Architecture et design dans les films de James Bond
258 pages
Français

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Architecture et design dans les films de James Bond , livre ebook

258 pages
Français

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Description

Il y a un style James Bond. Mélange de design contemporain, d'architecture radicale, plongé dans un environnement technologique menaçant. Ken Adam, chef décorateur de génie, façonne les décors des premiers Bond selon une vision ancrée dans l'époque de la guerre froide, de la conquête de l'espace et de l'architecture radicale, en jouant sur des associations explosives des contraires. Ce livre décode à la fois décors fabriqués en studio et objets créés par des designers. En quoi donnent-ils du sens aux images et à l'action ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 mai 2015
Nombre de lectures 117
EAN13 9782336381664
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1150€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Collection Esthétiques , dirigée par Jean-Louis Déotte
Comité de lecture : Jacques Boulet, Alain Brossat (Culture & politique), Pierre Durieu, Véronique Fabbri, Daniel Payot, André Rouillé, Peter Szendy, Humbertus Von Hameluxen (Al.), Anne Gossot (Jp), Carsten Juhl (Scand.), Germain Rœsz (ARS), Georges Teyssot (USA), RenéVinçon (It.), Suzanne Liandrat-Guigues
Pour situer notre collection, nous pouvons reprendre les termes de Benjamin annonçant son projet de revue : Angelus Novus
« En justifiant sa propre forme, la revue dont voici le projet voudrait faire en sorte qu’on ait confiance en son contenu. sa forme est née de la réflexion sur ce qui fait l’essence de la revue et elle peut, non pas rendre le programme inutile, mais éviter qu’il suscite une productivité illusoire. Les programmes ne valent que pour l’activité que quelques individus ou quelques personnes étroitement liées entre elles déploient en direction d’un but précis : une revue, qui expression vitale d’un certain esprit, est toujours bien plus imprévisible et plus inconsciente, mais aussi plus riche d’avenir et de développement que ne peut l’être toute manifestation de la volonté, une telle revue se méprendrait sur elle-même si elle voulait se reconnaître dans des principes, quels qu’ils soient. Par conséquent, pour autant que l’on puisse en attendre une réflexion – et, bien comprise, une telle attente est légitimement sans limites-, la réflexion que voici devra porter, moins sur ses pensées et ses opinions que sur les fondements et ses lois ; d’ailleurs, on ne doit plus attendre de l’être humain qu’il ait toujours conscience de ses tendances les plus intimes, mais bien qu’il ait conscience de sa destination.
La véritable destination d’une revue est de témoigner de l’esprit de son époque. L’actualité de cet esprit importe plus à mes yeux, que son unité ou sa clarté elles-mêmes ; voilà ce qui la condamnerait –tel un quotidien à l’inconsistance si ne prenait forme en elle une vie assez puissante pour sauver encore ce qui est problématique, pour la simple raison qu’elle l’admet. En effet, l’existence d’une revue dont l’actualité est dépourvue de toute prétention historique est justifiée… »

Série « Ars », coordonnée par Germain Rœsz

Comité de lecture : Jean-François Robic, Janig Begoc, Roger Somé.

La collection Ars donne la parole aux créateurs. Du faire au dire, Ars implique les acteurs de la création (les fabricants ainsi que les observateurs de la fabrique) à formuler sur un terrain qui semble parfois étranger leurs projets, leurs ambitions, leurs inquiétudes, leurs découvertes. Sur les modes analytiques, critiques, politiques, polémiques, esthétiques et dans les formes du journal, de l’essai, de l’entretien, du collage, il s’agit d’énoncer une parole du faire-créateur. Rendre manifeste, de la revendication à l’adhésion, ce qui tisse les contradictions et les débats de la création contemporaine. Une complémentarité nécessaire en quelque sorte de la collection « Esthétiques ».
Publiés dans la Série « Ars »
Faisant , groupe d’artistes 1983-2036 , 1999
Diane Watteau, Conversation avec Watteau , 2001.
Jean-François Robic, Portrait de l’artiste en naufrageur, sur les travaux maritimes , préface de Germain Rœsz, 2002.
Stéphane Mroczkowski, Paul Klee, temps du peintre, avec Mondrian, Soulages, Chillida, Stella , 2002.
Jean-François Robic, Germain Rœsz, Sculptures trouvées , préface de Daniel Payot et postface de Michel Demange, 2003.
Alain Coulange, L’œil indiscret, l’œuvre comme question, la question comme œuvre , 2003.
Patrice Hetzel, Aux origines de la peinture , préface de Jean-Louis Flecniakoska, 2003.
Éric Laniol, Logiques de l’élémentaire (le dérisoire dans les pratiques contemporaines) , préface de Jean-Marc Lachaud, 2004
James Guitet, Peindre, préface de Germain Rœsz, entretien avec François Jeune, entretien avec Claudette Oriol-Boyer, 2004
Boris Eizykman (dir.), Dessiner dans la marge , Ars, 2004.
Jacques Cohen (dir.), L’art et le politique interloqué, colloque disloque , préface de Germain Rœsz, 2005
Jean-Louis Flecniakoska (dir.), L’art dans son temps , 2006
Martine Braun-Stanesco, émergences – effacement (errance du regard sur les pierres) , 2006
Vincent Lowy, Guère à la guerre, préface de Madeleine Rebérioux, postface de Raymond Chirat, 2006
Geneviève Jolly (dir.), Le réel à l’épreuve des arts , ( l’écran, la rue, la scène) , 2007
Miguel Egaña, Périphérique intérieur, causerie du mercredi pour peintres du dimanche , 2008
Jean-François Robic, Copier-créer, essais sur la reproductibilité dans l’art , 2008
Germain Rœsz (dir.), Essai sur l’Archéologie du signe d’Henri Maccheroni , textes de Jean-François Lyotard, Michel Butor, Jean Petitot, Michel Vachey, Raphaël Monticelli, 2008
Jean Legros, Carnet d’un peintre , textes réunis par Micheline Legros, préface de Germain Rœsz, 2008
Daphné Le Sergent, Image charnière, le récit d’un regard , préface de Germain Rœsz, 2009
Pierre Litzler, Desseins narratifs de l’architecture , 2009
Jean-François Robic (dir.), Représentation et politique , préface de Germain Rœsz, 2010
Didier Coureau, Flux cinématographique, cinématographie des flux , 2010
Xavier Hascher (dir.), Du droit à l’art , 2011
Robic Jean-François, Blowup une seconde vue, Essai sur la complexité filmique , 2012
Corine Pencenat, Du théâtre au cirque du monde, une dramaturgie du hasard dans les arts en action , 2012
Gwénaël Bertrand, Maxime Favard (dir.), Poïétique du design – Vers de nouveaux paradigmes de la conception ? 2014
Valérie Etter, Barbara Stentz (dir.), Les monstres qui parlent , 2014
Titre
Alexandra Pignol
Stéphane Mroczkowski







Architecture et design
dans les films de James Bond
*
Ouvrages des mêmes auteurs

ALEXANDRA PIGNOL

La modernité paradoxale en architecture. Benjamin et la modernité , Université de Strasbourg, collection « Cahiers recherche », 2011.

Gottfried Benn. Art, poésie, politiqu e, L’Harmattan, collection « Esthétiques », 2010.

Corps perdus, corps retrouvés , Université de Strasbourg, collection « Cahiers recherche », 2009.

STÉPHANE MROCZKOWSKI

Carré flottant sur fond. À propos d’une figure visuelle récurrente , Université de Strasbourg, collection « Cahiers recherche », 2012

Abstractions post-abstraites , Université de Strasbourg, collection « Cahiers recherche », 2009

Paul Klee. Chemins de regards , cédérom, Cndp/sceren, 2005, avec André Corfa

Paul Klee. Temps du peintre , L’Harmattan, collection « Esthétiques > Ars », 2002
Copyright

© L’HARMATTAN, 2015
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris

www.harmattan.fr
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

EAN Epub : 978-2-336-73177-3
Dédicace

Pour Valeska et Joachim
Remarque
Les dessins
Les dessins, réalisés par Stéphane Mroczkowski à partir des films, reprennent les lignes principales des différents décors cités et analysés. Ils sont une manière de rendre visible la structure des images composées pour l’écran par Ken Adam et d’insister sur leur composition.
Ces dessins ne cherchent pas à reproduire la scène du film, ni à imiter les (superbes) dessins préparatoires de Ken Adam, mais bien plutôt à en traduire un aspect. Ce sont des interprétations, c’est particulièrement le cas pour la série montrant les ellipses démesurées qui structurent de nombreux décors.
La structure du texte et sa lecture
Nous n’avons évidemment pas conçu ce texte comme un historique des films James Bond ou de la carrière de Ken Adam (de tels ouvrages existent déjà), mais plutôt comme une suite de chapitres thématiques qui peuvent avoir chacun une certaine autonomie, afin de montrer la complexité liée à la genèse d’un style.
Présentation
Films d’espionnage inaugurés en pleine guerre froide, les films de la série James Bond nous plongent dans un univers apparemment totalement manichéen : les « bons » du MI6, les services secrets britanniques, souvent épaulés par des agents américains de la CIA, contre les « méchants » maîtres du monde en puissance, mégalomanes sadiques et souvent richissimes, chefs solitaires et apparemment retirés du monde mais à la tête d’un réseau surpuissant de type totalitaire, mafieux ou terroriste.
Ces deux mondes s’affrontent dans des décors qui participent de la tension véhiculée par les films. Cadre rassurant et chargé

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