Rimes nostalgiques

Georges Roulot

Description

Je n'irai pas te voir à Cargèse ce matin, Le temps est sombre et triste et mes pas incertains, Je m'étais promis chaque semaine d'y aller Et ne sais aujourd'hui comment m'y décider. En réalité, je te dois de te le dire, J'ai préféré ce matin rester pour écrire Ce poème qui toujours ne me parle que de toi, Que j'emmène dès demain, recueilli, avec moi. Un recueil de poèmes exprimant, comme son nom l'indique, la nostalgie, mais une nostalgie multiple. En effet, outre les thèmes de ces sonnets que sont la perte d'un être cher, la fin de l'amour ou les souvenirs, l'auteur affiche une nostalgie certaine de la forme poétique même, du mètre classique et du romantisme du dix-neuvième siècle. Sa poésie, rigoureuse et travaillée, rend un bel hommage à cet art aujourd'hui si peu pratiqué.

Sujets

• Perte
• Amour
• Nostalgie
• Mélancolie
• Souvenir

Informations

• Publié par: publibook
• Date de parution: 14 juin 2013
• Nombre de lectures: 19
• EAN13: 9782342007565
• Langue: Français

Extrait

Rimes nostalgiques

Georges Roulot Rimes nostalgiques Sonnets insolites

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Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : [phone] IDDN.FR.010.0118663.000.R.P.2013.030.31500 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2013

1. Ma dame s’en est allée… (Errance) Ma Dame s’en est allée, me laissant sur la rive Emportée soudain par un tragique destin Vêtue d’un sourire triste et me tenant la main Perdant en me quittant sa vie dont elle me prive. J’aurais voulu la suivre, comme une ombre furtive Où qu’elle aille, j’aurais suivi son chemin, Il n’en a rien été, je suis mort de chagrin Me laissant aller à une cruelle dérive. Je ne peux que pleurer accablé par le sort Qu’ai-je donc fait ainsi pour mériter sa mort ? Je ne peux me résigner à ne plus la revoir, Mon âme est à jamais perdue sans espoir Errant éternellement dans les limbes de la nuit Sans savoir où aller, sans savoir qui je suis !

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2. Le cimetière marin. (Le cimetière du souvenir) C’est un cimetière marin, sombre asile de mort, Il descend vers la mer, il descend jusqu’au port, Le chemin qui y mène est rude et dévolu À ceux qui viennent en quête de souvenirs perdus. J’y ai enfoui ma peine et mes espoirs déçus De revoir un jour celle en qui j’ai toujours cru Qui m’a fait pour seule peine en mon âme éperdue De me quitter un jour pour des rives inconnues. Que ne suis-je à mon tour cruellement blessé Près de toi, mon amour, près de toi pour t’aimer. C’est un petit cimetière triste au cœur de l’été Parmi les lauriers roses et les bougainvillées, Le chemin qui y mène est rude et parsemé Des chagrins et des peines de ceux qui ont aimé.

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