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Description
Sujets
Informations
Publié par | L'Harmattan |
Date de parution | 01 mai 2010 |
Nombre de lectures | 269 |
EAN13 | 9782296256224 |
Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 2 Mo |
Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
UNIVERSITÉS FRANCOPHONES
ET DIVERSITÉ LINGUISTIQUE
Du même auteur
Zachée Denis BITJAA KODY est l’auteur de l’ Annuaire des langues du Cameroun (2003) et d’une trentaine d’articles publiés dans plusieurs revues internationales et ouvrages collectifs dont : Revue Tunisienne des Sciences Sociales, n°117 (1998), Le français, langue africaine : enjeux et atouts pour la francophonie (1999), Contacts de langue et identités culturelles : perspectives lexicographiques (2000), Le plurilinguisme urbain (2000), Développement linguistique : enjeux et perspectives (2002), Coexistence des langues dans l’espace francophone (2002), Contributions à la question de la norme du français (2004), Penser la Francophonie : Concepts, Actions et outils linguistiques (2004), Hérodote, Revue de l’institut Français de Géopolitique, 2007/3, n°126 (2007), Appropriation du français et construction de connaissances via la scolarisation en situation diglossique (2007).
Sous la direction de
Zachée Denis BITJAA KODY
UNIVERSITÉS FRANCOPHONES
ET DIVERSITÉ LINGUISTIQUE
Actes du colloque international sur le thème :
Universités francophones et diversité linguistique
(Université de Yaoundé 1 : 27-29 juin 2008)
Le colloque « Universités francophones et diversité linguistique »
(Université de Yaoundé 1 : 27-29 juin 2008)
a été organisé avec le concours financier des institutions suivantes :
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
UNIVERSITE DE YAOUNDE 1 (FALSH)
AGENCE UNIVERSITAIRE DE LA FRANCOPHONIE
AMBASSADE DE FRANCE AU CAMEROUN (SCAC)
© L’Harmattan, 2010
5-7, rue de l’Ecole polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr
ISBN : 978-2-296-11851-5
EAN : 9782296118515
Fabrication numérique : Socprest, 2012
Comité d’organisation
Zachée Denis BITJAA KODY, Maître de Conférences, Université de Yaoundé I, Coordonnateur
Richard Laurent OMGBA, Professeur, Université de Yaoundé I, Chef du Département de Français
Edmond BILOA, Professeur, Université de Yaoundé I, Chef du Département de Langues Africaines et Linguistique
George ECHU, Maître de Conférences, Université de Yaoundé I, Chef du Département des Études Bilingues
Gérard-Marie NOUMSSI, Chargé de Cours, Université de Yaoundé I
Ladislas NZESSE, Chargé de Cours, Université de Dschang
Comité scientifique
Jean-Pierre ASSELIN de BEAUVILLE, Professeur, Université François Rabelais (Tours), Vice – Recteur aux Programmes à l’AUF
Louis-Jean CAL VET, Professeur, Université d’Aix-en-Provence
Patrick CHARDENET, Maître de conférences, Université de Franche-Comté (Besançon), Chef de projet du Programme « Langue française, diversité culturelle et linguistique » (AUF)
Robert CHAUDENSON, Professeur émérite, Université de Provence, Institut de la Francophonie
Beban Sammy CHUMBOW, Professeur, Université de Yaoundé I
Pierre DUMONT, Professeur, Université des Antilles et de la Guyane, Directeur de l’ISEF
Jean-Marie ESSONO, Professeur, Université de Yaoundé I
Jacques FAME NDONGO, Professeur, Université de Yaoundé I, Ministre de l’Enseignement Supérieur
Béatrice GIBLIN, Professeur, Université de Paris 8, Directrice de l’institut Français de Géopolitique
Normand LABRIE, Professeur titulaire, Université de Toronto (OISE)
Gervais MENDO ZÉ, Professeur, Université de Yaoundé I
Aloyse Raymond NDIAYE, Professeur, Université Cheikh Anta Diop
Claude POIRIER, Professeur, Université Laval, Directeur du Trésor de la Langue Française au Québec (TLFQ)
Ambroise Jean-Marc QUEFFELEC, Professeur, Université de Provence, Coordonnateur du Réseau EFF
Jean TABI MANGA, Professeur, Université de Yaoundé I, Recteur de l’Université de Yaoundé II
Maurice TADADJEU, Professeur, Université de Yaoundé I
Rada TIRVASSEN, Professeur, Université de Maurice
Secrétariat
Marie Désirée SOL, Doctorante, Département de Français, Université de Yaoundé I
Emmanuel EBONGUE, Doctorant, Département de Français, Université de Yaoundé I
Roger NDJONMBOG, Doctorant, DLAL, Université de Yaoundé I
Julia MESSINA ETHE, Doctorante, DLAL, Université de Yaoundé I
Marie-Lucie NGAYABENA, Doctorante, DLAL, Université de Yaoundé I
Raihanatou YADJIABDOU, Doctorante, DLAL, Université de Yaoundé I
Venant ELOUNDOU ELOUNDOU, Doctorant, Département de Français, Université de Yaoundé I
Cyrille ONDOUA ENGON, Doctorant, DLAL, Université de Yaoundé I
Marielle RISPAIL, Université de Saint-Etienne, relecture et corrections.
INTRODUCTION
Le Colloque International sur le thème Universités Francophones et Diversité Linguistique , organisé conjointement par le Département de Français, le Département des Etudes Bilingues et le Département de Langues Africaines et Linguistique de la Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines de l’Université de Yaoundé 1, en partenariat avec l’Agence Universitaire de la Francophonie et la Mission de Coopération Française (Service de la Coopération et de l’Action Culturelle), s’est tenu à l’Université de Yaoundé 1 les 27 et 28 juin 2008.
Contexte et justification
L’organisation de ce colloque se justifie par le constat selon lequel l’usage des langues dans les universités (des pays) francophones se caractérise par sa diversité. Si l’on distingue entre les activités d’enseignement, de production et de diffusion de la recherche, le choix, la place et le rôle des langues (hors les Départements spécialisés), sont l’objet de pratiques variables.
Dans celles du Nord, si en France le français reste dominant dans les cours (hormis les Départements spécialisés et certaines Grandes Ecoles), il relève soit d’une contrainte, soit d’un choix dans les universités des pays où coexistent plusieurs langues, officielles ou non. Pour la production et la diffusion de la recherche, la situation est plus complexe. Pour être reconnus et validés au niveau européen et mondial, on peut estimer que les travaux doivent être rédigés, exposés et publiés en anglais, les instances de validation favorisant les travaux en langue anglaise. Mais la langue n’est pas le seul vecteur de validation, la reconnaissance du support (revue, colloque) est aussi déterminante (le passage au tout anglais d’une revue publiée en roumain ne garantirait pas sa reconnaissance internationale, pas plus que ne sont mises en valeur aux Etats-Unis, les revues des universités du Nigeria ou du Ghana), et la convergence entre langue dominante et supports dominants provoque une concentration des lieux de référence.
Dans les universités des pays francophones du Sud, le français reste le principal vecteur des enseignements ; quelques-unes expérimentent l’enseignement de grandes langues africaines transfrontalières comme matières et examinent la possibilité de leur utilisation comme vecteur de l’enseignement dans certaines disciplines.
Ailleurs en Afrique, les autres langues européennes sont dans une situation relativement comparable. Dans le monde francophone, on assiste à la fois à une coexistence réglementée (entre le français et l’arabe dans les pays du Maghreb, le français et l’anglais dans certains pays d’Afrique subsaharienne, de l’Océan indien et d’Océanie), et à une coexistence influencée par le marché et les instruments de coopération.
Si la pression de l’anglo-américain est ressentie dans les universités africaines avec moins d’acuité par la valorisation que représente la publication dans une revue francophone du Nord, la rareté, voire l’absence de supports locaux de référence internationale, tend à renvoyer la diffusion de la recherche vers le marché global du Nord où l’anglais domine.
Cette situation, qui rencontre cependant quelques niches de variétés résistantes, particulièrement en Francophonie, méritait un examen approfondi de la part des enseignants-chercheurs de toutes les disciplines.
Résumés des communications
Le colloque a intéressé les enseignants-chercheurs de toutes les disciplines qui, à l’examen de l’évolution de la situation mondiale, ont analysé les réglages linguistiques nécessaires dans les universités francophones et propos