La question du détail et l art fractal
279 pages
Français

La question du détail et l'art fractal , livre ebook

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Description

La question du sens du détail en art, récurrente dans l'histoire de l'esthétique occidentale, se pose de manière nouvelle lorsqu'elle est confrontée à la géométrie fractale et surtout l'art fractal qui s'en inspire. C'est pourquoi l'œuvre plastique de Carlos Ginzburg, artiste international aux origines de l'art fractal contemporain dont il est le représentant emblématique, constitue "la toile de fond" de ce livre sur le détail.

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Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2011
Nombre de lectures 419
EAN13 9782296450172
Langue Français
Poids de l'ouvrage 12 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1150€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

L a q u e s t i o n d u d é t a i l e t l ’ a r t f r a c t a l
Histoires et Idées des Arts Collection dirigée par Giovanni Joppolo Cette collection accueille des essais chronologiques, des monographies et des traités d'historiens, critiques et artistes d'hier et d'aujourd'hui. À la croisée de l'histoire et de l'esthétique, elle se propose de répondre à l’attente d’un public qui veut en savoir plus sur les multiples courants, tendances, mouvements, groupes, sensibilités et personnalités qui construisent le grand récit de l'histoire de l'art, là où les moyens et les choix expressifs adoptés se conjuguent avec les concepts et les options philosophiques qui depuis toujours nourrissent l'art en profondeur. Déjà parus RIBON Michel,L’art, miroir de vies et créateur de mondes, Essai sur la peinture, 2010. Sonia DELEUSSE-LE GUILLOU,Eugène Ionesco, de l'écriture à la peinture,2010. Océane DELLEAUX,Le multiple d'artiste. Histoire d'une mutation artistique. Europe-Amérique du Nord, de 1985 à nos jours, 2010. Olivier DESHAYES,Le désir féminin ou l’impensable de la création,2009. Isabelle DOLEVICZENI-LE PAPE,L’esthétique du deuil dans l’art allemand contemporain. Du rite à l’épreuve, 2009. Dominique DEMARTINI,Le processus de création picturale. Analyse phénoménologique, 2009. Aline DALLIER-POPPER,Art, féminisme, post-féminisme. Un parcours de critique d’art, 2009. Nathalie PADILLA,L’esthétique du sublime dans les peintures shakespeariennes d’Henry Füssli (1741-1825), 2009. Jean-Claude CHIROLLET,Heinrich Wölfflin. Comment photographier les sculptures 1896, 1897, 1915, Présentation, traduction et notes suivies du fac-similé des textes en allemand de Heinrich Wölfflin, 2008. Mathilde ROMAN,Art vidéo et mise en scène de soi, 2008. Jean-Marc LEVY,Médecins et malades dans la peinture européenne du e XVII siècle(Tomes I et II), 2007. Stéphane LAURENT,Le rayonnement de Gustave COURBET, 2007. Catherine GARCIA,Remedios Varo, peintre surréaliste, 2007.
Jean-Claude CHIROLLET
L a q u e s t i o n d u d é t a i l e t l ’ a r t f r a c t a l (à bâtons rompus avec Carlos Ginzburg)
Du même auteur Esthétique du Photoroman, Édilig, Paris, 1983. Esthétique et Technoscience, Mardagag, Wavre (Belgique), 1994. Les Mémoires de l’art, PUF, Paris, 1998. Philosophie et Société de l’information – Pour une philosophie fractaliste, Ellipses, Paris, 1999. Publié en portugais :Filosofia E Sociedade Da Informaçao – Para uma filosofia fractalista, Lisbonne, 2001. Numériser, Reproduire, Archiver les images d’art, L’Harmattan, Paris, 2005. Art fractaliste – La complexité du regard, L’Harmattan, Paris, 2005. e Photo-archaïsme duXXsiècle, L’Harmattan, Paris, 2006. L’Art dématérialisé – Reproduction numérique et argentique, Mardaga, Wavre (Belgique), 2008. Heinrich Wölfflin – Comment photographier les sculptures (1896, 1897, 1915), Présentation, traduction de l’allemand et notes (avec fac-similé des textes originaux), L’Harmattan, 2008. © L’Harmattan, 2011 5-7, rue de l’Ecole polytechnique ; 75005 Paris http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr ISBN : 978-2-296-13718-9 EAN : 9782296137189
Avant-propos Du détail au fractalDétail, fractal : deux notions distinctes, que rapproche néanmoins l’idée de fragmentation ou celle de partie d’un ensemble. Par une sorte d’extrapolation tacite, ces deux notions renvoient aussi, corrélativement, à cette autre idée générale selon laquelle la partie représente ou contient, logiquement, « moins que le Tout » – bien que le moindre « atome » d’un ensemble soit nécessaire et indispensable pour pouvoir penser l’idée de la totalité à laquelle il appartient. Cependant, la notion de « fractal » ou de fractalité, appartient initialement au registre (scientifique) de la géométrie fractale, inventée dans les années 1960-1970 par le mathématicien Benoît 1 Mandelbrot . Cette géométrie non-euclidienne – véritablement géniale – mit au premier plan l’irrégularité absolue, à une infinité potentielle d’échelles de grandeurs, de certaines catégories de figures brisées, d’apparence chaotique, dont les variétés morphologiques innombrables, engendrées par des équations du second ou troisième degré répétées indéfiniment (« itératives » ou « récursives », disent les mathématiciens), sont décomposables à volonté en leur moindre « partie de partie ». Elles furent, dès la fin des années 1970, abondamment popularisées par les publications infographiques – notamment l’emblématique « ensemble de Mandelbrot ». Au-delà de la pure géométrie abstraite, la théorie de Mandelbrot démontra la structure fractale régie par la dynamique du hasard et les lois de 2 la complexité informationnelle – le « chaos » fractal –, propre aux phénomènes physiques et humains les plus variés : météorologie et climatologie, géographie, phénomènes tourbillonnaires (cyclones, ouragans, vortex, etc.), rythmes biologiques, structure des poumons et du système vasculaire, mouvements boursiers, réseaux informatiques, démographie, microphysique, cosmologie, etc. Pour résumer à grands traits, intuitivement, 1 Les grands principes de la géométrie fractale du mathématicien Benoît Mandelbrot (né en 1924) sont exposés au cours du premier chapitre de ce livre. 2  Il s’agit de la théorie mathématique de l’information – développée à partir de la fin des années 1940 aux États-Unis par les mathématiciens Shannon et Weaver –, étendue à la notion de « complexité » des phénomènes aléatoires ou semi-aléatoires, telles les fractales semi-indéterministes (ou stochastiques) engendrées informatiquement par des algorithmes répétitifs (dits « récursifs » ou « itératifs »). 5
l’idée-force qui sous-tend la pensée fractaliste appliquée aussi bien à la géométrie pure qu’aux phénomènes complexes physiques ou humains les plus divers, on peut dire qu’en toute forme et tout phénomène observables à différentes échelles de grandeur, il existe une imbrication de détails morphologiques entrelacés, de micro-événements inextricables qui contiennent en puissance, en fonction de la pluralité des échelles d’examen, de plus en plus fines, auxquelles ils sont observés, une quantité innombrable d’autres détails inédits – parfois différents entre eux seulement d’un iota – qui émergent en cascade, par le jeu sans fin des « loupes de grossissement ». On évoque d’ailleurs, à ce propos, un processus de « magnification » fractale, terme provenant de l’anglais « to magnify » : amplifier, agrandir, accroître – l’expression anglaise « magnifying glass » désigne la loupe, le verre grossissant. Cette définition intuitive de la fractalité concerne, à vrai dire, les formes fractales géométriques résultant de processus calculatoires considérés comme indéterministes (aléatoires), tout au moins en partie, et non les formes fractales strictement déterministes, qui se répliquent mécaniquement à l’identique mais à plus petite échelle ou, inversement, à plus grande échelle (fractales « scalantes »), comme il sera expliqué dans le premier chapitre de cet ouvrage. L’idée centrale de notre définition du fractal, c’est donc le processus indéfiniment réitéré de l’agrandissement en chaîne des détails de détails… etc., chaque micro-zone du plan géométrique, aussi infime (infinitésimale) soit-elle, contenant virtuellement une infinité de nouveaux détails inédits, amplifiés par le calcul intensif de la magnification informatique. Alors pourquoi relier le détail au fractal ? D’abord parce que la notion de détail prise en compte sous l’angle élargi de la pensée fractaliste, fournit un cadre extensif à la conception du détail en art, enrichie car plus compréhensive que la simple considération du rapport de la partie finie à l’ensemble, au Tout non moins fini, fermé, clos sur lui-même, auquel elle appartient. Les artistes fractalistes internationaux des années 1980 à 2000, Carlos Ginzburg en tête, ont bien compris, à cet égard, qu’explorer plastiquement l’univers « baroque » du détail pulvérisé, brisé, irrégulier, pouvait conduire le regard et la conscience à naviguer dans un labyrinthe de détails proliférants, enchevêtrés et ramifiés, dont les œuvres plastiques ne peuvent fournir qu’une approche finie, matériellement limitée, mais symbolique de l’infinitude pluriscalaire qui caractérise le concept de fractal
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3 géométrique . Le fractal, modèle de référence pouvant servir la pratique créatrice des artistes plasticiens ou numériciens (adeptes de l’imagerie et de la musique fractales), constitue une théorie féconde de la complexité gigogne et pluriscalaire du détail formel. Mais un autre aspect intéressant du rapprochement entre, d’une part le détail artistique « ensembliste », significatif de la fonction du détail dans l’art classique (la partie finie rattachée à la loi unificatrice de l’ensemble clos), et d’autre part le détail fractal (une particule, un « atome » qui recèle un univers d’atomes gigognes et différenciés,ad infinitum), c’est le fait que nous ne pouvons plus regarder les œuvres d’art de toute nature (anciennes ou contemporaines), à la lumière du fractal, comme des ensembles figés qui seraient constitués de sous-parties prédéterminées une fois pour toutes par la vision organisatrice d’un artiste. L’exigence cognitive de « creuser » toujours plus loin dans le cœur du visible, à l’exemple de la théorie géométrique du fractal, met le regardeur en quête de détails imprévisibles, qu’il engendre de toutes pièces par l’exercice même de son regard haptique instrumenté – loupes, photographie rapprochée, macrophotographie, reproductions en gros plan, agrandissements numériques, radiographie et microscopie électronique servant aux analyses des peintures, etc. –, sans pouvoir attribuer de limite précise à la taille minimale du détail observable ou intéressant, significatif. L’observateur attentif, simple amateur ou expert, fait ressortir les détails, les construit ; il en établit pour ainsi dire la « cartographie » selon des échelles d’examen particulières, de même que l’artiste a inscrit intentionnellement ses détails iconiques et ses signes plastiques au sein de l’œuvre picturale ou sculpturale, pour les faire concourir à l’effet d’ensemble. L’œuvre artistique de Carlos Ginzburg, représentant exceptionnel, pour ainsi dire emblématique, du courant de l’art fractal international des années 1980 à 2000, dont la démarche créatrice persévérante n’a cessé de puiser ses sources d’inspiration dans les thématiques conjointes de la complexité fractale et de la théorie scientifique du chaos, témoigne d’une recherche de grande envergure, tant par le nombre important des œuvres créées et exposées dans différents pays à l’occasion de grandes expositions, que par l’approfondissement intellectuel et plastique continu de sa démarche de créateur – y compris sous forme d’articles publiés (ou non) et parfois de
3  Cf. Jean-Claude Chirollet,Art fractaliste – La complexité du regard, éd. L’Harmattan, collection Champs Visuels, Paris, 2005. 7
conférences publiques –, depuis les années 1970 en Argentine, aux États-4 Unis et en Europe . Cette œuvre plastique d’envergure, évoquée de manière précise à plusieurs endroits de cet ouvrage, constituera en grande partie la toile de fond de notre « enquête » sur le détail en art, sous ses deux aspects complémentaires que sont le détail comme partie finie d’un Tout lui-même fini et cohérent, et le détail fractal en tant que partie instable, provisoire, ouverte à la multiplication incohérente – car elle est pluriscalaire – du détail transitoire, révélé au gré des investigations instrumentées du scrutateur. Les tableaux de Carlos Ginzburg offrent simultanément ces deux aspects complémentaires du détail. Toute parcelle regardée de très près, abstraite de l’œuvre complète, forme un tableau à elle seule ; reproduite par agrandissement, elle pourrait passer pour une œuvre intégrale à part entière. Pourtant, à plus grande distance, l’observateur s’éloignant de l’œuvre, celui-ci reconstitue un nombre indéterminé de sous-ensembles iconiques plus ou moins vastes et difficilement délimitables, qui possèdent également leur valeur esthétique propre, tout comme le tableau entier, observé dans sa globalité en prenant du recul. L’œil doit partir, de manière récurrente, à la recherche des détails innombrables qui parsèment la surface de l’œuvre ; il doit, dans ce but, décider de se fixer de manière quasi arbitraire sur certaines zones indécises, aux contours indéterminés, afin de constituer à sa guise le puzzle mouvant de l’œuvre, sous une variété de combinaisons possibles, ouvertes à l’imprévu du détail. Chaque détail de ces œuvres, noyé dans le Tout du tableau, est donc constitué librement par le regardeur, mais il n’en demeure pas moins un détail qui possède sa place bien établie et reliée à la composition de l’ensemble, en dépit du fait que le langage iconique de Carlos Ginzburg simule le chaos indéterministe (ou plutôt, pour être exact, semi-aléatoire), propre aux images fractales numériques. C’est la raison pour laquelle l’art fractal de Carlos Ginzburg est capable de nous faire réfléchir sur la signification du détail, à la fois comme détail fini, partie fixe d’un Tout achevé, et comme détail indéfini – indéfiniment fractalisable –, ouvert en permanence à la déconstruction possible des formes assemblées en un « Tout » incertain, dont l’unité instable contredit l’idée même de totalité. Le 5 détail : entre le cristal et la fumée . 4 Cf. la partie « Documents » située à la fin de ce livre, après la Conclusion. 5 Allusion au livre du biophysicien, théoricien de la complexité et de l’auto-organisation du vivant, Henri Atlan :Entre le cristal et la fumée, Éditions du Seuil, Paris, 1979. 8
I. Détail(s) / Fractal(es) Relativité d’échelle 1. Détail(s) Question de point de vue Chacun sait que ce qui passe pour un détail insignifiant, une vétille, aux yeux des uns, prend au contraire une importance subjective considérable, voire déterminante, au regard des autres. L’expression « ce n’est (jamais) qu’un détail » veut dire, de manière habituelle, que l’objet ou le fait considéré est, dans le fond, tout à fait secondaire, accessoire, voire superfétatoire, sans réelle valeur ou signification, en comparaison avec quelque chose jugé essentiel ou de plus grande importance. Le jugement sur la prétendue insignifiance d’un détail procède d’une hiérarchisation, plus ou moins explicite, de certains critères personnels d’évaluation. Mais nous savons bien, également, que le détail est aussi ce qui « fait toute la différence », selon l’expression courante. Le moindre détail, pouvant ordinairement passer complètement inaperçu, peut soudainement revêtir une signification primordiale pour qui le remarque ou l’interroge. Encore faut-il vouloir le remarquer, comme un policier qui traque un indice. La distinction entre le détail – jugé accessoire ou insignifiant – et l’essentiel relève, bien souvent, autant du sentiment spontané que du raisonnement. Mais remarquer un détail est rarement le seul fruit du hasard : le regard est guidé par une quête de preuve au moins implicite, ou bien par un pressentiment insistant qui met l’attention en alerte. La différence entre le détail et l’essentiel ne relève jamais d’une évidence immédiate ni définitive, car le détail se transforme parfois en indice porteur d’un sens capital, en regard duquel ce que l’on croyait fondamental apparaît, inversement, comme très relatif et de moindre valeur. En tout cas, il est impossible de parler du détail sans envisager sa place au sein d’un tout, d’un ensemble de choses ou de faits, ainsi que sa relation avec d’autres éléments constituant cet ensemble. Ainsi, lorsque nous croyons remarquer un travers psychologique chez un être humain, cet aspect
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caractériel monopolise et absorbe, aux yeux de celui qui le remarque, les autres aspects de sa personnalité. Sur Terre, les milliards d’individus qui circulent à chaque instant comme des fourmis, disparaissent brutalement et se renouvellent sans arrêt depuis les premiers ancêtres de l’homme (à peu près quatre millions et demi d’années). Ils peuvent apparaître comme des « détails » sous l’œil de Sirius qui survolerait les centaines de millions d’années d’existence de la vie sur Terre, en constante évolution. Mais la Terre elle-même (environ quatre milliards et demi d’années) ne semble, au fond, qu’un mince détail en regard des seize milliards d’années d’existence (ou plus) de l’Univers insondable, dont le sens et les origines nous demeurent incompréhensibles. Pourtant, si l’on redescend sur Terre jusque dans le vécu intime de chacun des êtres vivants (humains et animaux), la souffrance, les peines, l’angoisse et la mort ne sont pas seulement de petits détails, pas plus d’ailleurs que les joies et les bonheurs. Sous le regard singulier de chaque être humain, tout événement vécu, même infiniment banal pour autrui, peut être émotionnellement ressenti comme essentiel, voire extraordinaire. Un « détail » n’existe pas en soi, mais seulement par rapport à un point de vue qui l’englobe, le résorbe, l’occulte, ou bien au contraire le fait se révéler et surgir dans sa singularité absolue, lui conférant ainsi une importance irréductible. Le mot « détail » est apparenté, sémantiquement, au verbe « détailler » : littéralement, tailler, trancher dans un tout pour en extraire ou mettre à jour une partie spécifique, comme le boucher qui coupe en morceaux sélectivement une pièce de viande, ou le sculpteur traditionnel qui taille un bloc de marbre ou de bois, pour révéler des formes insoupçonnées au sein de la matière brute. Révéler, extraire des aspects particuliers d’un objet, d’un fait, d’un être humain, d’une scène visuelle, notamment d’une œuvre d’art spatiale (peinture, sculpture, architecture), cela revient à faire des choix et donc des sélections, des discriminations plus ou moins fines. L’esprit de discernement préside à la révélation du détail, mais cela implique également d’utiliser, si nécessaire, certaines techniques adéquates. Au moyen de loupes, de télescopes, de microscopes, l’œil humain voit les choses beaucoup plus en profondeur, de manière toujours plus précise et détaillée ; il accroît considérablement son acuité spatiale, invente des proximités optiques artificielles. L’acquisition instrumentée du détail est devenue le souci majeur de la physique de la vision, depuis l’invention, en Hollande, du premier microscope optique, à la fin du seizième siècle (vers
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