Education comparée verticale : images d enseignement
172 pages
Français

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Education comparée verticale : images d'enseignement , livre ebook

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Description

Les « souvenirs d'école » forment une partie essentielle de la fabrique du présent pédagogique et leur appartenance à l'éducation comparée ne fait plus le moindre doute (comme, de manière éclairante, les « mémoires de la migration » entrent désormais pleinement dans la compréhension de celle-ci). Ils en appellent d'autres et méritent désormais de riches contributions.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 novembre 2011
Nombre de lectures 25
EAN13 9782296472938
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0700€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

RAISONS
COMPARAISONS
EDUCATIONS

La revue française d’éducation comparée
© L’H ARMATTAN, 2011
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-296-55662-1
EAN : 9782296556621

Fabrication numérique : Actissia Services, 2012
N° 7 Octobre 2011



RAISONS
COMPARAISONS
EDUCATIONS

La revue française d’éducation comparée



Éducation comparée verticale :
images d’enseignement


Rédacteur en chef
Dominique Groux

Coordination du dossier
Louis Porcher


L’H ARMATTAN
COMITE DE REDACTION :

Cristina Allemann-Ghionda (Université de Cologne, Allemagne), Elisabeth Bautier (Université de Paris VIII, France), Guy Berger (Université de Paris VIII, France), Nicole Carignan (UQAM, Canada), Manuel Crespo (Université de Montréal, Canada), Eric Debarbieux (Université de Bordeaux 2, France), Claudine Delphis (Université de Paris VII, France), Richard Etienne (Université de Montpellier, France), Ferran Ferrer (Université Autonome de Barcelone, Espagne), Jacques Gonnet (Université de Paris III - Sorbonne Nouvelle, France), Dominique Groux (Université des Antilles-Guyane, France), Jean-Luc Gurtner (Université de Fribourg, Suisse), Siegfried Hanhardt (Université de Genève, Suisse), Jürgen Helmchen (Université de Münster, Allemagne), Remi Hess (Université de Paris VIII, France), Jean-Marie de Ketele (Université Catholique de Louvain, Belgique), Gabriel Langouët (Université de Paris V, France), Claude Lelièvre (Université de Paris V, France), Jean-Noël Luc (Université de Paris IV-Sorbonne Nouvelle, France), David Matheson (Université de Nottingham, Royaume-Uni), Emma Nardi (Université de Rome III, Italie), Antonio Novoa (Université de Lisbonne, Portugal), Edo Poglia (Université de la Suisse italienne, Lugano, Suisse), Louis Porcher (Université de Paris III - Sorbonne Nouvelle, France), Antoine Prost (Université de Paris I, France), Sylvie Roelly (Université de Potsdam, Allemagne), Val D. Rust (UCLA, Etats-Unis), Frédéric Tupin (Université de Nantes, France).

REDACTEUR EN CHEF :
Dominique Groux, Université des Antilles-Guyane, France.

CONSEILLER SCIENTIFIQUE :
Louis Porcher, Université Paris III Sorbonne Nouvelle, France.
Raisons, Comparaisons, Educations
La Revue française d’éducation comparée


La Revue française d’éducation comparée Raisons, comparaisons, éducations , paraît deux fois par an. Elle illustre la recherche en éducation comparée dans ce qu’elle a de plus innovant, en France et dans le monde. Soucieuse de nouvelles approches et de nouveaux objets dans le champ de l’éducation et des sciences sociales, elle propose un dialogue avec d’autres sciences, « humaines » (histoire, géographie, linguistique, littérature, anthropologie, politique…) ou non (mathématiques, biologie, droit…), et présente des travaux sur les aires culturelles du monde entier.

La Revue propose 240 pages de textes répartis de la façon suivante :

1. Un dossier thématique qui comprend des articles théoriques de spécialistes français et étrangers et des articles en relation avec les pratiques, en particulier des comptes rendus d’expériences (françaises, étrangères).
2. Des articles théoriques hors thème.
3. Des rubriques : Pédagogues, Histoire, Entretien.
4. Des recensions d’ouvrages (longues et courtes) sans oublier les usuels (dictionnaires, manuels, traités…) et des comptes rendus de thèses.
5. L’actualité éducative : comptes rendus d’événements, annonces de colloques…

La Revue peut prendre la forme d’un numéro thématique ou d’une série : singularités régionales, institutions…
Raisons, Comparaisons, Educations
La Revue française d’éducation comparée


Numéros déjà parus

Langue, littérature, culture à l’épreuve de l’autre, n°1, L’Harmattan, mars 2007.

Les mathématiques : connaissance en partage, n°2, novembre 2007.

Le collège unique et égalité des chances : le modèle français au miroir des autres, n°3, juin 2008.

L’histoire scolaire au risque des sociétés en mutation, n°4, janvier 2009.

Méthodologie de la comparaison en éducation, n°5, septembre 2009.

Violence à l’école : recherches et interventions, n°6, décembre 2010.
Une éducation comparée « verticale »
Louis Porcher
Professeur honoraire
Université Paris III-Sorbonne-Nouvelle


L’éducation comparée ne parvient pas à préoccuper quiconque, en France, alors que, de manière aveuglante, (justement) elle incarne l’éducation d’aujourd’hui et que celle-ci ne saurait plus se déterminer indépendamment de toute comparaison. Sans doute faudra-t-il attendre que la situation soit véritablement désespérée pour que les enseignants (désespérants en cette affaire) les parents et les politiques aperçoivent ce qu’il en est effectivement et se décident à développer systématiquement l’éducation comparée qui, pour l’instant, végète.
Certes, quand les pouvoirs publics décideront qu’il faut impérativement travailler dans cette direction, les enseignants et les chercheurs, comme toujours attirés par les paillettes et le strass, vont se ruer et, d’un coup, l’éducation comparée deviendra la spécialité qu’il conviendra de se donner. Mais nous n’en sommes pas là. Pour l’instant, ce sont plutôt quelques militants, plus conscients que leurs semblables, qui maintiennent cette « discipline » la tête hors de l’eau. Depuis deux siècles qu’on s’est aperçu qu’elle constituait un élément essentiel de l’éducation tout court, les progrès ont été très faibles.
Pour l’instant, en outre, elle « bénéficie » d’une définition relativement restrictive. En effet, concrètement, elle se borne à des comparaisons que l’on pourrait légitimement appeler « horizontales ». On compare telle ou telle classe, telle ou telle « matière à enseigner », telle ou telle formation d’enseignants, de deux ou plusieurs pays, de manière statique en somme. Il suffit de regarder les classements, c’est-à-dire ce que l’on nomme communément et de manière totalement inappropriée « les palmarès », qui fleurissent depuis peu d’années ; ils s’appuient sur des comparaisons au sens le plus absurde et le plus nocif du terme et les médias s’en emparent et s’en servent à cœur joie car une telle démarche flatte les lecteurs et les nationalismes.
Voyez le « classement de Shanghai » pour les universités, le premier du genre et le premier à ne pas avoir hésité à couvrir le monde entier ; tel autre classement américain ; voyez aussi PISA, cette invention purement politique à travers laquelle les pays éprouvent le sentiment qu’ils sont enfin pris au sérieux et que, dans tel domaine, ils dominent la situation, ou, à l’inverse, il leur reste des progrès à accomplir. Personne ne se pose la seule question qui vaille : les principes de comparabilité ont-ils été, à chaque fois, bien établis, explicités, mesurés, et peut-on se fier aux résultats ?
La réponse est manifestement non, mais personne, ni même les autoproclamés « spécialistes », ne bronche ni ne semble prêter attention à cet élément pourtant déterminant. Les enseignants français, par exemple, « encaissent » les mauvais résultats qui, bien entendu, leur sont en partie attribués ; ou, au contraire, se rengorgent si, dans un domaine ou dans un autre, les résultats sont en leur faveur. Les gouvernements, d’abord avides de réputation, cherchent à modifier leur système éducatif pour obtenir, au prochain « palmarès », une meilleure place.
On peut sans risque avancer que, dans chacun des cas les plus médiatisés (c’est-à-dire, au fond, qui fabriquent l’opinion, et auxquels chacun accorde foi au détriment d’une réflexion rationnelle), les principes les plus élémentaires, basiques et, donc, méthodologiquement indispensables à une confiance minimale, ne sont respectés que de très loin. Sous couvert de l’urgence d’une compétit

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