De l information à la connaissance
321 pages
Français

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De l'information à la connaissance , livre ebook

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Description

Qu'il s'agisse d'éducation ou de formation, de niveaux primaire, secondaire ou supérieur, les questions relatives au savoir sont toujours présentes. Dans le cadre de l'alternance elles se présentent avec plus d'acuité. Comment associer les savoirs généraux aux savoirs professionnels ? Comment résister à la pression des programmes et considérer l'élève comme une personne en progression et en projet ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 avril 2008
Nombre de lectures 407
EAN13 9782336254159
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

© L’Harmattan, 2008
5-7, rue de l’Ecole polytechnique, 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
9782296054943
EAN : 9782296054943
Sommaire
Page de Copyright Page de titre Collection “Alternances et Développements” PREFACE - DISTINGUER - RELIER - PRODUIRE PREMIERE PARTIE - VERS UNE ELABORATION CONCEPTUELLE
Chapitre 1 - Les illusions du savoir Chapitre 2 - La personne Chapitre 3 - L’information Chapitre 4 - Des degrés d’intégration par le sujet Résumé de la première partie
SECONDE PARTIE - CONTRIBUTION A UNE VALIDATION CONCRETE
Chapitre 5 - Méthodologie Chapitre 6 - Caractéristiques de la population enquêtée Chapitre 7 - Signification de l’information Chapitre 8 - Action et compréhension Chapitre 9 - Facilitation interpersonnelle et institutionnelle Résumé de la seconde partie
CONCLUSION GENERALE BIBLIOGRAPHIE
De l'information à la connaissance

Jacques Legroux
Collection “Alternances et Développements”
dirigée par Jean-Claude Daigney 1
Parutions depuis 1993
Bachelard Paul (ed), Les acteurs du développement local, 1993.
Bachelard Paul, Apprentissage et pratiques d’alternance, 1994.
Bachelard Paul, Odunlami Amédée, Apprentissage et développement en Afrique Noire , 1997.
Chartier Daniel, A l’aube des formations par alternance (2 e édition), 2003.
Chartier Daniel, Lerbet Georges (eds), La formation par production de savoirs , 1993.
Clénet Jean, Gérard Christian, Partenariat et alternance en éducation. Des pratiques à construire, 1994.
Clénet Jean, Représentations, formations et alternance, 1998.
Demol Jean-Noël, Didactique et transdisciplinarité, Alternance III, 2003
Demol Jean-Noël, Histoire et citoyenneté en formation, Alternance II, 2000.
Demol Jean-Noël, Pilon Jean-Marc, Alternance, développement personnel et local, 1998.
Demol Jean-Noël, Projet, orientation et évaluation, Alternance I, 1997.
Guillaumin Catherine, Actualité des nouvelles ingénieries de la formation et du social, 2002.
Guillaumin Catherine, Une alternance réussie en lycée professionnel , 1997.
Léné Alexandre, Formation, compétences, adaptabilité , 2002.
Lerbet Georges, Bio-cognition, formation et alternance , 1995.
Lerbet Georges, Images de l’alternance à l’Education nationale , 1994.
Lerbet-Séréni Frédérique, La relation duale , 1994.
Massip Christophe, Pratiques réflexives et formation de formateurs en alternance , 2004.
Massip Christophe, Evolution des publics en alternance et la professionnalité du formateur, 2000.
Peyré Pierre, Projet professionnel, formation et alternance, 1995.
Sallaberry Jean-Claude, Chartier Dominique, Gérard Christian, L’enseignement des sciences en alternance, 1997.
PREFACE
DISTINGUER - RELIER - PRODUIRE
Début septembre 2004, J. Legroux nous quittait précipitamment. Sollicité au printemps pour l’autorisation de reproduire son ouvrage épuisé, l’auteur avait alors émis de sérieuses réserves quant à la faisabilité de l’opération. Il avait demandé, dans ce cas, que soient apportées au texte de la première édition, les corrections formelles que lui-même avait d’ailleurs listées. Dans l’expression de sa réponse, ceux qui l’ont côtoyé reconnaîtront aisément, chez lui, son humilité et son souci du détail dans une rigueur appliquée. La présente réédition a nécessité la reprise et la révision du texte initial. Honorablement, aujourd’hui, nous ajoutons quelques mots en guise de préambule, d’introduction, comme l’auteur en avait laissé le soin selon ses propres termes. Cette démarche s’inscrit dans la pensée d’une quinzaine d’années de compagnonnage exigeant et fructueux, dans le cadre de formation de formateurs au Centre National Pédagogique (CNP) des Maisons Familiales Rurales (MFR) à Chaingy (Loiret). Elle se réfère en particulier aux écrits de l’auteur, et plus spécialement à ceux qu’il a laissés à l’occasion d’une journée (24 juin 2004) en l’honneur de « G. Lerbet : itinéraire d’un universitaire fondateur » à l’Université de Tours.

L’auteur, des contextes.
Quelques notes biographiques à propos de l’auteur nous permettront (c’est l’intention) de comprendre la genèse de l’ouvrage, qui comme nombre d’écrits n’est pas le fruit du hasard. Les évocations ici choisies sont volontairement limitées, l’intéressé n’aurait sans doute pas apprécié qu’il en fut dit davantage.
J. Legroux a commencé ses activités professionnelles dans l’Institution des MFR en 1958. Il arrive au moment où la recherche pédagogique relative à l’alternance en formation est très vive tant en interrogations qu’en créations. Inscrit dans le courant de l’Education Nouvelle centré sur le comportement, le développement des personnes et la nécessité d’apprendre à être et à devenir, le travail pédagogique fondateur relève alors de réflexions et de propositions internes à l’Institution. Comprenons, par ce propos, que l’alternance en MFR est d’abord une question de pratiques réflexives ouvertes et non issue de propositions externes à appliquer. Ainsi, de tâtonnements en essais, l’alternance s’est-elle progressivement construite. Au demeurant, ce mouvement novateur saura rester ouvert aux pensées de pédagogues contemporains et notamment à celles de R. Cousinet à qui l’on doit le travail libre par groupe. Illustrons, par un exemple, la portée des transformations en cours. Jusqu’alors, les élèves réalisent au cours de leurs stages des monographies d’entreprises ou de villages, choisies en fonction du programme officiel. Désormais, elles laissent place à des études contextuées, choisies cette fois en fonction des réalités socioprofessionnelles de terrain comme le rapporte D. Chartier (2003, p. 168-183). Loin d’être anodine, cette transformation est majeure. Elle oriente les observations, stimule le questionnement, éveille la curiosité et nécessite la production écrite, personnelle d’un savoir organisé, progressif, consigné sous forme de cahier (A. Duffaure et J. Robert, 1955, p. 19-27). Progressivement, une pédagogie plutôt active, où les données recueillies en stage viennent illustrer les cours suivants, se transforme en une pédagogie centrée sur les activités du contexte socioprofessionnel. Celui-ci sert de potentiel d’interrogations, de polémique, de problèmes à construire (formaliser) et à résoudre (projet d’action), (D. Chartier, o.c, p. 168-183). Ainsi une centration sur le programme du référentiel laisse-t-elle place à celle où prime l’élève et son contexte. Désormais, l’élève devient inséparable de son contexte. Tout ceci est à concevoir, à mettre en œuvre à l’arrivée de J. Legroux en MFR, à faire vivre, à accompagner. C’est ce qu’attend l’auteur.
A la même période (1958-60), les MFR jusqu’alors isolées dans l’organisation de l’enseignement agricole, sont confrontées à la prolongation de la scolarité jusqu’à 16 ans, aux difficultés de reconnaissance d’un temps plein de formation dans une discontinuité d’activités et de cantonnement de la formation à la seule orientation professionnelle agricole, selon la synthèse de Daniel Chartier (in A. Duffaure, 2005, p. 22-23). L’évolution du statut juridique se fera progressivement à force de ténacité des responsables. Pour les personnels des MFR (dont J. Legroux), elle est importante. En effet, elle porte sur la reconnaissance officielle de la pédagogie de l’alternance et sur les moyens financiers engagés par les pouvoirs publics à destination de chaque MFR ou association employeur.
L’arrivée de l’auteur dans ces contextes mouvementés ne peut que stimuler son foisonnement d’idées, renforcer ses convictions d’actions personnelles. Très vite, il pointe la nécessité de travailler, de penser la recherche-action avec les formateurs des MFR comme également l’envie de se former, de s’autoformer. L’illustration de ceci tient en partie dans ce que rapporte G. Lerbet de sa première venue au CNP en 1975, de sa première rencontre avec J. Legroux : « j’arrive (...). Je vais dans une salle sombre et je vois un monsieur, avec des bouquins partout, vous savez : c’était Jacques » . (2003, p. 32). Au-delà de l’anecdote, nous soulignons là, chez l’intéressé, son souci de culture sans doute complémentaire à ses racines paysannes qu’il rappelait volontiers ; culture personnelle sans doute nécessaire à l’observation, à l’étude des phénomènes, à la constitution de connaissance, matière première du raisonnement scientifique, selon les propos de R. Lestournelle (1976, p. 16-18).
Depuis 1964, J. Legroux a rejoint D. Chartier à la formation pédagogique des formateurs. Il a, outre l’animation de sessions nationales, la responsa

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