Le temps des adieux

Bertrand Carlos Mbomeni

Description

Vivre à l'ombre de la lumière, dans l'espoir que retentisse un jour la sirène de la liberté qui, raisonnant dans notre monde, brise les chaînes de la servitude, et autorise à espérer l'aurore du renouveau. Ainsi ce recueil de poèmes, Le temps des adieux, se veut un carrefour des contrastes, des rendez-vous manqués ou inattendus..., où foisonnent tristesse, désolation, trahison, mais aussi espoir, amour et vie... C'est donc en somme un réquisitoire et un plaidoyer contre et pour l'homme.

Sujets

• Littérature
• Poésie
• Harmattan Littérature

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 04 décembre 2017
• Nombre de lectures: 15
• EAN13: 9782140053344
• Langue: Français

Extrait

BErtrad CarlOs M bomeni

Le temps  des adieux Poèmes

Le temps des adieux

Le temps des Adieux

© L’Harmattan, 2017 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris www.editions-harmattan.fr ISBN : 978-2-343-13601-1 EAN : 9782343136011

Bertrand Carlos Mbomeni Le temps des Adieux Poèmes

Soleil couchant

Soleil couchant Assis sur le rocher au bord des piloris L’âme en épars le regard perdu dans l’océan Tristement courbé dans la cadence du vent Je pense aux multiples douleurs de mon sort inhumain Qui voletant au bord du firmament Illuminant les vagues tumultueuses des ondes Vociférantes des aléas d’une vie menée sans raison Se met à penser à l’amère saveur du lendemain. Je vis ! Je meurs ! Je ris ! Je larmoie ! Je marche en arrière je rentre en avant ; Pour atteindre les vaines gloires d’une âme en pâture Pour cueillir en chantant les belles plaies mortelles D’un corps trépassé d’une âme vermeille Dans le sommeil des paumés dans le sommeil de Voltaire…

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Al lucem Je suis le renié, le seul le téméraire ; Le prince Bamena, la feuille flétrie ; L’étoile perdue, le soleil aux flancs meurtris ; L’inconsolé la nuit noire, le solitaire. Tu m’as absous, tu m’as banni ! De toutes belles gaietés, de toutes sagacités ; Suis-je à jamais absous de toute vie ? Démis de tout délice d’une quelconque félicitée ? Comme cette fleur interdite de quelque floraison Où cette rose des baies de la Loire… Qui ce matin encore avait déclose comme celle de saison Et qui à l’aube de vesprée a laissé ses beautés choir ; Où es-tu donc de cette heure fugitive ? Dès que l’écho de zéphyr vient bercer mes saintes oreilles Meurtries de vains appels de cette vie fugitive : Ainsi donc Phébus ; berce mes craintes vermeilles Console cette juste colère ; Sanctifie cette juste galère ; Rends-moi donc cette cadence de la lyre d’Orphée Ces saints soupirs des cris de la fée

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Regrets ! Je suis le dernier pas allant vers l’espérance Le prince Bamena allant vers l’horizon Où germe la fleur douce en pas de vieux bisons Luisant au soleil doux, luisant dans la décence Dans le froid d’hiver, tu m’as couvé sans peine Tu m’as conduit hors du chemin de l’incertain Dès lors mes pas tentés vers les lieux libertins S’écartaient des sentiers des âmes souveraines Voilà qu’en ces jours-ci, en ces lieus incertains Loin des yeux bleus noyés dans tes cheveux châtains Je vais naviguant dans les vagues solitaires Que tous deux nous vainquions aux bonheurs des amours Je me sens emporté dedans l’involontaire Que jadis tu bannis des lueurs de ton amour.

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