Mon milliardaire, mon mariage et moi - Volume 2
107 pages
Français

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Mon milliardaire, mon mariage et moi - Volume 2 , livre ebook

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Description

Connaissez-vous l’expression « ascenseur émotionnel » ? Je n’en avais jamais, je crois, éprouvé le sens jusqu’à aujourd’hui. Depuis que j’ai rencontré Samuel par hasard, lorsqu’il s’est réfugié chez moi pour échapper aux paparazzis qui le traquaient, j’ai vraiment cru que le prince charmant existait. J’ai cru que tout cela était réel : le coup de foudre au premier regard, l’amour, la passion, la rencontre avec l’homme dont toutes les femmes rêvent, celui qui est non seulement ambitieux et drôle, mais aussi plein de surprises et d’attentions. Celui qui vous regarde avec des yeux pleins d’étoiles et vous couvre de cadeaux, celui grâce auquel vous avez l’impression d’être unique au monde et exceptionnelle.

C’est ce que j’ai cru lorsque j’ai rencontré Samuel Wright. Du moins, c'est ce que je croyais jusqu’à il y a quelques instants…


Mina Shepard est née en 1986. Elle a grandi à Los Angeles, pas loin de Hollywood, puis a vécu à Paris pour y suivre ses études. Ses parents, comédien et auteur pour le cinéma, lui ont donné très tôt le goût de la lecture et de l’écriture. Très proche de ses amies, Mina Shepard écrit pour elles des histoires d’amour tirées de leurs diverses expériences. Encouragée par son entourage, elle publie aujourd'hui son premier roman : Mon milliardaire, mon mariage et moi, aux éditions Addictives.


Cette édition est complète et non censurée, il n’y a pas de scènes coupées.

Informations

Publié par
Date de parution 01 novembre 2014
Nombre de lectures 796
EAN13 9791025717295
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Extrait
1. Orgueil et crème glacée

Connaissez-vous l’expression « ascenseur émotionnel » ?
Je n’en avais jamais, je crois, éprouvé le sens jusqu’à aujourd’hui. Depuis que j’ai rencontré Samuel par hasard, lorsqu’il s’est réfugié chez moi pour échapper aux paparazzis qui le traquaient, j’ai vraiment cru que le prince charmant existait. J’ai cru que tout cela était réel : le coup de foudre au premier regard, l’amour, la passion, la rencontre avec l’homme dont toutes les femmes rêvent, celui qui est non seulement ambitieux et drôle, mais aussi plein de surprises et d’attentions. Celui qui vous regarde avec des yeux pleins d’étoiles et vous couvre de cadeaux, celui grâce auquel vous avez l’impression d’être unique au monde et exceptionnelle.

C’est ce que j’ai cru lorsque j’ai rencontré Samuel Wright.
Du moins je le croyais jusqu’à il y a quelques instants, lorsque je me suis retrouvée chez lui, à embrasser son frère jumeau (tout nu !), pensant que c’était Samuel. Mon Dieu, je ne me suis jamais sentie aussi honteuse de ma vie, quelle situation embarrassante ! Rien que d’y repenser, ça me donne envie de disparaître au fond du premier trou de souris dans lequel je pourrais bien me glisser, ou de me cacher la tête dans le sable comme les autruches.
Et Samuel, quel beau menteur il fait ! Je me demande bien quand il avait l’intention de me dire qu’il avait un frère jumeau. Et pas n’importe quel frère jumeau, s’il vous plaît, Benjamin Baker-Rae, l’acteur, LE comédien bankable du moment ! Mais qu’est-ce qui lui a pris, franchement, de me mentir à ce point ? Lui qui m'a juste dit qu'ils se « ressemblaient » ! S’il y a vraiment une chose dont j’ai horreur, c’est bien ça : le mensonge et la dissimulation. Je ne peux pas supporter que l’on trahisse ma confiance, et ce depuis mon enfance. C’est surtout pour cela que je ne supporte pas la situation, et que je ressens le besoin irrépressible de prendre la fuite. Et c’est pour cela que je me retrouve maintenant en train de dévaler quatre à quatre les escaliers de marbre de la villa de Samuel.
Le cœur battant la chamade, je continue ma course dans les couloirs interminables de la demeure, jusqu’à ce que je parvienne, enfin, au parc, que je traverse avec toute l’énergie que je peux puiser en moi.
La peine que je ressens au moment où je franchis la porte du domaine est aussi immense et intense que celle que j’ai éprouvée le jour où ma mère adoptive est partie avec ma sœur, m’abandonnant à nouveau. Cette femme, qui m’a recueillie à ma naissance avec son mari (qui est toujours mon papa adoré), a décidé qu’elle en avait assez de moi lorsqu’elle a eu sa fille biologique. Dès lors, elle a tout simplement voulu me rendre, comme un jouet qu’on retourne au magasin lorsque l’on n’en est pas content, ou pire, comme un chien que l’on abandonne dans un refuge pour animaux. C’est exactement ce que j’ai eu l’impression d’être lorsqu’elle a fait ses bagages, peu après mes 8 ans. Heureusement, mon père n’a jamais cautionné sa folie et s’est occupé de moi comme de sa propre fille, comme il l’avait toujours fait, mais il n’empêche que le mal était fait et que la blessure est toujours là, ancrée au plus profond de mon être.

Ce jour-là, lorsque ma mère et ma sœur sont parties toutes les deux, je me suis promis de ne plus faire confiance à personne.
J’aurais dû respecter cette promesse ! Je me suis complètement ouverte à Samuel, je lui ai confié certains de mes secrets les plus intimes, lui ai raconté mes envies et mes rêves, me suis offerte à lui… Et il m’a menti, trahie, humiliée. Je pensais le connaître, mais je ne sais pas du tout qui il est.
Comment a-t-il pu me cacher qu’il avait un jumeau ? Sur quoi d’autre m’a-t-il menti ? Je n’ose pas imaginer tous les secrets qu’il peut bien avoir… Mais n’a-t-il jamais été sincère avec moi ? Me serais-je complètement fourvoyée sur lui ?
Tout au fond de moi, malgré la trahison et l’affront, j’ai toujours une infime lueur d’espoir, celle qu’une toute petite partie de ce que l’on a vécu soit réelle, et que je n’aie pas été pour Samuel qu’une simple petite poupée française avec laquelle il voulait s’amuser. Mais au fond, à quoi bon… Je ne pourrai jamais le savoir, de toute façon.

***

Confortablement installée sur le canapé moelleux de Rachel, lovée au milieu des coussins aux couleurs poudrées, je savoure un à un les petits biscuits préparés avec amour par mon amie. Elle nous a invitées pour le thé, Grace et moi, dans le nouvel appartement qu’elle occupe désormais avec Tom. C’est étonnant de voir leurs deux univers se mélanger comme ça… Au milieu des objets féminins de Rachel se mêlent les affaires bien masculines de son fiancé : les fleurs côtoient les figurines de personnages de jeux vidéo, les livres de cuisine et de mode se mêlent aux ouvrages sur le tennis ou sur la randonnée, à côté de ses petits escarpins reposent de grosses baskets taille 45 qui les font paraître encore plus minuscules… Rachel et son Tom ont créé ensemble leur petit univers douillet et à leur image, celle d’un couple adorable, heureux et amoureux. Si je suis sincèrement heureuse pour mon amie, je ne peux m’empêcher de ressentir un léger (mais néanmoins douloureux) pincement au cœur. Je ne connaîtrai peut-être jamais le bonheur de la vie à deux, des matins où l’on se réveille chiffonnée mais dans des bras amoureux pour nous consoler, l’excitation des projets communs, la passion des disputes que l’on achève sous la chaleur torride de la couette… Toutes ces choses que j’aurais rêvé de faire avec Samuel.

Qu’est-ce que ça aurait pu donner, nous deux ? Est-ce qu’on aurait pu, nous aussi, emménager un jour ensemble ? Bon il faut que j’arrête, ça ne sert à rien de ruminer comme ça. Avec des « si » on refait le monde. Et puis c’est un menteur, il ne faut pas que je l’oublie !
Cela fait quatre jours déjà que je suis tombée nez à nez (ou plutôt bouche à bouche) avec le jumeau célèbre de Samuel, soit autant de temps où j’ignore ses coups de fil et où je résiste à la tentation de répondre à ses messages. Non mais, on ne me prend pas pour une idiote sans en payer les conséquences ! En même temps, la petite lueur d’espoir est toujours là, au fond de moi, à scintiller faiblement tandis que je refuse de voir l’évidence. On pourrait appeler ça « l’esprit de contradiction lié à ma condition féminine », mais je crois simplement que l’on ne décide pas de cesser d’être amoureuse du jour au lendemain… Je me sens déprimée d’un coup, même si mes amies sont là pour me remonter le moral. J’ai envie d’appeler mon père pour qu’il me console, lui qui sait toujours trouver les mots pour me réconforter, mais ce serait impoli vis-à-vis des filles.

– Vous vous rendez compte quand même de jusqu’où il a été capable d’aller ? Me cacher que Benjamin Baker-Rae était son frère, me mentir délibérément, en me regardant droit dans les yeux… Déjà, il m’avait fait le coup de ne pas me dire pour le champagne. Comme une nouille j’ai passé l’éponge, mais là il a carrément dépassé les limites, même pas dépassé, à ce stade il les a fait exploser ! De toute façon c’est compulsif, qui ment une fois mentira mille fois, m’exclamé-je en enfouissant la tête dans un coussin, feignant la colère pour mieux dissimuler la tristesse que je ressens.
J’ai raconté mes déconvenues avec ce manipulateur de Samuel Wright à mes deux amies mais, pour une raison que je n’arrive vraiment pas à saisir, elles ne prennent pas du tout mon parti. Je crois qu’en réalité elles ne se rendent pas bien compte à quel point je suis meurtrie de cette situation.
– Elle est de toi, celle-là ? me taquine Grace.
– Allez Sarah Bernhardt, arrête la comédie. Tu sur-réagis là, tu ne te rends pas compte de la chance que tu as. Ce n’est pas tout le monde qui peut sortir avec une demi-célébrité. C’est le frère de BENJAMIN BAKER-RAE, hello, je crois que tu ne réalises pas… C’est juste DINGUE ! ! ! s’extasie Rachel.
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