La Conjugaison pour les Nuls poche
678 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

La Conjugaison pour les Nuls poche , livre ebook

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678 pages
Français

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Description

Enfin un précis de conjugaison pour les Nuls !
Aaaah, la langue française et ses exceptions ! La ronde des 1er, 2e et 3e groupes vous hante encore, ainsi que la valse des temps et modes, même des années après avoir quitté les bancs de l'école ? Ne vous laissez pas gâcher l'existence avec ces petits tracas : les Nuls sont là pour vous aider avec ce précis de conjugaison comportant toutes les règles ainsi que tous les verbes conjugués par modèle !




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Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 08 juin 2017
Nombre de lectures 723
EAN13 9782412029749
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La conjugaison


 
 

Jean-Joseph Julaud
 
 
 
La conjugaison pour les Nuls
 
« Pour les Nuls » est une marque déposée de John Wiley & Sons, Inc.
« For Dummies » est une marque déposée de John Wiley & Sons, Inc.
 
© Éditions First, un département d’Édi8, Paris, 2017. Publié en accord avec John Wiley& Sons, Inc.
 
Éditions First, un département d’Édi8
12, avenue d’Italie
75013 Paris – France
Tél. : 01 44 16 09 00
Fax : 01 44 16 09 01
Courriel : firstinfo@editionsfirst.fr
Site Internet : www.pourlesnuls.fr
 
ISBN : 978-2-4120-2196-5
ISBN numérique : 9782412029749
Dépôt légal : mai 2017
 
Correction : Julien Soulié
Illustrations de parties : Marty
Couverture et maquette intérieure : Catherine Kédémos
 
Cette œuvre est protégée par le droit d’auteur et strictement réservée à l’usage privédu client. Toute reproduction ou diffusion au profit de tiers, à titre gratuit ou onéreux,de tout ou partie de cette œuvre est strictement interdite et constitue une contrefaçonprévue par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. L’éditeurse réserve le droit de poursuivre toute atteinte à ses droits de propriété intellectuelledevant les juridictions civiles ou pénales.
Ce livre numérique a été converti initialement au format EPUB par Isako www.isako.com à partir de l'édition papier du même ouvrage.
Introduction
C hanter ! Aimer ! Depuis des décennies, les livres deconjugaison vous proposent pour modèles des dix milleverbes du 1 er groupe ces deux actions qui occupent unegrande partie de votre vie – le deuxième surtout, sauf pourJohnny Hallyday…
Le temps n’est-il pas venu d’ajouter au divertissant et à l’aimable, au réjouissant et au jubilatoire, une activité peut-êtremoins exaltante que les vocalises de toute sorte, certes, maistout aussi utile au groupe social auquel vous appartenez : voter  !
Voter, c’est tenir entre ses mains le bulletin de santé de ladémocratie. Voter, c’est choisir librement le destin du pays,voter pour, voter contre, voter blanc, voter vert, voter rouge,voter utile, voter futé, voter dans le sens du vent, puis pivoter, à contre-courant, voter pour le meilleur, le plus brillant,l’éblouissant, celui qu’on voit venir, voter, sans rire, pour éviterle pire…
Bref, vous le voyez, voter, c’est aussi se divertir. Voilà pourquoi,dans les pages qui suivent, ce verbe, plus riche, plus puissantque vous ne l’imaginiez, a été choisi pour remplacer les modèlestraditionnels : aimer et chanter .
Désormais, quand vous ouvrirez cet ouvrage pour cherchercomment on écrit le passé, le présent ou le futur de n’importequel verbe du premier groupe, vous acquerrez (futur simple duverbe acquérir, 2 e personne du pluriel) ce réflexe : « Voyons… Chercher , le verbe chercher , se conjugue comme voter … Et puis trouver aussi, c’est comme voter . Traquer, troquer  ? Comme voter  ! Trinquer  ? Aussi… Voter, vous le constatez, c’est tout àla fois ! C’est – aussi –  chanter et aimer . Et c’est parfois pleurer et tromper …
Avec voter pour modèle des dix mille verbes du premier groupe,vous tenez en main le premier livre citoyen, celui qui maintient votre pensée questionneuse, diurne ou nocturne, dans lesparages ou la proximité des urnes.
Prétexte au changement, tout cela, toute cette déclinaison, cesvariations autour d’un verbe à présidents, à députés, à maires,à conseillers ? Peut-être…
Peut-être pas. À vous de juger, de décider si savoir chanter etsavoir aimer suffit. Ou bien si votre bonheur, qui est aussi celuide la société, dépend souvent de ce savoir, simple, accessible,de ce verbe ici élu : voter.
Maintenant que voilà justifié le nouveau verbe modèle, sanspassion et sans haine, tranquille et sereine, pour vous : laconjugaison citoyenne !
Jean-Joseph Julaud
Comment ce livre est organisé
Première partie : l’interview du verbe
Vous allez d’abord bénéficier d’une première mondiale, étonnante, inattendue, et pourtant élémentaire dans un pays deliberté, dans une démocratie : pour la première fois de toutel’histoire du langage, le verbe, oui, le verbe lui-même, estinterviewé !
Il va répondre à toutes les questions que vous vous posez à sonsujet : l’origine de son nom, le nombre de ses modes, le nombreet le nom des temps que chacun de ses modes contient.
Il va vous parler des temps simples, des temps composés. Il vavous expliquer ce que sont les verbes d’état, les verbes d’action.
Vous serez introduit ensuite dans chacun de ses groupes, lepremier groupe en  -er , le deuxième en - ir , le troisième en…courez-y vite !
Quelles sont les terminaisons propres à chacun de ces troisgroupes ? Un tableau très clair vous les indique.
Deuxième partie : l’interview des modes
Puis, sur cette lancée, les modes eux-mêmes vont être interviewés. Ils en ont, des choses à dire, à préciser : leur rôle, leurmétier, leurs conditions d’emploi, leurs revendications.
Chaque mode vous donne sa carte d’identité afin que vous puissiez ensuite le reconnaître à coup sûr. Il vous racontera sonhistoire, depuis son apparition dans le langage. Il vous renseignera sur sa mission, sur son profil. Et pour prendre un tourplus concret, vous le verrez se montrer en exemples. Enfin, voussaurez ce qui l’amuse, et il vous proposera de jouer avec lui.
Ainsi vous saurez que l’infinitif est le mode du réel, que leconditionnel est celui de l’éventuel, que le subjonctif traduit ledoute. Vous saurez s’il faut employer le subjonctif ou l’indicatifaprès après que …
Pour quelle raison parle-t-on de l’impératif ? du participe ?de l’infinitif ?
Modes personnels, modes impersonnels, vous allez toutcomprendre !
Troisième partie : l’interview des temps
Le présent, le passé, le futur… Interviewer les temps ! Tentant !Voilà qui est fait. Il suffit pour vous de glisser un peu plus bas,un peu plus loin, dans les paragraphes où ils se confient : etmoi j’exprime ceci, et moi cela, et moi je suis capable de direà la fois cela et ceci mais avec la nuance que voici, que voilà.
Un présent peut raconter le passé, exprimer un futur, et, plussimplement, le… présent ! Quand faut-il employer l’imparfait ?Qu’exprime le passé simple, ce parent pauvre de l’oral qui serattrape à l’écrit, un passé simple que l’on déclare presquedisparu, affirmation étrange quand on lit les romans, les essaisqui paraissent régulièrement, où il est bien présent.
Voulez-vous dire de façon littéraire « J’aurais aimé… » ? Quechoisir : « J’eus aimé » ou « J’eusse aimé » ? La réponse dans cette troisième partie… entre autres passionnantesinformations !
Votre randonnée temporelle va s’agrémenter de la rencontred’un original, un vrai dandy, un étonnant élégant des bellespages de nos Grands ou de leurs discours peaufinés : l’imparfait du subjonctif. Allez vite recueillir ses confidences : sous leprestigieux chapeau de sa troisième personne du singulier, batun petit cœur sensible, et souvent blessé.
Quatrième partie : l’accord du participe passé
Dans cette partie, la rencontre que vous allez faire devraitvous marquer pour longtemps… En effet – et c’est encore unepremière mondiale –, la règle du participe passé profite del’espace de liberté qui est accordé aux mots de sa parentèlepour exiger d’avoir voix au chapitre. Et quel chapitre ! Celui,justement, de l’accord du participe passé. Elle est en colère, larègle ! Une colère semblable à celle que poussa Clément Marotqui précisa, dès 1520 :
« Enfants, oyez une leçon,
Notre langue a ceste façon,
Que le terme qui va devant,
Volontiers régit le suivant. »
Il s’agissait déjà de la règle de l’accord du participe passé, qu’onrespectait qu

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