avez-vous traversé cette période d'un point de vue psychologique ? Cela a surtout été très dur au moment de ma blessure puis quand j'ai su que j'allais devoir être opéré, ce sont incontestablement les moments les plus difficiles. En-suite, on se fait tout simplement une raison et on se fait soigner pour revenir le mieux possible. Mais c'est vrai que c'est très dur au début.

Le milieu du football est-il solidaire dans ces moments-là ? Oui, j'ai reçu plein de messages : de mes coéquipiers, de la direction du club, de la part de tous mes proches...

Dans le vestiaire stéphanois, qui a le plus compté ? Tout le monde m'a soutenu. Certains partenaires sont venus me voir à l'hôpital : Jérémy Clément, Jean-Pascal Mignot, Fabien Lemoine, Laurent Batlles, Sylvain Marchal... Ils m'ont tous apporté leur soutien, cela m'a vraiment fait plaisir. C'est important de se sentir soutenu dans ces moments-là.

Lors de votre blessure, Christophe Galtier avait fustigé le calendrier de la Ligue, qu'en avez-vous pensé ? Personne ne peut savoir ce qui se serait passé si je n'avais pas disputé ce match de Coupe de la Ligue. Je me serais peutêtre blessé lors du match suivant, on n'en sait rien. De toute façon, il faut être fataliste dans ces moments-là.

Avez-vous su qu'une page de soutien pour Loïc Perrin avait été créée par des supporters sur Facebook ? Non, je ne vais pas trop sur Facebook mais j'irai jeter un oeil maintenant que je suis au courant, c'est très sympa. D'ailleurs, les supporters ont toujours eu un mot gentil pour moi.

Que pensez-vous du parcours de vos partenaires ? Je crois que nous avons réussi une très bonne première partie de championnat, d'autant que nous avions pas mal changé l'effectif. La mayonnaise a prise rapidement, c'est très bien. Nous avons trente-trois points aujourd'hui (entretien réalisé avant ASSE-Lorient, Ndlr), cela faisait un moment que nous n'avions pas eu autant de points à cet instant de la saison. C'est très bien, il va maintenant falloir essayer de réussir la même seconde partie de saison, ce qui sera compliqué car la régularité est ce qu'il y a de plus difficile à obtenir dans le football.

Malheureusement, cette année encore, l'ASSE ne parviendra toujours pas à disputer une finale au Stade de France.

Oui, c'est l'ombre au tableau, tous les clubs rêvent d'une finale au Stade de France. J'en parlais à Jérémy Clément qui a connu ce bonheur, il m'a dit que c'était extraordinaire. Pourtant, nous n'avons démérité ni contre Lyon en Coupe de la Ligue ni contre Bordeaux en Coupe de France mais c'est ainsi, c'est la coupe, ce sont des matchs couperets.

Craignez-vous un relâchement en fin de saison étant donné que l'ASSE n'a pratiquement plus rien à craindre ? C'est vrai qu'un écart s'est creusé avec nos poursuivants. Il faut continuer sur cette dynamique et essayer de rester accroché à ce wagon des cinq, six premières places et on verra bien par la suite.

Êtes-vous souvent allé à Geoffroy-Guichard pendant votre convalescence ? Au début non car j'avais du mal à me déplacer. Mais ensuite, j'ai bien sûr assisté à tous nos matches à domicile.

Pendant votre absence, avez-vous conservé votre rôle de capitaine dans le vestiaire ? Quand on ne n'est pas sur le terrain, lorsque l'on ne s'entraîne pas avec le groupe, on se met forcément un peu en retrait. J'étais obligé de prendre du recul.

Aujourd'hui, pourriez-vous définir votre état d'esprit ? Je suis impatient de revenir même si je sais aussi qu'il ne faut pas brûler les étapes car ce serait la pire chose à faire. J'ai hâte de retrouver la joie de jouer et surtout le goût de la victoire.

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