Monumentalité(s) urbaine(s) aux XIXe et XXe siècles

Maria Gravari-Barbas, Ioana Iosa

Description

Principe de composition urbaine, voire d'organisation de l'espace en général, la monumentalité a accompagné l'évolution humaine dès la séparation sacré-profane et jusqu'à la ségrégation de plus en plus complexe des différents éléments de la cité. Partant de l'hypothèse que la question des monumentalités urbaines reste d'actualité malgré les évolutions sémantiques qu'elle a subies au cours du XXe siècle sous l'influence du mouvement moderne, l'ouvrage en explore les sens contemporains.

Sujets

• Beaux arts
• Aménagement du territoire
• Sociologie urbaine
• Urbanisme
• Architecture

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 01 juillet 2011
• Nombre de lectures: 46
• EAN13: 9782296466081
• Langue: Français

Extrait

Monumentalité(s) urbaine(s)

aux XIX e et XX e siècles
Collection Gestion de la culture et du secteur non lucratif
dirigée par Jean-Michel Tobelem


Déjà parus

Luc BENITO, Les festivals en France. Marchés, enjeux et alchimie

François MAIRESSE, Missions et évaluation des musées. Une enquête à Bruxelles et en Wallonie

Christian BARRÈRE, Denis BARTHÉLEMY, Martino NIEDDU, Franck-Dominique VIVIEN (éditeurs), Réinventer le patrimoine. De la culture à l’économie , une nouvelle pensée du patrimoine ?

Jean-Michel TOBELEM (dir.), La culture mise à prix. La tarification dans les sites culturels

Jean-Pierre ALLINNE et Renaud CARRIER (dir.), Gérer la culture en région. Les pratiques des collectivités territoriales en France

Jean-Michel TOBELEM (dir.), L’arme de la culture. Les stratégies de la diplomatie culturelle non gouvernementale

Claude ORIGET DU CLUZEAU et Jean-Michel TOBELEM (dir.), Culture , tourisme et développement. Les voies d’un rapprochement

Paul WERNER, Musée et Cie : globalisation de la culture

Corinne BERNEMAN et Benoît MEYRONIN, Culture et attractivité des territoires. Nouveaux enjeux , nouvelles perspectives
Sous la direction de

Maria GRAVARI-BARBAS

et Ioana IOSA


Monumentalité(s) urbaine(s)

aux XIX e et XX e siècles


Sens, formes et enjeux urbains


Préface de Thierry PAQUOT


L’Harmattan
Maquette de collection : Rachel Dudouit

Maquette de couverture : Maria Gravari-Barbas et Ioana Iosa


© L’HARMATTAN, 2011
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
http:// www.librairieharmattan.com
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ISBN : 978-2-296-55327-9
EAN : 9782296553279

Fabrication numérique : Socprest, 2012
Ouvrage numérisé avec le soutien du Centre National du Livre
P RESENTATION DES AUTEURS
Joseph ABRAM

Joseph Abram est architecte et historien, professeur à l’École nationale supérieure d’architecture de Nancy et chercheur au Laboratoire d’histoire de l’architecture contemporaine (LHACENSAN). Ses travaux portent sur l’histoire de l’architecture moderne en France et, plus particulièrement, sur la période qui a suivi la Seconde Guerre mondiale : évolution des théories et des pratiques de l’architecture à travers la reconstruction des villes françaises, la production des grands ensembles et des grands équipements, les rénovations urbaines, l’industrialisation de la construction. Il étudie les processus de patrimonialisation de cette part de l’environnement bâti dans le cadre d’une analyse plus vaste de la conjoncture architecturale contemporaine.
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Véronique BIAU

Véronique Biau est architecte-urbaniste de l’État, docteur en sociologie, chercheure à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Val de Seine, directrice du Centre de recherche sur l’habitat (UMR-CNRS LA VUE 7218). Depuis 2001, elle anime le réseau Ramau (Activités et métiers de l’architecture et de l’urbanisme). Ses travaux portent sur les processus et les acteurs intervenant sur la conception et la production des espaces architecturaux et urbains : organisation de la maîtrise d’œuvre et attribution des marchés publics en Europe, partenariats public-privé en Grande-Bretagne, logiques internes aux principaux groupes professionnels investis dans la conception : les architectes et la question de la notoriété, les urbanistes et la définition d’une identité professionnelle partagée.
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Jean-Pierre FREY

Jean-Pierre Frey est architecte-sociologue. Professeur des Universités, il enseigne à l’institut d’Urbanisme de Paris (Université Paris Est-Créteil) et est chercheur au Centre de recherche sur l’habitat (UMR-CNRS LA VUE 7218) de l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Val de Seine. Après des travaux sur la représentation de l’espace à la Renaissance, puis sur la politique du patronat paternaliste en matière de logement et d’urbanisation dans l’industrialisation européenne des XIX e et XX e siècles, il se consacre à l’analyse des théories et des doctrines urbanistiques contemporaines et contribue à la mise en place de formations à la recherche architecturale et urbaine en coopération, notamment avec les pays du Maghreb.
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Maria GRAVARI-BARBAS

Maria Gravari-Barbas est architecte et géographe, actuellement professeur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Depuis 2008 elle dirige l’institut de Recherches et d’Etudes Supérieures du Tourisme (IREST) de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ainsi que l’Équipe Interdisciplinaire de REcherches Sur le Tourisme (EIREST) rattachée à la même université. Elle coordonne le réseau UNITWIN UNESCO « Culture, Tourisme, Développement » réunissant plusieurs universités pilotes sur les questions du patrimoine, de la culture du développement et du tourisme et elle dirige la Chaire UNESCO « Culture, Tourisme, développement » de l’Université Paris 1. Ses recherches portent sur les phénomènes et processus qui façonnent les espaces urbains contemporains et la manière dont ils sont vécus et pratiqués par les sociétés hypermodernes. Elle s’intéresse en particulier à l’action croisée du patrimoine, de la culture, du tourisme et de la fête.
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Sébastien JACQUOT

Sébastien Jacquot est maître de conférences à l’Université de Paris 1 Panthéon Sorbonne, au sein de l’IREST, et membre de l’Équipe Interdisciplinaire de REcherches Sur le Tourisme (EIREST) Paris 1. ;Étudiant les mutations urbaines contemporaines, notamment dans les espaces centraux, ses travaux articulent la patrimonialisation, la mise en tourisme, les mutations sociales et la sécurisation des espaces urbains. Les villes Patrimoine Mondial constituent des terrains privilégiés de ses recherches au sein de l’EIREST.
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I oana IOSA

Ioana Iosa est architecte, docteur en urbanisme et chercheuse au Centre de recherche sur l’habitat (UMR-CNRS LAVUE 7218). Ses recherches portent sur les techniques d’instrumentalisation de la production architecturale et urbaine dans la définition et la promotion de l’identité nationale roumaine, sur les métamorphoses des emblèmes architecturaux, ainsi que sur les approches patrimoniales visant leur réinscription symbolique dans la ville. Plus largement elle étudie les héritages architecturaux légués par les régimes totalitaires à l’est de l’Europe – notamment leur insertion problématique dans la ville postcommuniste – ainsi que les reconfigurations des politiques du patrimoine à l’heure de la démocratisation, perçues dans leur articulation avec la question identitaire.
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Yannis TSIOMIS

Yannis Tsiomis est docteur d’État ès lettres, architecte, professeur de théories et pratiques de la conception architecturale et urbaine à PENSA Paris la Villette et directeur d’études à l’EHESS.
Membre du laboratoire ACS/ ENSA Paris-Malaquais, CNRSFRE-3221, ses recherches se développent selon deux axes : d’une part, l’histoire de l’urbanisme aux XIX e et XX e siècles (période du néoclassicisme, mouvements modernes) et, d’autre part, le projet urbain contemporain. Il a aménagé le site archéologique de l’Agora d’Athènes.
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Vincent VESCHAMBRE

Vincent Veschambre est professeur des universités, détaché à l’École nationale supérieure d’architecture de Lyon (discipline : sciences humaines et sociales appliquées à l’architecture) et membre du laboratoire RIVES (UMR CNRS EVS 5600) depuis 2009. Ses recherches portent sur les processus de construction et de hiérarchisation des groupes sociaux en référence à l’espace construit. Ses entrées privilégiées concernent la patrimonialisation, la démolition et la mise en mémoire des héritages urbains, envisagés comme modes d’appropriation concurrentiels de l’espace.
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P REFACE
La monumentalité exprime certainement quelque chose. Mais quoi ? La volonté politique des dirigeants ? L’ego de l’architecte ou du sculpteur ? La puissance d’une communauté ? La suprématie d’une religion ? Le monumental est souvent synonyme de « grand », de « riche », de « solide », d’« indestructible »… Quand un bien, une attitude, une situation est extraordinaire, dans les cours des lycées on disait, « C’est géant ! », puis on s’est exclamé « C’est grandiose ! », avant de s’étonner avec un &