Parcours administratifs dans un État en faillite
161 pages
Français

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Parcours administratifs dans un État en faillite , livre ebook

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Description

Si le gouvernement congolais n'assume plus toutes ses responsabilités, il n'en demeure pas moins une force incontournable du paysage social, économique, politique et administratif. Pourquoi ? Qui sont ses agents ? La raison d'être de l'État congolais se limite-t-elle tout simplement à la prédation ?
En présentant les aventures et les mésaventures administratives des Lushois sous forme de récits, ce livre veut permettre à tous les Lushois, sans distinction, de se faire entendre.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juillet 2007
Nombre de lectures 61
EAN13 9782336282398
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0600€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

© L’Harmattan, 2007
5-7, rue de l’Ecole polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
9782296036864
EAN : 9782296036864
Parcours administratifs dans un État en faillite

Théodore Trefon
Les auteurs
Theodore Trefon (Ph.D. de l’université de Boston) se consacre au Congo depuis plus de vingt ans en tant que chercheur, coordinateur de projets et consultant. Il travaille dans les domaines des sciences politiques, de l’anthropologie urbaine et de l’environnement et dirige la Section d’Histoire du temps présent du Musée royal de l’Afrique centrale (Tervuren, Belgique). Professeur visiteur à la Katholieke Universiteit Leuven (Belgique) et à l’ERAIFT/université de Kinshasa, il a dirigé l’ouvrage Ordre et désordre à Kinshasa : réponses populaires à la faillite de l’État (L’Harmattan/MRAC, 2004).
Balthazar Ngoy est chef de travaux au département des sciences politiques et administratives de l’université de Lubumbashi.
CAHIERS AFRICAINS – AFRIKA STUDIES
Musée royal de l’Afrique centrale (MRAC) Koninklijk Museum voor Midden-Afrika (KMMA) Section d’Histoire du temps présent (anciennement Institut africain/CEDAF) Afdeling Eigentijdse Geschiedenis (voorheen Afrika Instituut-ASDOC)
Secrétaire de rédaction : Edwine Simons
Leuvensesteenweg 13, 3080 Tervuren Tél. : 32 2 686 02 75 Fax : 32 2 686 02 76 E-mail : africa.institute@africamuseum.be Site : http://www.africamuseum.be/research/dept4/research/dept4/africainstitute/index_html Conditions de vente : http://www.africamuseum.be/publications  ; publications@africamuseum.be
Couverture  : Conception graphique : Sony Van Hoecke Illustration : Céline Pialot Photographies : Th. Trefon
Les activités de la Section d’Histoire du temps présent (anciennement Institut africain/CEDAF) sont financées par le SPP Politique scientifique et par la Coopération belge au développement.
Les Cahiers africains sont publiés avec l’aide financière du Fonds de la recherche scientifique-FNRS de Belgique.
Ce Cahier a reçu un appui financier de la Vrije Universiteit Brussel.
© Musée royal de l’Afrique centrale et L’Harmattan, 2007.
Sommaire
Page de Copyright Page de titre Les auteurs REMERCIEMENTS ENGLISH SUMMARY INTRODUCTION : - LE POURQUOI DE L’ADMINISTRATION DANS UN ÉTAT EN FAILLITE TRANSPORTEUR DE CHARBON DE BOIS : - UN MÉTIER CONDAMNÉ LA BOULANGERIE COSTA ET LES AGENTS DE L’ÉTAT : - UN GAGNE-PAIN POUR TOUS LES TRIBULATIONS ADMINISTRATIVES D’UN MARCHAND DE MATÉRIEL DE CONSTRUCTION LES DÉBOIRES ADMINISTRATIFS D’UN TAXIMAN UNE RETRAITE À LUBUMBASHI : - REPOS OU ANTICHAMBRE DE LA MORT ? LE NGANDA LUSHOIS : UN LIEU D’URBANITÉ PAR EXCELLENCE EN ATTENDANT LE PRINCE CHARMANT AU MARCHÉ DE LA KENYA RENDEZ À CÉSAR… : LA DOUBLE VIE D’UN PASTEUR LA BANQUE DE LA RUE : LE CAMBISME LUSHOIS CITY-CYBER : LA MAISON DE L’INTERNET BIBLIOGRAPHIE ANNEXES LES CAHIERS AFRICAINS - AFRIKA STUDIES Comment se procurer les Cahiers africains ?
REMERCIEMENTS
De nombreuses personnes et institutions ont rendu possible la publication de ce livre. Je tiens à leur adresser mes plus vifs remerciements. Ceux-ci vont, en premier lieu, à mon collaborateur, Balthazar Ngoy, chef de travaux à l’université de Lubumbashi, pour son engagement et sa persévérance. Nous avons travaillé ensemble pendant près de trois ans sur ce projet commun, d’abord dans la capitale katangaise, puis brièvement au Musée royal de l’Afrique centrale de Tervuren (MRAC) et, ensuite surtout via Internet. Sa contribution a consisté, notamment, en la collecte des informations et en l’encadrement des enquêteurs.
Les entretiens ayant permis la rédaction des récits portant sur l’expérience administrative proposés dans cet ouvrage ont été menés essentiellement par des étudiants finalistes du département des sciences politiques et administratives de l’université de Lubumbashi : Van Cromphaut Kasongo Kyungu (récit du pasteur Tambo Mayombo), Sylvie Nkulu (récit de la vendeuse-ménagère, Marie Kabedi), Matthieu Kayembe (récit de M. Makala Mutunda), David Kyoni (récit du retraité, Ferdinand Munguna), Balthazar Ngoy (récits du taximan , Erick Kalenga, et du quincaillier « René Mufata » [la seule personne parmi nos sujets ayant exprimé le souhait de se faire identifier par un pseudonyme]), Betty Betu (récit des boulangers, Irène et Constantin Tselentis), Pierre Walinwa (récit de la tenancière du nganda , Florence Makaya), Didy Kafata Nduwa (récit de Willy Diba, le gérant d’un cybercafé) et enfin, Emmanuel Monga (récit du cambiste, Gilbert Mukandila). Qu’il me soit permis d’exprimer ici ma chaleureuse gratitude à toutes ces personnes – enquêteurs comme enquêtés.
Précisons d’emblée que les enquêteurs ont récolté les informations sur base d’un questionnaire. Celles-ci ont constitué la matière brute à partir de laquelle ont été façonnés les récits, qui furent ensuite analysés, structurés et annotés par moi-même avec l’aide de Balthazar Ngoy. La précision est utile car elle explique la légère diversité de style qui existe entre les récits. (Notre démarche est explicitée davantage dans la partie « méthodologie » de l’introduction.)
La Vrije Universiteit Brussel a fourni un support financier généreux sous la forme de salaires, de frais de mission et de frais de fonctionnement dans le cadre du projet « Networks of Governance in a Failed State ». Ainsi, les collègues de ce projet, Marc Despontin, Erik Franck, Jan Gorus, Stefaan Smis et Saskia Van Hoyweghen, ont tous soutenu sa réalisation. Cette recherche a également été facilitée par le projet « Gestion participative en Afrique centrale » (GEPAC), financé par l’Union européenne. Le dénominateur commun entre ces deux projets était la gouvernance et l’analyse des relations société-État.
Les discussions avec le professeur Mutambwe Shango de l’ERAIFT/université de Kinshasa sur le contexte sociopolitique congolais m’ont énormément appris – et fasciné. Ces échanges m’ont aidé à formuler les idées avancées dans ce livre.
Au fur et à mesure que le manuscrit prenait corps, de nombreux amis et collègues ont émis des critiques constructives sur son fond et sur sa forme. Il s’agit de Paul Kyungu et de Ngoie Tshibambe, de l’université de Lubumbashi ; de Francis Lelo Nzuzi, de l’université de Kinshasa ; d’Erik Kennes et de Jean Omasombo, de la Section d’Histoire du temps présent du Musée royal de l’Afrique centrale ; de Benjamin Rubbers, de l’université libre de Bruxelles (ULB) et de Dan Kaminski, de l’université catholique de Louvain. La contribution de Violaine Sizaire (projet GEPAC) à l’écriture d’une version intermédiaire des récits m’a été par ailleurs très précieuse. De même, la lecture méticuleuse de l’introduction par Pierre Petit, de l’ULB, et nos discussions sur l’imbrication entre le formel et l’informel dans le registre administratif, ont considérablement contribué à son amélioration.
Alors que j’entamais la « dernière ligne droite » de la rédaction, j’ai eu le privilège de pouvoir présenter cette recherche, d’abord au Crisis States Research Centre de la London School of Economics (LSE), lors d’un séminaire individuel, en décembre 2006, et ensuite, un mois plus tard, à Copenhague, lors de la conférence « Confrontation and Conviviality: Negotiating World Views, Spiritualities and Everyday Lives in Colonial and Postcolonial Congo ». Je suis infiniment reconnaissant à James Putzel et à Jo Beall de LSE, ainsi qu’à Michael Barrett, du musée d’ethnographie de Stockholm, et à Koen Vlassenroot, de l’université de Gand et de l’Institut royal des relations internationales, qui m’ont invités à Copenhague car les débats et les échanges qui en ont découlé m’ont permis ultérieurement de mieux expliciter certains points théoriques de l’introduction. Il en fut de même des échanges avec Pierre Engelbert.
Quatre collègues ont lu et scruté minutieusement le manuscrit dans sa phase quasi finale. À leur tour, ils ont apporté une série de suggestions et de précisions qui m’ont permis d’achever le travail. Edouard Bustin, de l’université de Boston (qui, par ailleurs, m’encourage dans mes recherches sur le Congo depuis vingt-cinq ans), Gauthier de Villers (mon prédécesseur à la Section d’Histoire du temps présent du MRAC), Bogumil Jewsiewicki, de l’université Laval et Johan Pottier, de la School of Oriental and African Studies (SOAS) ont ainsi contribué à améliorer la qualité du travail, grâce à leur expérience scientifique et à leur rigueur. Que ces personnes, si respectées pour leur expertise sur le Congo, aient accepté d’être associées à ces pages est pour moi un honneur particulier.
La

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