Petit livre - Le solfège en 5 minutes par jour

Frédéric Rouyer

Description

Les bases de la musique en 5 minutes par jour !
Le solfège, ça paraît compliqué, sauf si la clé de sol et la clé de fa, les croches et soupirs vous sont enseignés en petites leçons de 5 minutes par jour, agrémentées d'un petit exercice pour se tester sur chaque notion ! Voilà ce que vous promet ce petit livre, grâce auquel vous saurez rapidement lire une partition !

Sujets

• Musique
• Portée
• Solfège
• Partition
• Méthode
• Chiffrement
• Musicien
• Formation musicale
• Apprentissage

Informations

• Publié par: First Editions
• Date de parution: 28 septembre 2017
• Nombre de lectures: 138
• EAN13: 9782412033722
• Langue: Français

Extrait

Le Solfège
en 5 minutes par jour
Frédéric Rouyer




© Éditions First, un département d’Édi8, 2017
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ISBN : 978-2-412-02509-3
ISBN numérique : 9782412033722
Dépôt légal : septembre 2017
Correction : Laurence Granier
Mise en page et couverture : Olivier Frenot
Images : iStock et Fotolia
Éditions First
12 avenue d’Italie
75 013 Paris
Tél. [phone]
Fax [phone]
E-mail : [e-mail]
Site Internet : www.editionsfirst.fr


Introduction
Un livre pour qui ?
Pour ceux qui n’ont jamais appris la musique mais qui aimeraient essayer seuls, guidés par un professeur particulier, ou encore dans un conservatoire.
Pour ceux qui en ont déjà fait il y a longtemps et qui aimeraient remettre un peu d’ordre dans leurs souvenirs.
Pour tous ceux qui l’étudient déjà et qui auraient besoin d’un petit aide-mémoire.
À propos de ce Petit Livre
On trouvera dans ce Petit Livre les notions élémentaires du solfège, c’est-à-dire les bases indispensables en théorie, lecture, rythme, travail de l’oreille et culture musicale. Elles vous seront précieuses dans votre pratique instrumentale quotidienne.
L’organisation du livre
Ce livre contient 60 leçons synthétiques complétées par des annexes. Chacune tient sur une double-page et ne vous prendra pas plus de 5 minutes par jour !
Une partie de ces leçons présentent des notions théoriques, regroupées par thèmes (notes, clés, mesures, silences, etc.). Elles sont parfois accompagnées d’exemples musicaux et d’exercices.
Les autres leçons mettent plus particulièrement l’accent sur la lecture des partitions. Parmi les œuvres retenues, certaines vous seront familières, mais d’autres constitueront sans doute des découvertes que nous espérons heureuses.
Pour lire les morceaux, il est conseillé de procéder avec un peu de méthode : repérez la place des temps puis lisez la partition lentement, en commençant si nécessaire par dissocier la lecture des notes de celle du rythme (en ayant recours à une onomatopée ou en frappant des mains, par exemple). Enfin, terminez par une lecture chantée ou par une exécution sur votre instrument.
Prenez bien soin d’écouter les extraits musicaux afin de vous familiariser avec les notions présentées.
Par où commencer ?
Les leçons sont organisées selon une progression qui permet une lecture linéaire du livre. Mais le sommaire vous permettra aussi de naviguer dans l’ouvrage en fonction de vos besoins et envies.
Une troisième possibilité vous est offerte par la double-page suivante qui présente une partition annotée et accompagnée d’une série de renvois vers les leçons correspondantes.
Le morceau choisi est le Prélude de Chopin, op. 28 n° 7, extrait des vingt-quatre Préludes publiés en 1839, à l’époque de sa liaison avec l’écrivain George Sand.
Afin de commencer en musique, prenez le temps de l’écouter avant de tourner la page…
F. Chopin, Prélude, op. 28 n° 7
Chaque numéro renvoie à une leçon : Clé de sol → Leçon 3 Armure → Leçons 16 et 20 Chiffrage de mesure → Leçon 11 Indication de mouvement → Leçon 40 Clé de fa → Leçon 4 Nuance → Leçon 43 Indication de caractère → Leçon 44 Silence → Leçon 9 Note → Leçons 1 et 6 Portée → Leçon 2 Intervalle → Leçon 28 Liaison de prolongation → Leçon 33 Barre de mesure → Leçon 7 Double portée → Leçon 5 Liaison d’expression → Leçon 42 Crescendo → Leçon 43 Altération accidentelle → Leçon 16 Point de prolongation → Leçon 35 Accord parfait → Leçon 55 Double barre → Leçon 7


1
Le nom des notes
Pour représenter les sons et distinguer leur hauteur, on utilise sept notes :
do ou ut , ré, mi, fa, sol, la, si.
Les noms des six premières sont tirés d’un hymne à saint Jean-Baptiste écrit en latin par le poète carolingien Paul Diacre, auquel Gui d’Arezzo, un moine toscan du xi e siècle, emprunta la première syllabe de chaque vers :
Ut queant laxis
Re sonare fibris
Mi ra gestorum
Fa muli tuorum,
Sol ve poluti
La bii reatum,
S ancte J ohannes.
Afin que tes serviteurs
puissent chanter
à pleins poumons
les merveilles de tes exploits,
absous le péché
de leurs lèvres souillées,
saint Jean.
Le « SJ » de Sancte Johannes a été francisé en si au xvi e siècle. Quant à la syllabe do , plus facile à chanter que l’ ut primitif, elle fut adoptée au siècle suivant en hommage au compositeur italien Giovanni Battista Do ni.
Un peu d’exercice…
Avant d’apprendre à reconnaître ces notes dans une partition et afin de faciliter la rapidité de la lecture, l’ordre des notes doit être su par cœur dans les deux sens, à partir de chaque note.


Les trois exercices suivants vous aideront à acquérir ces automatismes. Récitez rapidement les notes dans un sens :
do - ré - mi - fa - sol - la - si - do
ré - mi - fa - sol - la - si - do - ré
mi - fa - sol… Récitez-les maintenant dans le sens contraire :
do - si - la - sol - fa - mi - ré - do
si - la - sol - fa - mi - ré - do - si
la - sol - fa… Alternez les deux sens à partir de la même note :
do - ré - mi - fa - sol - la - si - do
do - si - la - sol - fa - mi - ré - do
ré - mi - fa…


2
La portée
Les notes de musique s’écrivent sur une portée constituée de cinq lignes horizontales. L’espace compris entre les lignes se nomme interligne . On compte les lignes et les interlignes de bas en haut.

Les notes se placent sur les lignes et entre les lignes de la portée :

On peut, au besoin, augmenter l’étendue de la portée en y ajoutant de petites lignes supplémentaires :

Les différentes clés et leur position sur la portée générale
L’utilisation d’une grande portée de onze lignes permettrait d’écrire l’ensemble des sons couverts par l’étendue vocale :

Cependant, afin de faciliter la lecture et de s’ajuster à l’étendue de chaque voix ou instrument, on utilise une portée de cinq lignes seulement, introduite par trois sortes de clés : la clé de sol pour les notes aiguës ; la clé d’ ut pour les notes intermédiaires ; la clé de fa pour les notes graves.

Ce schéma permet de saisir le rapport des clés entre elles.


3
La clé de sol
La clé de sol donne son nom à la note placée sur la deuxième ligne de la portée :

On peut en déduire le nom des autres notes :

De nombreux instruments utilisent la clé de sol : les instruments à clavier et la harpe (main droite), le violon, la flûte, le hautbois, la clarinette, le saxophone, le cor, la trompette, la guitare, etc. On s’en sert également pour écrire les voix de soprano, d’alto et de ténor. La forme de cette clé trouve son origine dans la lettre G qui, au Moyen Âge, désignait la note sol :

Un peu de lecture…
Nommez les notes sans les chanter :



4
La clé de fa
La clé de fa donne son nom à la note placée sur la quatrième ligne de la portée :

On peut en déduire le nom des autres notes :

De nombreux instruments utilisent la clé de fa : les instruments à clavier et la harpe (main gauche), le violoncelle, la contrebasse, le basson, etc. On s’en sert également pour écrire la voix de basse. La forme de cette clé trouve son origine dans la lettre F qui, au Moyen Âge, désignait la note fa :

Un peu de lecture…
Nommez les notes sans les chanter :



5
La double portée
La double portée en usage pour écrire les instruments de grande tessiture, comme les c