La trahison du baron
179 pages
Français

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La trahison du baron , livre ebook

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Description

Aimer, honorer et trahir…
Deux ans se sont écoulés depuis que lady Marion Tunstall a perdu son mari en mer. Deux ans de chagrin et de deuil. La jeune et attirante veuve vient enfin de reprendre sa place en société. Ce n’est qu’au moment où elle assiste à une joyeuse danse à la campagne avec sa famille que lady Marion voit son mari, vivant et en santé… et qu’elle s’évanouit tout net.
Lord Tristan Tunstall n’a d’autre choix que d’avouer: il est vivant, oui, mais il n’est pas entier et ne peut pas être un mari et un père. Cependant, lorsqu’il lui offre le divorce, Marion refuse avec entêtement. Elle s’est à présent imposée dans la vie de Tristan, dans sa maison et (oh, que Dieu pardonne sa faiblesse à l’homme!) dans son lit. Il ne peut s’empêcher de la désirer. De l’aimer. Mais, peut-il accepter de vivre avec le secret qu’elle lui cache?

Informations

Publié par
Date de parution 30 mars 2018
Nombre de lectures 360
EAN13 9782897860530
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0020€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2014 Callie Hutton
Titre original anglais : Baron’s Betrayal
Copyright © 2017 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée avec l’accord d’Entangled Publishing, LLC.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Ce livre est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les incidents sont le produit de l’imagination de l’auteure ou sont utilisés de manière fictive. Toute ressemblance avec des événements, des lieux réels ou des personnes réelles, vivantes ou décédées, est fortuite.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Lynda Leith
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe et Féminin pluriel
Conception de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Photo de la couverture : © Thinkstock
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89786-051-6
ISBN PDF numérique 978-2-89786-052-3
ISBN ePub 978-2-89786-053-0
Première impression : 2017
Dépôt légal : 2017
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale et Archives du Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada
Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.










Conversion au format ePub par:

www.laburbain.com

À Carson et Mason, petits-fils extraordinaires, qui ont fait leur apparition pendant que j’étais occupée à écrire l’histoire d’amour de Tristan et Marion. Mes petits, vous comblez ma vie.
Prologue
Septembre 1815,
Northampton, Angleterre
Avec une exclamation de surprise, lady Marion Tunstall s’écrasa doucement sur le plancher de la salle des fêtes dans un amas de mousseline bleu céruléen. En tentant de la rattraper, sa belle-sœur, Sa Seigneurie la duchesse de Manchester, tomba à genoux à côté d’elle.
— Marion, qu’y a-t-il ?
Elle tapota le visage de Marion et regarda frénétiquement autour d’elle et soupira, soulagée en voyant son mari, Drake, le duc de Manchester, se hâter vers elle, le visage blême.
— Est-ce qu’elle va bien ?
Penelope secoua la tête.
— Je n’en sais rien. Elle s’est effondrée. J’ignore pourquoi.
Les lèvres de Drake se pincèrent, et il mit un genou à terre à côté de sa sœur.
— Moi, je le sais.
Il prit Marion dans ses bras et lui marmonna des mots de réconfort et l’appuya contre son torse.
Il jeta un regard à sa femme et ajouta :
— Lord Tunstall vient d’entrer dans la salle avec une autre femme à son bras.
Penelope releva brusquement la tête et aspira une bouffée d’air, son visage pâlissant.
— Lord Tunstall ? Vous voulez parler de Tristan, le mari de Marion ?
Drake acquiesça d’un signe de tête.
— Exactement.
— Je ne comprends pas. Tristan est décédé depuis plus de deux ans.
— Apparemment pas, dit sèchement Drake.
Les trois personnes sur le sol avaient commencé à attirer l’attention des curieux. La foule de gens se sépara, et un homme avec une femme plus âgée blottie contre lui s’approcha d’eux avec hésitation. Son visage était crayeux, et il se tenait droit comme un « I », sa raideur rappelant une statue de marbre.
— Est-ce qu’elle va bien ?
L’homme regardait directement devant lui, sa voix tremblante dénotant l’état de choc.
— Je ne souhaite pas vous parler maintenant, monsieur. Je vous prie de m’excuser tandis que je m’occupe de ma sœur.
Drake écarta doucement l’homme et la femme de son chemin.
— Je vous rendrai visite demain matin. Veuillez m’envoyer un mot avec vos coordonnées.
Penelope rassembla leurs effets et se précipita pour suivre son mari vers la porte. Sa belle-mère, la duchesse douairière, ainsi que les trois sœurs de Marion, la suivit en file en passant devant eux pour se diriger vers les deux carrosses en attente.
Penelope patienta pendant que Drake grimpait dans l e véhi cule avec la silhouette inerte de Marion dans les br as. L e valet de pied aida la duchesse douairière, le front ridé d’inquiétude, dont l’attention était fixée sur sa fille inconsciente. Les filles, s’accrochant les unes aux autres, gagnèrent le second carrosse. Penelope accepta la main du valet de pied et monta dans le véhicule avec Drake ; la duchesse douairière s’installa en face d’eux.
Le corps mou de Marion reposait dans les bras de so n fr ère, et la tension irradiait des autres occupants. Drake frappa sur le plafond du carrosse qui bondit en avant, démarrant dans un mouvement brusque.
Après deux ans d’emprisonnement volontaire dans sa chambre à coucher pour pleurer son mari décédé, Marion avait récemment repris une vie normale. Elle avait installé un autel à la mémoire de son mari dans sa chambre et passé ses journées à lire la poésie qu’elle et Tristan avaient partagée pendant leur bref mariage.
Peu à peu, Penelope avait encouragé Marion à faire des promenades dans le jardin, prendre des repas en famille et enfin, reprendre des activités hors de la maison. Marion se déplaça dans les bras de Drake et gémit, ses paupières s’ouvrant en papillonnant.
— Que s’est-il passé ?
Drake jeta à sa mère un regard pour étouffer sa réaction alors que le carrosse roulait dans un grondement sur l’allée de pierre et laissait les salles des fêtes bien éclairées dans son sillage.
Chapitre 1
Lord Tunstall baissa la tête mollement quand il sentit Drake l’effleurer au passage avec suffisamment de force pour savoir qu’il portait Marion dans ses bras.
Marion. Sa femme. L’amour de sa vie.
Il fit courir ses doigts raides dans sa chevelure alors que le silence autour de lui se rompait abruptement quand la porte d’entrée se referma. Des marmonnements stupéfaits lui parvinrent aux oreilles : la tension était palpable dans la pièce. Son cœur battait dans sa poitrine, l’étouffant presque sous sa violence.
— Venez, Tristan. Il vaut peut-être mieux que nous partions.
Il se raidit à son contact. La rage le submergea parce qu’elle avait osé lui faire cela. Le laisser venir à cette fête, sachant pertinemment que sa femme y serait. Car, assurément, ce n’était pas un hasard. Madame Gibbons était bien trop intelligente. Elle savait exactement ce qu’elle faisait.
Sa mâchoire s’activa.
— Je suis d’accord. J’ai beaucoup à vous dire, et ce n’est pas l’endroit.
Lui et madame Gibbons s’avancèrent lentement dans la foule, luttant pour passer devant des groupes de voix en fu rie. Le duc de Manchester et sa famille étaient très aimés à Donridge Heath. Le désarroi qu’il leur avait causé serait le sujet des conversations pendant des semaines.
Tristan tenta de démêler ses pensées et de maîtriser son tourbillon d’émotions. Les paroles que Drake avait grondées à son endroit rejouaient en boucle dans son esprit. « Je vous rendrai visite demain. »
La colère luttait contre le chagrin à cause du choc qu’il avait dû donner à Marion et de la douleur destructrice qui suivrait bientôt.
Madame Gibbons demanda au valet de pied de faire avancer leur carrosse. Sa rage était si profonde qu’il ne pouvait même pas parler. Après quelques minutes, il sentit l’air frais sur son visage quand le valet de pied ouvrit la porte. Ils descendirent lentement les marches, et il grimpa dans le carrosse. Une fois la portière fermée, il tapa au plafond avec sa canne et se cala dans son siège.
L’odeur du parfum de madame Gibbons emplit l’air, flottant vers lui. Familier et rassurant. Jusqu’ici. Il ferma les yeux et appuya sa tête contre la banquette en cuir souple.
— Je crains d’avoir commis une terrible erreur.
Sa voix calme, habituellement réconfortante, ne lui fournit aucun apaisement à cet instant.
— Je préférerais discuter de cela une fois que nous serons rentrés à la maison.
Sa colère était trop puissante, sa douleur trop vive pour affronter la situation immédiatement.
Tristan changea de position quand le carrosse stoppa devant la maison

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