La malédiction Tsigane 4
164 pages
Français

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La malédiction Tsigane 4 , livre ebook

164 pages
Français

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Description

Banni par la meute, Nash apprécie sa liberté retrouvée.
C’est sans compter sur de nouvelles menaces qui pèsent sur la fratrie.
Graziella, plus maléfique que jamais est en ville, un kidnappeur enlève un membre de la famille et la mort rôde...


Heureusement, Nash pourra compter sur Ayanni pour qui il éprouve des sentiments contradictoires car s’il se sent attiré par elle, la jeune femme a un défaut rédhibitoire à ses yeux. Elle est tsigane.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 127
EAN13 9782819100263
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Nashoba La malédiction Tsigane - 4
Du même auteur aux Editions Sharon Kena Au cœur de la volupté Cow-boys lovers La malédiction Tsigane 1 à 3 JAWD
Pierrette Lavallée Nashoba La malédiction Tsigane - 4
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »
© 2016 Les Editions Sharon Kena www.leseditionssharonkena.com
Il est toujours plus facile, enfin, pour ma part, d’écrire un roman que des remerciements mais je ne peux ignorer les personnes qui ont été à mes côtés dans cette aventure. Donc merci tout d’abord aux Editions Sharon Kena, à Cyrielle qui est une femme admirable et une éditrice proche de ses auteurs, aux membres du comité de lecture qui ont validé mon bébé, aux correctrices, à Feather Wenlock pour la réalisation de cette sublime couverture et à Emma, notre directrice du service Presse qui dépense son temps et son énergie sans compter afin de nous satisfaire. Merci à ma famille qui est là pour me soutenir, me motiver, me râler dessus aussi lorsque je me déconcentre… Merci à mes bêtas lectrices, Tiya, Bibi, Mimi, Nath, vous savez que je vous aime, les filles. Merci à mes amies qui m’ont toujours soutenue : Ana P. Jacqueline S. Vanessa L.G. Hakita, Rinka, Tinie Julia le Vampilou, Nathalie R. Christelle K, Sylvie B. Un merci tout spécial à Christy… Merci également au Docteur Stéphanie L. pour ses conseils avisés. Je n’oublie pas non plus les blogs ou les pages Facebook, qui, par leur avis, leurs chroniques me permettent d’avoir un lectorat de plus en plus large : Les livres en Folies, Elo-Dit, Sariah-lit, La bibliothèque de Mi ange, Mi Démon, Les livres érotiques de Marie et Samantha... j’en ai oublié je le sais et je m’en excuse… Et merci à vous, lecteurs, qui avez acheté ce roman et qui le tenez aujourd’hui entre vos mains. Sans vous je n’en serais pas là.
CHAPITRE 1 CHAPITRE 2 CHAPITRE 3 CHAPITRE 4 CHAPITRE 5 CHAPITRE 6 CHAPITRE 7 CHAPITRE 8 CHAPITRE 9 CHAPITRE 10 CHAPITRE 11 CHAPITRE 12 CHAPITRE 13 CHAPITRE 14 CHAPITRE 15 CHAPITRE 16 CHAPITRE 17 CHAPITRE 18 CHAPITRE 19 CHAPITRE 20 CHAPITRE 21 CHAPITRE 22 CHAPITRE 23 ÉPILOGUE
Table des matières
CHAPITRE 1 Nash secoua la tête en bougonnant. Assis à l’ancien bureau de son frère, il tentait désespérément de déchiffrer les papiers qu’il avait sous les yeux. Il frotta son visage, guère étonné de sentir une migraine pointer le bout de son nez.  Je comprends pourquoi Nokomis ressemble à un mélange de Prof et de Grincheux, bougonna-t-il. Rien de tel que de la comptabilité pour qu’apparaissent des rides sur le front et des maux de tête. Il se redressa et remua la nuque pour détendre ses muscles. La porte s’ouvrit sur Aldo, qui tenait un plateau à la main.  Je me suis permis de vous préparer un en-cas, patron ! Vous n’avez que de l’alcool dans l’estomac, ce n’est pas sérieux ! le réprimanda-t-il.  Je n’ai jamais été réfléchi de toute ma vie, pourquoi devrais-je commencer aujourd’hui ? ironisa Nash en avalant une lampée de son verre. Oh bon sang, c’est le meilleur whisky que j’ai bu depuis longtemps. Je me demande si ce sont les chiffres qui me donnent mal au crâne ou l’alcool que j’ai ingurgité. Sans vous offenser, patron, je crois qu’il y a un peu des deux. Mais, si je puis me permettre, vous n’êtes pas à votre place dans ce bureau. Vous devriez être sur scène à vendre du rêve aux clients. Oui, mais si je rejoins mes chères soumises pour leur donner une bonne fessée de la part de leur maître et seigneur, les fiches de paies ne se rempliront pas et vos salaires ne seront pas versés ! Vous avez raison, patron, conclut Aldo dans un grand rire, les paies avant tout !  Oui, mais encore faudrait-il que je réussisse à faire la différence entre toutes ces fichues charges. Oh Seigneur, fit-il avec emphase en portant le dos de sa main à son front. Un seul être me manque et la comptabilité est délaissée. Ô Nokomis, pourquoi es-tu Nokomis ? J’ai été renié par mon frère et contraint d’abdiquer, pourtant, ce n’est point ce que je voulais et je jure de continuer à t’aimer ou je ne serai plus un Luxna répudié… Tu crois que je peux me recycler en récitant du Shakespeare, mon cher Aldo ? s’enquit-il en se tournant vers le serveur. Vous me faites peur, patron, avoua ce dernier en l’observant, effaré. C’est ce que mon reflet m’a confirmé ce matin. Je me suis posté devant ma glace et j’ai crié : « Miroir, mon beau Miroir, dis-moi qui est le plus beau de la famille Luxna ? » Et ??? Et franchement, mon ami, crois-tu réellement qu’il m’ait répondu ? Il est resté silencieux, me laissant le cœur brisé. Vous seriez parfait pour faire des one-man-shows, patron ! Bon, il faut que j’y aille sinon les autres vont se demander où je suis parti. Personne ne sait que je suis ici, n’est-ce pas ? interrogea Nash plus sérieusement. Non, patron. Je suis le seul à savoir que vous vous cachez dans cette pièce, même si je me demande pourquoi, reconnut Aldo. Patron, nous avons besoin de vous, de vos spectacles, et il faut que quelqu’un vous aide pour la comptabilité. Peut-être que votre jumeau…  Non, le coupa sèchement Nash en se levant brusquement. Il est hors de question qu’il remette les pieds ici. Écoutez, ça fait près de quinze jours que vous vivez là, dans ce bureau, reprit Aldo, mal à l’aise. Vous êtes enfermé dans ce bureau, vous ne sortez même pas prendre l’air. Ce n’est pas sain ! Ceci est ma pénitence. J’ai péché et je dois à présent me fustiger pour regagner la partie de mon âme que j’ai perdue. Seul ici, je ferai acte de contrition. Vous faites surtout acte de déraison ! marmonna Aldo. La sonnerie du portable annonça l’arrivée d’un nouveau message. Nash jeta un coup d’œil sur l’écran et s’empressa de l’effacer sans même l’avoir lu. C’était peut-être important ! s’écria Aldo. Ou au contraire ça ne l’était pas du tout ! rétorqua Nash en crispant les poings. Il tentait tant bien que mal de faire bonne figure mais parfois, l’horreur de son geste le reprenait et une vague de rage l’envahissait au rappel de tout ce qu’il avait perdu. Il ne pouvait détacher ses yeux de l’écran de son portable… Amarok… son frère avait tenté de le joindre régulièrement depuis ces quinze derniers jours, mais la blessure était encore vive. Il ne pouvait pas concevoir le fait d’avoir été renié, d’avoir été éjecté purement et simplement de la meute. Patron… Patron…
La voix de son barman le sortit de ses pensées. Quoi ? demanda-t-il sèchement.  Je… euh… j’ai préparé la commande à envoyer aux fournisseurs. On commence à être à court d’alcools fins et… Oh bon sang, rugit Nash. Les trois quarts des personnes qui viennent ici ne sont même pas capables de faire la différence entre un Dom Pérignon et un simple mousseux ni même entre un whisky et un bourbon…. Mais le quart restant, lui, oui, le coupa Aldo.  Entre les fournisseurs qui nous octroient une ristourne en cas de paiement immédiat, d’autres qui nous permettent de régler sous trois mois en échange d’une place au carré VIP, d’autres encore qui nous font une remise de trente pour cent si les achats sont importants, j’avoue m’y perdre. Je me demande si je ne ferais pas mieux de fermer le club ! Un long silence suivit la tirade de Nash qui se laissa tomber dans le fauteuil autrefois occupé par Nokomis et attendit les récriminations d’Aldo. Pourtant, ce dernier, loin de s’énerver, prit place face au jeune homme et le regarda un peu plus attentivement. Nash avait le teint un peu plus pâle que d’ordinaire et des cernes lui mangeaient la moitié du visage. En l’observant de plus près, Aldo put remarquer un nerf qui battait continuellement sur sa mâchoire et son rasage était loin d’être parfait. J’ai l’impression que tu me mates, Aldo, et je n’aime pas beaucoup ça ! À moins que tu ne veuilles t’inscrire sur l’ardoise et que tu rêves en secret que je te soumette à mon plaisir. Non, patron, je viens juste de réaliser à quel point vous êtes fatigué. Ces simples mots prononcés par Aldo lui arrachèrent le cœur. De voir qu’un étranger lisait en lui comme dans un livre ouvert le perturbait plus que de raison.  Écoutez, poursuivit ce dernier, la petite Mina sert au bar mais elle suit des études pour devenir comptable. Elle ne parlera à personne de votre présence et pourra peut-être vous aider avec tout ça. Quant au club, si vous désirez mettre la clé sous la porte, c’est à vous d’en juger, mais sachez qu’en attendant, les spectacles continuent. Comment ça ? Les filles avec lesquelles vous avez l’habitude de faire vos numéros ont pris les choses en main. Personne ne sait ce qui s’est passé entre vous et Monsieur Nokomis mais tout le monde ici essaie de vous aider. Énora et Lilou ont mis en place un spectacle SM qui, je l’avoue, fait monter la chaleur dans la salle. Avec Énora dans le rôle de la Maîtresse, j’imagine. J’ai toujours su que cette petite avait du potentiel, sourit Nash devant le hochement de tête d’Aldo. Et que fait Jade ?  Du lap dance, très sensuel également, le renseigna son employé. Donc vous voyez, pour l’instant le club continue de tourner et nous avons même eu certaines propositions de messieurs désirant s’inscrire sur l’Ardoise pour une séance avec Énora. D’accord, Aldo, vous avez gagné, capitula Nash. La bête va sortir de sa caverne et se mêler à ses humbles employés en espérant ne pas les effrayer. Il faut que je parle avec les filles pour les shows et Mina pour la compta. Oh bon sang, j’ai horreur d’avoir toutes ces responsabilités. Aldo gratifia Nashoba d’un signe de tête et quitta le bureau. Ce dernier poussa un soupir de soulagement et, de la main gauche, massa les doigts de son autre main dont trois étaient emprisonnés dans des attelles. Lorsqu’il avait pris sa moto, après avoir été mis à la porte du domicile familial, Nash était encore sous le choc de la décision de Tyee. Il n’avait prêté aucune attention au fait que ses phalanges étaient enflées et que les fractures provoquaient des élancements douloureux jusqu’au milieu de son bras. Ce n’est qu’en arrivant au club qu’il avait pris conscience de sa souffrance et, pour avoir vécu la situation à de nombreuses reprises, avait demandé à Aldo de l’aider à se soigner. Une nouvelle fois, il tenta de se souvenir de ce qu’il avait fait à la pleine lune précédente… en vain. Il ne se rappelait de rien ni de la façon dont il s’était blessé (il avait encore une longue estafilade qui le prouvait) ni comment il s’était faufilé dans le lit de sa belle-sœur (elle était peut-être sublime, mais il n’était pas désespéré à ce point-là) ni même d’où sortait la lame qu’il avait utilisée pour blesser son frère, son jumeau qui avait failli mourir de sa propre main. Il poussa un juron, se leva d’un bond et se mit à tourner en rond dans la pièce. Il avait horreur d’être ainsi enfermé, mais il avait honte… Oui, il avait tellement honte de ce qu’il avait fait qu’il n’osait plus croiser le regard de ceux qui les connaissaient, lui et sa famille, de peur de voir sur leur visage de l’aversion, de l’antipathie, voire de la haine…
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