La clémence du Duc
179 pages
Français

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La clémence du Duc , livre ebook

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Description

Désespérée par sa promesse impulsive de marier lord John Lemon, Alexandria Featherstone se met en route vers l’Islande, le coeur lourd, à la recherche de ses parents. Le fait d’avoir aperçu son tuteur, le duc de St. Easton, sur la berge de Dublin, la hante toujours. Partira-t-il à la poursuite d’Alexandria? La ramènera-t-il à Londres, réprimant sa mission de rescaper ses parents chasseurs de trésor, ou devrait-il user de prudence et choisir la devise des St. Easton, Foy pour Devoir. La devise des Featherstone, Valens et Volens: «Volontaire et Capable,» bat dans le coeur d’Alexandria et coule dans ses veines. Elle retrouvera ses parents et leur amour peu importe le prix. Le puissant duc de St. Easton, qui n’est désormais que l’ombre de lui-même, n’avait jamais eu de défi tel que celui auquel il fait face depuis qu’il a entendu le nom de sa pupille. Alexandria Featherstone sera sa raison de vivre ou causera sa perte. Seuls le temps et la volonté de Dieu révéleront jusqu’à quel point cet homme peut souffrir au nom de l’amour.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 juin 2013
Nombre de lectures 103
EAN13 9782897330613
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2012 Jamie Carie Masopust
Titre original anglais : The Forgiven Duke
Copyright © 2013 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec B&H Publishing Group, Nashville, Tennessee
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Traduction : Carole Charette
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Katherine Lacombe
Conception de la couverture : Matthieu Fortin
Photo de la couverture : © Thinkstock
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89733-059-0
ISBN PDF numérique 978-2-89733-060-6
ISBN ePub 978-2-89733-061-3
Première impression : 2013
Dépôt légal : 2013
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada



Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Carie, Jamie

La clémence du duc
(Un roman de la série des Châteaux oubliés ; 2)
Traduction de : The Forgiven Duke.
ISBN 978-2-89733-059-0
I. Charrette, Nicole. II. Titre.

PS3603.A74F6714 2013 813’.6 C2013-940780-4
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
Dédicace
À mon fils, Jordan,
Au moment où j’ai rêvé à ce héros, le duc de St. Easton, je l’ai modelé avec deux personnes en tête : le roi Salomon de la Bible et toi. Ton intelligence vive me surprend et ton cœur aimant enrichit nos vies. Nous sommes bénis en tant que père et mère de te connaître et de t’aimer. Quand les gens disent : « Rien n’est impossible », je pense à toi. Et rien ne peut t’arrêter. Avec l’amour, celui de Dieu et le nôtre, rien ne viendra entraver ta destinée.
Un merci spécial au lieutenant Glenn Atherton, USN, et à sa gentille épouse, Jessica. Glenn a patiemment répondu à mes questions concernant les bateaux tout au long de l’écriture de cette série (s’il y a une faute, c’est la mienne !). Merci beaucoup, et que Dieu bénisse l’Amérique !
Chapitre 1
Dublin, Irlande — novembre 1818
S ’il vous plaît… laissez-moi.
Lady Alexandria Featherstone éloigna le bras de son fiancé encerclant sa taille et s’empressa de retourner vers la rambarde du bateau. Le battement effréné de son cœur monta à son cou alors qu’elle tentait de scruter le brouillard gris-vert flottant au-dessus de la berge de Dublin. Elle regarda de haut en bas, puis elle balaya du regard la plage rocailleuse.
Était-il toujours là ?
Pourquoi lui portait-il autant d’attention ? Était-ce seulement les ordres du prince régent qui le conduisaient vers elle, ou quelque chose de plus ? Quelque chose tiré des lignes mordantes de ses lettres, d’un homme qui semblait à la fois hanté et à moitié amoureux d’elle.
Son regard erra au-dessus des silhouettes sur la berge, ces amis et membres des familles des passagers du bateau qui devenaient de petits points flous. Le brouillard perturbait sa vision, se levant et se déplaçant à travers l’air chargé de sel, et en donnant des formes ondulantes à ces sympathisants inconnus habillés sombrement. Avait-elle seulement imaginé qu’il était là ?
Juste revoir son visage ; encore une fois.
Là. Son regard se posa sur un homme particulièrement grand avec des cheveux noirs. Si elle se concentrait assez fort, elle pouvait presque voir ses fameux yeux verts. Mais il se retourna avec empressement, s’éloignant pour faire quelque chose qu’elle n’osait imaginer. La suivrait-il ?
Son fiancé, John Lemon, s’approcha d’elle pour se tenir derrière. Il entoura sa taille de ses bras et la tira doucement vers lui.
— Que se passe-t-il, mon cœur ? Y-a-t-il quelque chose qui ne va pas ?
Alex tourna son visage vers le sien.
— C’était lui. J’ai vu le duc.
— Votre tuteur ?
Alex hocha la tête.
— J’en suis certaine. Il nous a presque rejoints.
Elle ne mentionna pas le fait qu’elle se sentait rassurée à l’idée qu’il la recherche, la pourchasse ; qu’il ne laisserait pas tomber avant de l’avoir retrouvée.
— Eh bien ! C’est une bonne chose qu’il ne nous ait pas rejoints. Est-ce qu’il vous a vue ?
La voix d’Alex baissa d’un ton, tout en douceur.
— Je ne crois pas.
Mais elle le savait . Elle savait qu’il y avait eu ce contact qui l’avait fait vibrer jusqu’aux orteils au moment où leur regard se sont croisés. Elle avait vu la confusion, la dévastation du duc qui se rendait compte qu’elle n’avait pas eu confiance en lui, qu’elle était partie et qu’elle s’était fiancée. Sa vie déviait complètement de la voie si soudainement qu’elle ne savait plus comment lui donner un sens. Mais elle ne pouvait dire cela à John. John avait été sa seule option, une voie claire et évidente pour continuer sa mission sans entraves.
« Mon Dieu, Vous savez que j’ai dû surmonter plusieurs entraves, j’ai besoin d’une voie claire pour trouver la vérité. »
Et la vérité était que John lui avait offert ce que son tuteur lui refusait. Il avait ouvert les bras et lui avait offert le mariage, la protection et de l’aide pour la seule chose qui lui tenait à cœur : retrouver vivants ses parents disparus. Elle tremblota et croisa les bras à l’intérieur de sa cape rouge. Elle devait garder sa mission à l’esprit, peu importe ce qu’elle devrait faire pour l’accomplir.
Dans sa tête, elle dressa la liste des événements depuis le jour où elle avait appris que le prince régent avait déclaré ses parents présumés morts et avait appointé le puissant duc de St. Easton pour être son tuteur. Elle ne les avait pas crus morts au moment où le secrétaire du duc était venu la voir à sa demeure sur l’île balayée par le vent de Holy Island pour lui apporter ces nouvelles, et elle ne le croyait toujours pas. La plupart du temps. Ce n’était pas possible. Ses parents avaient voyagé à travers le monde, d’aussi loin qu’elle puisse se souvenir, résolvant des mystères et retraçant des trésors de toutes sortes. Ils étaient reconnus pour cela. Mais le fait qu’Alex n’eut pas entendu parler d’eux depuis presque un an maintenant était préoccupant. Ils étaient en danger. Et elle était la seule personne qui y croyait, la seule personne qui pouvait les retrouver et les sauver.
Depuis les derniers mois, elle avait retrouvé chaque indice que ses parents avaient laissé, suivant leur piste à travers l’Irlande alors qu’ils étaient à la recherche du manuscrit disparu de la fameuse collection de Hans Sloane. Elle avait reçu de l’aide tout au long de sa route, de la part de nouveaux amis, et aussi de la main de Dieu qui la guidait. Et John ? Elle n’aurait pu continuer seule en Islande. En plus, elle avait vingt ans, l’âge pour penser au mariage, et John ferait un très bon mari.
Sa mâchoire se raidit à sa détermination. Le duc vou-drait seulement la ramener à Londres. Il avait été très clair dans ses lettres ; il suivrait les ordres du prince régent et il la ramènerait chez lui pour la protéger. Elle savait qu’il voulait seulement qu’elle soit en sécurité. Elle passerait une saison à Londres, sa première, puis on lui présenterait des prétendants. Et avant qu’elle ne s’en aperçoive, ils l’auraient lentement convaincue de vivre sa vie comme n’importe quelle personne normale le ferait et d’oublier cette absurdité à propos de ses parents qui pourraient être toujours en vie et qui auraient terriblement besoin de son aide.
Non. Elle devait se battre contre ces sensations étranges et puissantes qu’elle avait pour le duc. Elles réussiraient seulement à briser son cœur d’une façon qu’elle ne connaissait pas encore.
— Pensez-vous qu’il nous suivra ? demanda Alex, incapable d’échapper à l’espoir qu’il le fasse.
— Je ne le sais pas. Mais aussitôt que nous serons réellement mariés, il n’aura plus aucune autorité sur vous.
Elle devrait en ressentir du soulagement, mais c’est une pointe d’angoisse qui traversa son cœur. Ne plus recevoir de lettres de lui ? Ne plus jamais le voir ni lui parler ?
Il y avait une légère accusation dans le ton de la voix de John lorsqu’il avait prononcé les mots « réellement mariés », ce qui fit reculer Alex. Il avait fait sa proposition seulement quelques jours plus tôt, et il n’y avait pas eu assez de temps pour la publication des bans, ou pour s’enfuir et trouver un ministre du culte pour célébrer la cérémonie en même temps que tous les préparatifs du voyage en Islande. Montague, l’oncle de John et son bon ami, avait conseillé de ne pas se hâter. La blessure subie lors de la terrible attaque des Espagnols qui la pourchassaient à travers l’Irlande guérirait dans quelques semaines, et Montague avait promis de les rejoindre en Islande aussitôt qu’il pourrait voyager. Il l’avait déjà aidée à suivre la trace de ses parents en Irlande et était déterminé à continuer. Ils pourraient toujours avoir une petite cérémonie une fois qu’il les aurait rejoints. Alex avait sauté de joie à cette idée.
— Je n’aime pas plus que vous prétendre que nous sommes mariés, John, mais je n’aime pas non plus me précipiter. Quand Montague arrivera, ce sera le moment de faire des arrangements.
— Et que se passera-t-il si le duc arrive avant mon oncle ? Que se passera-t-il alors ?
— Nous l’avons tenu à l’écart jusqu’à maintenant. Ce bateau se rend à New York. Peut-être qu’il ne sait pas que nous ferons escale à Reykjavik.

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