Pourquoi tant de Tonguiens ?
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Description

Pourquoi tant de Tonguiens ? A Agen les nationalités se mélangent. Les Africains du sud sont notamment très représentés et sont au nombre de quatre (Muller, Senekal, Badenhorst, et Barnard). Ils le sont pourtant moins que les Tonguiens qui sont au nombre de cinq. Faut-il en conclure à une filière utilisée par le club du Lot et Garonne ? A Agen, c'est forza Tonga ! Avec cinq représentants, les joueurs en provenance de ce royaume indépendant au sein du Commonwealth ne sont vraiment pas oubliés. D'ailleurs, pour chacun d'eux, Christian Lanta y va de son compliment : Concernant Semisi Telefoni, l'entraîneur affirme : "Malheureusement pour lui il ne va pas participer à la Coupe du monde. C'est une bonne nouvelle pour nous qu'il revienne. Il a réalisé une excellente fin de saison à l'image de l'équipe. Il s'est vraiment imposé sur le côté gauche de notre mêlée. Il a vraiment été performant les trois derniers mois. A l'image des Tonguiens, il est très dynamique, bon plaqueur, bon joueur de ballon". En ce qui concerne Lisiate Fa'aoso, Lanta loue aussi ses nombreuses qualités : "Comme Telefoni il n'a pas été retenu pour la Coupe du monde. A ma grande surprise d'ailleurs... Il est arrivé courant de la saison dernière en provenance de Pro D2. Il s'est très vite adapté au Top 14. C'est un joueur très intelligent, très technique, puissant, très bon sauteur, très bon défenseur. Il s'est imposé parmi les très bons deuxièmes lignes de notre championnat".

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Publié le 17 septembre 2011
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Langue Français

Extrait

Pourquoi tant de Tonguiens ?

A Agen les nationalités se mélangent. Les Africains du sud sont notamment très représentés et sont au nombre de quatre (Muller, Senekal, Badenhorst, et Barnard). Ils le sont pourtant moins que les Tonguiens qui sont au nombre de cinq. Faut-il en conclure à une filière utilisée par le club du Lot et Garonne ? A Agen, c'est forza Tonga ! Avec cinq représentants, les joueurs en provenance de ce royaume indépendant au sein du Commonwealth ne sont vraiment pas oubliés. D'ailleurs, pour chacun d'eux, Christian Lanta y va de son compliment : Concernant Semisi Telefoni, l'entraîneur affirme : "Malheureusement pour lui il ne va pas participer à la Coupe du monde. C'est une bonne nouvelle pour nous qu'il revienne. Il a réalisé une excellente fin de saison à l'image de l'équipe. Il s'est vraiment imposé sur le côté gauche de notre mêlée. Il a vraiment été performant les trois derniers mois. A l'image des Tonguiens, il est très dynamique, bon plaqueur, bon joueur de ballon". En ce qui concerne Lisiate Fa'aoso, Lanta loue aussi ses nombreuses qualités : "Comme Telefoni il n'a pas été retenu pour la Coupe du monde. A ma grande surprise d'ailleurs... Il est arrivé courant de la saison dernière en provenance de Pro D2. Il s'est très vite adapté au Top 14. C'est un joueur très intelligent, très technique, puissant, très bon sauteur, très bon défenseur. Il s'est imposé parmi les très bons deuxièmes lignes de notre championnat". Puis dès qu'il s'agit de mentionner Opeti Fonua, le technicien se montre laudatif concernant la progression de son joueur : "C'est le n°8 ultra puissant. Il est encore très jeune. Il avance tout le temps. Il arrive progressivement à son meilleur niveau. Il a progressé dans tous les secteurs du jeu que ce soit au niveau défensif ou sur les balles hautes. Il arrive à maturité. Il devrait cette année confirmer son excellent niveau". Pour Lanta, Ueleni Fono n'est ni plus ni moins que le guide à suivre : "C'est le référent des Tonguiens, ajoute le coach.

On sait que chez ces joueurs, il y en a toujours un qui est le grand frère de tous. C'est le cas de Fono. Il est le sage, le taiseux, le silencieux. Mais il a aussi été l'élément le plus régulier la saison dernière à Agen, en dépit d'une blessure qui l'a handicapé, et ce notamment sur l'aspect défensif. C'est un immense plaqueur. Offensivement il est aussi capable de jouer derrière les défenses. Il est très important dans le système agenais".

Enfin, concernant Ahotaeiloa les louanges sont également conséquentes : "Comme Fonua, Manu a été junior Crados à 17 ans, souligne Lanta. Il est parti deux ans au Stade Toulousain où il a eu du mal à s'affirmer. L'année passée, il lui a fallu un an pour retrouver son niveau au centre. Il effectue un très bon début de saison. Il a retrouvé son meilleur niveau et une confiance qu'il avait perdue au Stade Toulousain. La concurrence était trop importante pour lui. On mise sur lui cette saison. On aimerait vraiment qu'il décolle définitivement car c'est un joueur à très fort potentiel". Alors avec une si forte représentation talentueuse au club, la filière tonguienne est-elle privilégiée ? : "C'est davantage un concours de circonstances, estime Lanta. Cela a été un peu le fruit du hasard. Pour Ueleni, le club l'avait recruté avant mon retour au club. Il évoluait à Aurillac. Il avait été remarqué par Agen et lui souhaitait venir. Pour Fa'aoso, je cherchais un deuxième ligne. Pour Telefoni, il était sur Dijon. On avait eu des échos très positifs car en Fédérale 1, il était vraiment au-dessus du lot. Cela n'a pas été une filière organisée". On peut croire le coach. Toujours est-il que cette filière a bien été sentie et porte ses fruits. L'équipe de France ferait bien de se méfier de cette équipe de Tonga qui vise les quarts de finale de Coupe du monde...

"Fono est leur grand frère."

Plus le fruit du hasard qu'autre chose...

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