Littérature tchadienne en quinze parcours
99 pages
Français

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Littérature tchadienne en quinze parcours , livre ebook

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Description

Cet ouvrage invite à la découverte de quinze livres de la littérature tchadienne. C'est un voyage à travers des univers aussi différents les uns que les autres, une rencontre avec des sensibilités littéraires particulières. Quinze étapes pour découvrir les méandres des réalités tchadiennes, ses mythes et ses croyances mais également pour comprendre que cette littérature est ouverte au monde.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 02 juillet 2010
Nombre de lectures 81
EAN13 9782296935747
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0450€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La littérature tchadienne

en quinze parcours
Ouaga-Ballé Danaï


La littérature tchadienne

en quinze parcours
Du même auteur


Aux Éditions L’Harmattan
La malédiction
Théâtre, 1998
Mon Amour l’Autre
Roman, 2002
Djim Zouglou, l’enfant des rues
Roman jeunesse, 2003
Paroles de mes regards
Poésie, 2005
(Première version de ce poème
in Drôle d’Epoque n° 12, Nancy, printemps 2003)
Pour qui siffle le Moutouki ?
Roman, 2008

Aux Éditions Tropiques et Ifrikya
Comme des étoiles
Nouvelle in Je suis né en prison : Hommage à Nelson Mandela ,
recueil collectif, 2008


Centre culturel Al-Mouna
BP 456 N’Djaména – Tchad
Tél. 00 235 251 42 54


centrealmouna@yahoo.fr

ISBN : 2-915815-15-1
EAN : 9782915815153

© L’Harmattan, 2010
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique,
75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-296-12464-6
EAN : 9782296124646

Fabrication numérique : Socprest, 2012
Ouvrage numérisé avec le soutien du Centre National du Livre
A

Armand NDILMBAYE NEKAR
REMERCIEMENTS


Au Centre Culturel Al-Mouna
à sœur Géraldine ALEZEAU sscc, sa Directrice
à l’équipe du journal Carrefour


À Rodolph OBIANG MEYE,
Pour la collaboration


À Armand NDILMBAYE NEKAR
mon ami et frère,


À ma famille
Pour son soutien
PRÉFACE
Des Maux aux Mots : « Le prix du rêve » {1}

On connaissait Ouaga-Ballé Danaï dans le théâtre {2} , le roman {3} , la poésie {4} et la nouvelle {5} – genres à travers lesquels il a contribué à l’émulation de la littérature tchadienne et africaine en général. Cette fois-ci, le voilà dans la critique littéraire avec ce titre La Littérature tchadienne en quinze parcours dont il estime qu’il n’est que le commencement d’une série de travaux sur la littérature africaine. Par cet ouvrage, l’auteur entend donc participer autrement à l’émergence « qualitative » du génie littéraire tchadien. C’est d’ailleurs ce rêve d’une littérature tchadienne de qualité qui justifie le ton parfois incisif voire très offensif qu’il utilise à l’endroit de certaines productions. Quoi donc de plus normal puisque l’adage dit « Qui aime bien, châtie bien ! » ; alors que beaucoup de lecteurs ou auteurs pourraient s’insurger : « Pour qui se prend Danaï à vouloir donner des leçons d’écriture ? ». A juste titre, l’auteur fait confiance aux vertus de la critique comme catalyseur de développement ; à condition, bien sûr, qu’elle soit libre, sincère et nourrie de bonnes intentions. Parmi celles-ci, l’ambition pédagogique de l’ouvrage s’affiche indéniablement : les œuvres étudiées sont précédées de leur résumé dans un souci de vulgarisation et d’accès facile à l’analyse… En somme, le style y est élaboré de sorte que le texte soit accessible au lecteur lambda…
Au-delà, l’ensemble de ce travail a l’heureux effet qu’il permet d’avoir un regard plus respectueux de la littérature tchadienne. En effet, « de la suavité… » à la « réincarnation et écriture du réel… », cette littérature s’est forgée patiemment une identité avec des noms et titres dignes de crédit que vous découvrirez. Dans cette optique, Ouaga-Ballé Danaï dévoile les atouts de cet espace de production qui s’inspire aussi bien du traditionnel que du moderne. Surtout, les analyses qu’il propose excèdent le thématique – donc l’intérêt accordé au traitement littéraire des questions socio-politiques et culturelles de la société tchadienne – pour mettre en évidence les techniques d’écriture de chaque ouvrage examiné. L’enjeu majeur est que cette démarche s’interroge sur l’adéquation entre le réel et sa représentation littéraire. Autrement, comment le réel est-il repris par l’écriture ?
À partir de cette question qui constitue la véritable obsession du travail critique de Ouaga-Ballé Danaï et à partir de laquelle les œuvres sont passées sur le grill des méthodes aussi variées que le structuralisme, la poétique textuelle, l’herméneutique ou la sociocritique, l’auteur semble aussi vouloir faire prendre conscience de ce qui doit constituer l’aiguillon de l’écriture : la recherche d’un style ou d’une originalité. De ce fait, le travail de l’écrivain doit se confondre à une quête orphique avec "la symbiose entre fiction et diction intransitives" comme terre de destination par excellence de la parole littéraire. Étant ce blessé de l’Absolu, l’écrivain authentique est celui qui produit un langage libéré du carcan des discours aliénants et libéré de sa servilité à reproduire béatement le réel. Il doit donc "reconter" le réel ou le réécrire en y enjoignant une part de fabulation à la fois thématique et rhématique. C’est cet idéal de littérature appréciable à l’universel et compétitive que l’auteur de cet ouvrage horizonne pour son pays.
Bien sûr, en évaluant le statut actuel de la littérature tchadienne, Danaï démontre que si l’ensemble de l’œuvre tchadienne abordée dans ce volume s’est affranchie de l’aliénation des systèmes dictatoriaux, le dit poétique, quant à lui, reste marqué par quelques insuffisances constatées dans certaines œuvres. Néanmoins, ces faiblesses sont remédiables si l’écrivain entretient une tension vigoureuse vers l’Absolu. C’est donc de bonne guerre que la critique dans cet ouvrage se décline absolument comme un combat contre l’autosatisfaction de l’écrivain tchadien.
Finalement, nous qui découvrons la littérature tchadienne à travers ces quinze parcours, sommes fasciné par sa beauté, sa variété, son originalité, sa modernité et… ses potentialités !

Rodolphe Obiang-Meye,
Lycée d’Etat Eugène Marcel AMOGHO, Gabon.
INTRODUCTION
Depuis quelques années, nous animons la rubrique littéraire de la revue Carrefour du Centre Al-Mouna de N’Djamena. À la demande de Sœur Nadia Karaki, remplacée par Sœur Nawal Rached puis aujourd’hui par Sœur Géraldine Alezeau, il était question de faire découvrir au grand public la littérature et plus particulièrement celle du Tchad. Bien que la littérature nationale soit au cœur de ce projet, nous n’avons pas hésité à publier des articles sur En attendant le vote des bêtes sauvages d’Ahmadou Kourouma, En attendant les barbares de John Maxwell Coetze, Verre cassé d’Alain Mabanckou, L’ Alchimiste de Paulo Coelho, Vol de nuit d’Antoine de Saint-Exupéry, Madame Bâ d’Erik Orsenna, L’enfant des masques de Ludovic Obiang, au grand plaisir des lecteurs de Carrefour. A côté de cette ouverture pour la littérature du monde, nos réflexions ont porté sur de nombreux livres de la littérature tchadienne. Au fil des ans, nous nous sommes retrouvé avec une banque de données importante. Selon les responsables de Carrefour, la page littéraire intéressait à plus d’un titre les étudiants et les universitaires au point que certains numéros épuisés étaient demandés pour les besoins de la recherche. Alors, nous nous sommes dit pourquoi ne pas mettre à la disposition du public la somme de cette expérience.
La littérature tchadienne est une littérature jeune qui cherche encore son chemin. Très peu d’études critiques lui sont consacrées {6} . Cependant, la production va croissante et de nouvelles voix comme celles de Koulsy, Nimrod, N’Djékéry ont su se faire entendre sur la scène littéraire africaine actuelle. De sa naissance avec Joseph Brahim Seid et Bebnoné Palou à ce jour, en passant par les disparus Baba Moustapha et Maoundoé Naïndouba, on peut dire qu’un grand pas a été fait. Cette littérature émergente est en plein essor. Nous pensons que ce modeste travail contribuera à la faire connaître davantage.
Cet ouvrage rassemble la lecture que nous avons faite de quinze livres de la littérature tchadienne. Aucun critère n’a guidé

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